Angélique de Chabot

Rhodonessa

2017

Née en 1988, Angélique est diplômée de l’école supérieure des Beaux Art de Rueil-Malmaison, elle vit et travaille à Paris. Elle évolue au sein de différents collectifs. Fondatrice des Hologrammes avec qui elle crée sa première exposition d’envergure à la galerie FLAQ, elle se rapproche ensuite du collectif Curry Vavart à la Villa Belleville. Elle s’est depuis installée dans l’artiste run space ChezKit, puis à Poush en 2022. Ses premiers médiums d’expression sont le dessin et la peinture qui restent toujours présents dans son processus de création. A partir de 2017, Angélique utilise des matériaux organiques d’origine animale (plumes, os, coquilles, carapaces, fourrures...) ou naturels pour construire des œuvres aux formats précieux qu’elle expose lors de son solo au Cabinet Dante à Paris. En 2018, Richard Leydier, l’invite au Château Malromé (Gironde) pour une exposition solo au format monumental : Surgissant du Nadir. Angélique y présente une bête sacrée de 30 mètres, aux écailles d’huîtres et aux épines de bois calcinés devant qui déposer ses offrandes. Un monstre géant à adorer ou à blasphémer. Depuis elle découvre la céramique qu’elle associe à ses matériaux de prédilection pour créer des sculptures mystiques minimalistes tel des totems ou d’autres créatures qui alimentent son bestiaire (Chimères, loups, crapauds, truies...). Beaucoup de dessins accompagnent ses recherches. Depuis 3 ans, elle expérimente des performances telles des cérémonies et organise récemment des processions de personnages imprévisibles aux grands masques d’animaux. La Meute défile dans l’espace public lors de la biennale d’Aix- en-Provence, puis en résonance avec Art-o-rama à Marseille pour la galerie ARTI, et avec la biennale de Lyon invitée par la galerie 1111. Le rapport entre l’enveloppe charnelle, l’âme et l’esprit ainsi que les animaux et le sacré sont les thèmes récurrents de son travail.