Henri Lebasque
Nus féminins couchés avec un Umbrella
Circa 1900

Name: Nus féminins couchés avec un Umbrella
Brand: Henri Lebasque
Price: 7279.03 AUD
Availability: InStock

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À propos de cet article

HENRY LEBASQUE (Champigné 1865 - 1937 Le Cannet) Nus féminins couchés avec un Umbrella Crayon, estompe et rehausse à l'aquarelle 27 x 24 cm Tampon en bas à droite " H. Lebasque " Provenance : Collection privée, France À la fin de sa carrière, Henri Lebasque se concentre davantage sur les nus féminins et son style évolue pour incarner un sentiment de tranquillité, de chaleur et de sensualité. Dans les années 1920 et 1930, Lebasque a consolidé sa réputation de maître de la lumière, de la couleur et des scènes intimes, les nus féminins étant l'un de ses sujets les plus fréquents. À cette époque, son travail se concentre davantage sur la figure humaine, en particulier la forme féminine, et se caractérise par un nouvel assouplissement de sa palette et de sa technique. En effet, en s'installant au Cannet, une ville située juste au nord de Cannes, Lebasque a continué à peindre des paysages et des scènes domestiques, mais s'est de plus en plus concentré sur la représentation de nus féminins. Influencé par son ami et voisin Henri Matisse, avec qui il avait fondé le Salon d'Automne à Paris en 1903, il développe un penchant pour la représentation de motifs somptueux et de nus féminins. Alors que ses premières œuvres se caractérisent par une certaine légèreté et spontanéité, les derniers nus de Lebasque acquièrent une qualité plus sensuelle et intime. Ses représentations du corps féminin deviennent plus raffinées, avec un accent mis sur les textures douces. Le présent Nu féminin couché avec parapluie capture l'essence des sensibilités post-impressionnistes, où l'accent est mis sur la transmission d'une ambiance ou d'une atmosphère plutôt que sur un réalisme strict. Dans ses dessins de nus féminins, cela se traduit par une célébration de la douceur, de la tranquillité et de la beauté inhérente à la forme féminine. Dans ses dessins au crayon, Lebasque est connu pour ses lignes délicates et fluides. Il a souvent utilisé des traits doux et fluides pour définir les contours de la figure féminine, soulignant les courbes et la grâce naturelle du corps. Son travail au trait tend à être léger et lyrique, évitant la dureté, ce qui contribue à un sentiment d'intimité dans ses nus. Même dans son travail au crayon, l'artiste a montré un intérêt pour la façon dont la lumière interagit avec la forme féminine. Ses dessins, bien que peu ombrés, suggèrent le volume et la forme grâce au placement minutieux des lignes et à un ombrage minimal, créant un sentiment de profondeur, de souche et de tridimensionnalité. Lorsqu'il travaille à l'aquarelle, Lebasque utilise des lavis de couleurs douces pour compléter les lignes délicates de son travail au crayon. Ses aquarelles ont souvent une qualité translucide, avec des tons clairs de roses, de bleus et de jaunes utilisés pour mettre en valeur la beauté naturelle de la figure féminine. Ces lavis de couleur donnent à ses personnages une qualité lumineuse, capturant les jeux de lumière. Ici, l'artiste a rehaussé les parapluies d'un léger ton rouge. Il combine le crayon et l'aquarelle dans cette étude de nus féminins, où il esquisse la figure au crayon avant d'ajouter de subtils lavis de couleur. Cette technique lui permet de conserver le trait précis et élégant du crayon tout en donnant à ses figures la dimension supplémentaire de la couleur et de la douceur. Ces deux figures féminines allongées, dessinées au crayon ou avec de légers lavis d'aquarelle, sont les sujets emblématiques de Lebasque. Le travail au crayon met l'accent sur les courbes douces du corps, avec des lignes délicates et fluides définissant les deux figures. Des rapprochements stylistiques peuvent être faits entre le présent Nu féminin couché avec parasol et le dessin de Lebasque : Baigneuse sur la plage avec un parasol, 14 x 10 cm, Drouot Paris, Me Claude Robert, 10 mai 1983, no 32. Ses dessins se distinguent par leur naturel et leur absence de composition. Les femmes semblent à l'aise, souvent dans des moments d'intimité ou d'introspection. Ce naturalisme, associé à la légèreté de ses traits de crayon et aux doux lavis d'aquarelle, crée un sentiment d'intimité et de tranquillité. Les dessins de nus féminins de Luminque présentent des similitudes avec des contemporains tels que Pierre Bonnard et Édouard Vuillard, notamment en ce qui concerne les décors intimes et domestiques et l'utilisation de couleurs douces et lumineuses. Cependant, son approche du nu féminin est souvent plus directe et naturaliste, se concentrant sur la beauté simple de la forme et de la lumière, plutôt que sur les approches plus décoratives ou stylisées de Bonnard ou Vuillard. Louis Vauxcelles, l'un des critiques d'art français les plus influents du début du XXe siècle, qui a donné son nom au fauvisme et plus tard au cubisme, a déclaré à propos des nus de Lebasque : "Les nus féminins de Lebasque sont un enchantement irisé : "Les nus féminins de Lebasque sont un enchantement irisé. Il semble contradictoire dans les termes d'écrire qu'ils sont ensemble chastes et voluptueux ; c'est pourtant leur meilleure définition. " Salué par les critiques et les artistes comme " le peintre de la bonne vie ", Henri Lebasque a été acclamé pour son individualité, son sens délicat de la lumière et son charme personnel. Né à Champigné, fils d'un marchand de bois, il se rend à Paris en 1885 et étudie à l'École des Beaux-Arts. Il entre ensuite dans l'atelier du portraitiste Léon Bonnat et commence à exposer aux expositions annuelles des sociétés artistiques et aux Salons de Paris. Il a ensuite assisté Ferdinand Humbert pour les peintures murales décoratives du Panthéon. La vision de Lebasque a été colorée par son contact avec des peintres plus jeunes, en particulier Vuillard et Bonnard, fondateurs des Nabis, un groupe de peintres intimistes qui privilégient le calme et la quiétude des sujets domestiques. En fréquentant Seurat et Signac, Lebasque apprend l'importance de la théorie des couleurs, qui met l'accent sur l'utilisation des couleurs complémentaires dans les ombres. Il est membre fondateur du Salon d'Automne en 1903 avec son ami Matisse. Deux ans plus tard, un groupe d'artistes y expose, dont Rouault, Derain, Vuillard, Manguin et Matisse. Surnommés Les Fauves pour leur " sauvagerie " stylistique, le critique Vauxcelles note que le talent de Lebasque est arrivé " au milieu du rugissement de la bête déchaînée ". À l'instar des Fauves, il adopte un aplat de formes et de couleurs similaire, mais le mêle à une fluidité sophistiquée et subtile. Il a peint des scènes domestiques avec sa famille comme modèle, des paysages, des portraits et des nus. De 1900 à 1906, Lebasque vit en partie à Lagny, dans la Marne, mais visite aussi Paris, Londres et Venise. Séduit par la lumière du Midi lors d'un voyage à Saint-Tropez en 1906, il passera de nombreux étés dans le sud de la France. Il expose en Amérique à partir de 1916 et est représenté par la Galerie Georges Petit à partir de 1918. En 1924, il s'installe au Cannet, sur la Côte d'Azur, où il partage un modèle avec son ami et voisin Bonnard. Lebasque a connu un certain succès commercial de son vivant. Il a travaillé sur les décors du Théâtre des Champs-Élysées et du phare de la Transatlantique. L'œuvre d'Henri Lebasque est représentée au musée d'Orsay, au Fine Arts Museums of San Francisco, au Fogg Art Museum, Harvard University, Cambridge... Henri Lebasque a créé ici un dessin exquis de nus féminins au crayon et à l'aquarelle, en se concentrant sur la grâce de la forme A et son interaction avec la lumière naturelle et les décors quotidiens détendus. Bien que certains de ses dessins ne soient pas aussi célèbres que ses peintures, ce travail reflète la même sensibilité et le même style intime qui caractérisent l'ensemble de son œuvre.

Créateur:

Henri Lebasque (1865-1937, Français)

Année de création:

Circa 1900

Dimensions:

Hauteur : 27 cm (10,63 po)Largeur : 24 cm (9,45 po)

Support:

Crayon,Aquarelle

Mouvement et style:

Art nouveau

Période:

XIXe siècle