Tomikichiro Tokuriki

Sans titre, Femme à cheval

c.1960

Artistics. Tokuriki est né à Kyoto, où il a toujours travaillé. Dernier d'une longue lignée de peintres traditionnels, il s'est tourné très tôt vers la gravure sur bois et est devenu l'un des chefs de file de la "Sosaku Hanga" de Kyoto. Il est diplômé de l'école des beaux-arts et de l'artisanat de la ville de Kyoto, puis de l'école spécialisée de peinture de la ville de Kyoto en 1924. En 1928, il étudie la peinture "Nihonga" avec Tsuchida Bakusen (1887-1936) et Yamamoto Shunkyo (1871-1933) et expose avec la Kokuga Sosaku Kyokai, mais à peu près à la même époque, en 1929, il passe à la gravure sur bois sous l'influence de Hiratsuka Un'ichi et commence à collaborer au magazine de gravures anciennes "Han". Membre de la Nihon Hanga Kyokai depuis 1932, il a participé activement à la promotion de la "Sosaku Hanga" à Kyoto. Il est cofondateur du magazine de Kyoto "Taishu hanga" en 1932, qui a contribué à créer le sentiment d'une école locale du mouvement de l'imprimerie créative, très encouragé par Hiratsuka. Avant et pendant la guerre du Pacifique, il a produit de nombreuses séries d'estampes basées sur des sujets traditionnels, telles que "Shin Kyoto fukei" ("Nouvelle vue de Kyoto", 1933-1934), qui comprenait également des dessins d'Asada Benji (q.v.) et d'Asano Takeji (né en 1900), et "Tokyo hakkei" ("Huit vues de Tokyo", 1942). La plupart de ces ouvrages étaient publiés par Uchida, à Kyoto, mais après la guerre, Tokuriki a créé sa propre maison d'édition, Matsukyu, qui a également commencé à enseigner la sculpture sur blocs à des artisans et à des artistes, dont beaucoup d'étrangers. En 1948, il a également créé une sous-compagnie appelée Koryokusha, composée d'artistes qui produiraient leurs estampes sous l'égide financière de Matsukyu. Parmi les séries ultérieures, citons "Hanga Kyoto hyakkei" ("Cent vues imprimées de Kyoto", 1975). Tokuriki a continué à enseigner et à écrire, produisant une longue série d'articles sur les techniques d'impression dans le magazine "Hanga geijutsu" au cours des années 1970.