Jake Fischer

Pas de porte

2019

Ce corpus de travail est une investigation de la relation entre les moments tangibles et intangibles dans le contexte de l'expérience de la vie quotidienne ; où le tangible se réfère à des moments se déroulant dans l'environnement physique et l'intangible se réfère à la subjectivité associée à la pensée. Dans cet ensemble de travaux, j'utilise la lumière et l'obscurité comme représentation de la nature double de l'expérience, où la lumière est tangible et l'obscurité intangible. Sur le plan pictural et spatial, la lumière et l'obscurité ont une relation significative, tout comme le matériel et l'immatériel dépendent l'un de l'autre pour informer l'expérience. Mon processus consiste à enregistrer des lieux qui me sont familiers ou avec lesquels j'interagis au quotidien, par exemple en me rendant d'un point à un autre ou en me promenant simplement dans mon quartier. Tout au long de mon processus, j'ai constaté que c'est dans ces moments-là que la relation entre le tangible et l'intangible est la plus évidente. Des moments singuliers dans l'espace physique semblent ponctuer et interrompre l'engagement dans la pensée. Dans ces peintures, je n'ai pas l'intention de privilégier un aspect par rapport à l'autre, mais plutôt d'accorder une importance égale aux deux.