James Havard

Tête d'un vieil homme noir

1990s

Depuis plus de 40 ans, James Havard produit des peintures, des gravures, des collages et des sculptures qui défient toute catégorisation, allant de l'abstraction et de l'illusionnisme à la figuration, combinant et défrichant des styles, et s'inspirant des cultures indigènes et tribales et de l'histoire de l'art pour créer un langage visuel exubérant, à la fois hermétique et universel. Il a été reconnu pour la première fois dans les années 1970 pour avoir été le pionnier d'une approche de la peinture, connue sous le nom d'"illusionnisme abstrait", dans laquelle les coups de pinceau individuels et les formes abstraites étaient ombrés pour paraître tridimensionnels. À la fin des années 1980, il se tourne vers la figuration, peuplant ses compositions de figures masculines et féminines radicalement dépouillées et grossièrement taillées, inspirées de l'art amérindien, tribal africain et précolombien, de la peinture rupestre et des dessins d'enfants, et rappelant l'art brut. Brutes, expressives et, en fin de compte, énigmatiques, ces figures apparaissent également dans les collages et les sculptures en boîte de Havard, un médium qu'il a commencé à explorer en 2002.