Passer au contenu principal
Vous voulez plus d'images ou de vidéos ?
Demander au vendeur plus d'images ou de vidéos
1 sur 8

Nicolas Edward Gabé
The death of General Négrier on Place de la Bastille, Paris - France

1849

À propos de cet article

Nicolas Edward GABE (Paris, 1814 - Paris, 1865) La mort du général Négrier sur la place de la Bastille le 25 juin 1848 Huile sur toile Signé et daté en bas à droite 82 x 101 cm 1849 Nicolas Edward Gabé est un artiste du XIXe siècle encore peu étudié à ce jour et qui semble pourtant avoir joui, selon la presse artistique de l'époque, d'une certaine notoriété, notamment pour ses marines. Les quelques éléments bibliographiques dont nous disposons proviennent des livrets du Salon et nous apprennent que l'artiste est né à Paris en 1814, donc peu avant la fin de l'Empire. Aucun élément sur sa formation artistique n'est mentionné dans les livrets, on sait juste que Gabé a exposé au Salon de Paris de 1835 à 1864 où il a d'abord pratiqué la miniature puis abordé la peinture de chevalet, se risquant aussi bien dans la nature morte que les marines, le paysage, le portrait ou la chasse. Selon des articles de presse, il a également participé à diverses expositions en province comme à Boulogne-sur-Mer et à Marseille. Notamment, Gabé n'a pas exposé au Salon ses grandes toiles historiques sur la révolution de 1848, qui présentent aujourd'hui un intérêt documentaire et iconographique évident, probablement pour des raisons politiques qui nous sont facilement compréhensibles aujourd'hui au vu des événements historiques de l'époque. Gabé meurt à Paris à l'âge de 51 ans le 4 janvier 1865 avec une mention dans l'édition du 7 janvier 1865 de L'Union des Arts : " La mort de M. Gabé, peintre, bien connu dans le commerce d'exportation des tableaux ainsi qu'à l'hôtel des commissaires-priseurs, dont il alimentait les ventes par ses nombreuses marines. " "Le 25 juin 1848, devant les barricades élevées à la Bastille par les insurgés de la République rouge, le général Négrier est tombé mort, alors qu'il prononçait des paroles d'ordre et de conciliation. Voici les premières lignes de l'hommage rendu par le colonel Borgarelli d'Ison, ami du général Négrier. Le général Négrier appartenait à une famille du Maine, ramenée par le Marshall Lannes de l'émigration. Né au Mans le 27 avril 1788, François Marie Casimir de Négrier entre, à peine âgé de 18 ans, comme volontaire dans le 2e régiment d'infanterie légère. Il commence en 1806 par les campagnes de Prusse et de Pologne, au cours desquelles il gagne, par sa bravoure, le grade de sergent et la décoration de la Légion d'honneur. Il fit les campagnes suivantes en Espagne et en Portugal, et ne partit, avec son régiment, que pour la campagne de France, en 1814, après s'être élevé successivement, par des actions d'éclat et par une grave blessure, aux grades de chef de bataillon et d'officier de la Légion d'honneur, dont il était pourvu dès le mois d'octobre 1813. La Restauration a conservé son rang dans son régiment. Après avoir combattu et blessé une seconde fois grièvement à Waterloo, Négrier est rappelé en 1816 sous la seconde Restauration. Il est nommé lieutenant-colonel en 1825, puis colonel en 1830, général de brigade en 1836 et divisionnaire en 1841. À partir de mars 1837, il participe à la conquête de l'Algérie. La Révolution de 1848 trouve Négrier en possession de l'important commandement de la 16e division militaire à Lille. Questeur de l'Assemblée en ces temps qui s'annoncent troublés, Négrier passe en revue place de la Concorde le 23 juin vers midi divers bataillons de gardes mobiles. Il prend alors la tête de 2 000 hommes fournis par les 10e et 11e légions de la garde nationale et bivouaque sur la place du Palais jusqu'au lendemain 24. Le dimanche 25 à neuf heures, la division Négrier reprend le combat vers le faubourg Saint. -Antoine. La troupe bénéficie d'avantages continus. Vers deux heures, la colonne de Négrier s'était emparée du pont Marie : elle avait enlevé les barricades du quai Saint-Paul, de la rue de l'Étoile, de la rue des Barres et de la rue du petit-Musc ; elle avait délogé les insurgés des greniers d'abondance. Il occupait le pont d'Austerlitz, il touchait l'entrée de la gare de l'Arsenal. Le général Négrier y partage sa chronique. Il tourne ensuite à droite, le long du boulevard Contrescarpe, et s'avance jusqu'à l'angle de la place de la Bastille. L'endroit est alors en ébullition. Des barricades interdisent tout accès et le drapeau rouge flotte au-dessus de la colonne de juillet. Les balles parcourent la place et le général Négrier s'avance, suivi de quelques hommes, vers le centre de la place. Un coup de feu l'atteint et le général chancelle. Il meurt quelques instants plus tard dans les bras d'un sous-officier du 69e. Un décret relatif aux funérailles du général Négrier est pris par l'Assemblée nationale le 29 juin 1848 et décide, entre autres, que son cœur sera déposé aux Invalides et son corps rendu à la ville de Lille qui le réclame. Le 2 juillet, le général Négrier est inhumé au cimetière de l'Est en présence du préfet qui lui rend hommage. Deux jours plus tard, la rue Française de Lille est rebaptisée rue Négrier.
  • Créateur:
    Nicolas Edward Gabé (1814 - 1865, Français)
  • Année de création:
    1849
  • Dimensions:
    Hauteur : 82 cm (32,29 po)Largeur : 101 cm (39,77 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
  • Adresse de la galerie:
    Paris, FR
  • Numéro de référence:
    Vendeur : T483 06 201stDibs : LU1954212581462

Plus d'articles de ce vendeur

Tout afficher
Portrait d'une femme du monde entier
Marie Madeleine Amélie LOISEAU, née Dumont (Paris, 1860 - ?) Portrait d'une femme du monde entier Huile sur toile Signé et daté en bas à gauche 117 x 89 cm 1881 Exposition : Salon...
Catégorie

Fin du XIXe siècle, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Huile

Portrait du colonel Charles-Louis-Prosper marquis de Chérisey (1786-1837)
D'après Louis-Stanislas MARIN-LAVIGNE (Paris, 1797 - Paris, 1860) Portrait du colonel Charles-Louis-Prosper marquis de Chérisey (1786-1837) en uniforme de commandant du 38e régiment...
Catégorie

Milieu du XIXe siècle, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Huile

Portrait complet d'un enfant avec son chien
Benjamin Théophile CHARON-LÉMERILLON (Paris, 1807 - Bouzareah (Alger), 1873) Portrait complet d'un enfant avec son chien Huile sur toile Signé et daté en bas à droite 36 x 28 cm 18...
Catégorie

Milieu du XIXe siècle, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Huile

Portrait de M. Pierre Rougé et portrait de Mme Mathilde Rougé, née Rauch
Adélaïde SALLES-WAGNER (Dresde, 1824 - Paris, 1890) Portrait de M. Pierre Rougé Portrait de Mme Mathilde Rougé, née Rauch Paire d'huiles sur toile Signé en bas à droite pour l'un e...
Catégorie

Fin du XIXe siècle, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Huile

La coupe du roi de Thule
Camille METRA ou METRA-HUBBARD (Paris, 1864 - Paris, 1936) La coupe du roi de Thulé Huile sur toile Signé en bas à droite et daté 113.5 x 146 cm 1896 Exposition : Salon de l'Union...
Catégorie

Fin du XIXe siècle, École française, Peintures - Figuratif

Matériaux

Huile

Étude pour « La couronnement de Tasso »
Alexandre Toussaint MENJAUD (Paris, 1768 - Paris, 1832) Étude pour Le couronnement de Tasso Huile sur papier montée sur toile 37.5 x 29.5 cm Vers 1819 Œuvre connexe : Peinture exp...
Catégorie

Début du XIXe siècle, École française, Peintures - Figuratif

Matériaux

Huile

Suggestions

Portrait d'un couple
Jean-Baptiste SANTERRE (Magny en Véxins 1651 - Paris 1717) Portrait d'un couple Huile sur toile ovale originale H. 115 cm ; L. 90 cm (140 x 115 cm avec cadre) Vers 1695 Jean-Baptist...
Catégorie

1690, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Toile, Huile

Peinture à l'huile française du 19e siècle représentant des marchands devant l'immeuble de la ville
Les marchands du temple École du 19e siècle huile sur toile, non encadrée toile : 24 x 33 pouces Collectional : collection privée, Vallée de la Loire, France Condit : bon état Pour...
Catégorie

XIXe siècle, École française, Peintures - Figuratif

Matériaux

Huile

Peinture - projet d'affiche pour le mode français
Par Francisque Poulbot
Francisque POULBOT (Saint-Denis, 1879 - Paris, 1946) Projet d'affiche pour le Bal de la Mode - 25 février 1922 Fusain et huile sur toile H. 99 cm ; L. 91 cm Signé en bas à droite Da...
Catégorie

années 1920, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Toile, Huile

L'Ombrelle Jaune (parapluie jaune)
Par Jean-Gabriel Domergue
Jean-Gabriel Domergue 1889-1962 Français "L'Ombrelle Jaune" Huile sur toile Signé en bas à gauche Toile : 55 x 46 cm (21 5/8" de haut x 18 1/8" de large) Cadre : 30 3/4" de hau...
Catégorie

Milieu du XXe siècle, École française, Peintures - Figuratif

Matériaux

Huile

Portrait d'une femme devant un paysage en trompe l'œil
École française vers 1810 Portrait d'une femme devant un paysage en trompe l'oeil H. 106 cm ; L. 91 cm Huile sur toile Conservé dans son cadre d'origine en feuilles de vigne, ce gra...
Catégorie

années 1840, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Toile, Huile

Portraits de deux sœurs
Bernard GAILLOT (Versailles 1780 - Paris, 1847) Portraits de deux sœurs Paire d'huiles sur toile H. 92 cm ; L. 73 cm Une signature Élève de David, il présente ses premières œuvres a...
Catégorie

années 1810, École française, Peintures - Portrait

Matériaux

Toile, Huile

Récemment consulté

Tout afficher