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Fermin AguayoInfanta - Étude numéro 6, peinture de Fermin Aguayo d'après Velázquez, 1960
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Paraphé et daté en bas à droite "a/60", contresigné et daté au dos "aguayo 60".
Un souffle de modernité anime cette œuvre emblématique, inspirée du portrait de l'Infante Marguerite par Vélasquez, qui révèle l'immense talent du peintre Fermin Icone, alors en exil à Paris.
1. Fermin Aguayo, peintre espagnol à Paris
Fermín Aguayo est l'un des peintres espagnols les plus remarquables de la seconde moitié du XXe siècle. Né en 1926 à Sotillo, un petit village de Castille, Fermin Aguayo a connu une enfance difficile, marquée par la guerre. Après que son père et ses deux frères ont été fusillés en 1936 par les franquistes, il mène une existence errante avec sa mère avant de s'installer à Zaragoza en 1938.
Peintre autodidacte, il commence à peindre vers 1941, d'abord à la gouache et à l'aquarelle avant d'aborder l'huile vers 1945. En 1947, il est l'un des membres fondateurs du groupe Portico avec six autres peintres, qui revendique l'abstraction comme mode d'expression, mais l'aventure est de courte durée.
En 1952, il s'installe à Paris, fuyant l'atmosphère artistique étouffante de Zaragoza. C'est le début d'une aventure beaucoup plus rude, puisqu'il reprend seul ses recherches picturales, avec le soutien de la galerie Jeanne-Bucher, de sa femme Marguerite Lande (rencontrée à Paris) et de quelques amis : c'est l'époque de ses compositions abstraites, fragmentées au couteau, en perspectives plongeantes et centrées, dans les tons sourds des terres arides de Castille. La peinture d'Aguayo prend une nouvelle fluidité, une transparence qui laisse entrevoir une intériorité vibrante.
En 1960, il abandonne l'abstraction et revient à la figuration. Il se tourne vers les grands maîtres de la peinture à travers les siècles (Velazquez, Rembrandt, Titien, Tintoret, Ribera, Goya, Manet et Van Gogh), auxquels il s'apparente dans son passage de peintre abstrait à peintre de la réalité, dans le sens d'une présence profondément ressentie, d'une transformation de la matière en quelque chose de vivant, comme il le dira lui-même.
Il meurt subitement d'un cancer à Paris le 22 novembre 1977. L'artiste fait aujourd'hui partie des collections du Museo Reina Sofia, du Museo Patio Herreriano, du Musée Fabre (Montpellier), du Musée Cantini (Marseille), du Musée des Beaux-Arts de Dijon, du CNAP, de la Fondation Planque, etc...Le Musée Reina Sofia de Madrid a organisé une importante rétrospective de son œuvre en 2005.
2. L'Infante Marguerite, de Vélasquez à la fascination des modernes
Notre tableau est une interprétation très personnelle, dans des tons de rose, de brun et de gris, du portrait de l'Infante Marguerite, l'un des chefs-d'œuvre de Vélasquez (1599 - 1660) conservé au musée du Prado (5e tableau de la Gallery). Première fille du roi Philips IV avec sa seconde épouse, Marie-Anne d'Autriche, l'Infante épousa l'empereur Léopold 1er et mourut à l'âge de 21 ans. Elle est également la figure au centre du tableau le plus célèbre de Velázquez, les Ménines.
En 1957, Picasso s'attaque à cette icône de la peinture espagnole pour renouveler radicalement le regard que nous portons sur elle. Un tableau de 1957 conservé au Museu Picasso de Barcelone témoigne de cette recherche (a Gallery).
Trois ans plus tard, lorsque Fermin Aguayo s'attaque à son tour à Velasquez, il prend un tournant décisif dans sa carrière, s'éloignant du cubisme et revenant à la figuration. Il est intéressant de noter que l'artiste a profondément modifié les dimensions de l'œuvre de Velázquez, en se concentrant sur la figure de l'Infante, sans tout l'espace qui la surplombe dans le portrait du Prado. L'Infante est représentée dans un cadre simulé dont les couleurs sont en harmonie avec celles du tableau. Ce cadre étant inclus dans la toile, nous avons conservé la présentation originale dans laquelle la toile est simplement insérée dans un discret tasseau de chêne clair.
On retrouve la même composition dans une autre étude de la même série Infanta - Study number 2 qui s'est vendue 17 000 € (prix marteau) à Paris en 2006 (7e photo dans la Gallery).
Aguayo synthétise les principaux éléments décoratifs (motifs de la jupe, nœud d'oreille) en une composition harmonieuse qui rend l'Infante immédiatement reconnaissable. Dans ce tableau, les rayures de la jupe forment un étonnant motif en arête de poisson d'une grande force décorative. Il semble que ces études constituent une étape vers les grands formats également présentés à la Galerie Jeanne Bucher en octobre 1961 (6ème photo dans la Gallery).
Après Picasso et Aguayo, cette fascination pour l'œuvre de Vélasquez s'est poursuivie dans l'art moderne espagnol. Par exemple, la Perle de Salvador Dali peinte en 1981 (dans laquelle il joue sur l'étymologie du nom Margarita), ou plus récemment les recherches de Manolo Valdés .
- Créateur:Fermin Aguayo (1926 - 1977, Espagnol)
- Dimensions:Hauteur : 65,11 cm (25,63 po)Largeur : 50,17 cm (19,75 po)
- Support:
- Mouvement et style:
- Période:
- État:25 5/8" x 19 ¾" (65 x 50 cm) - 26" x 20 ¼'' (66 x 51,5 cm avec cadre) Provenance : Galerie Jeanne Bucherer, Paris - Exposition "Aguayo", octobre 1961, numéro 21 ; Collection Hélène Bokanowski.
- Adresse de la galerie:PARIS, FR
- Numéro de référence:1stDibs : LU1568216355482
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Portrait du sénateur Bartolomeo Panciatichi par Santi di Tito (1574)
Ce portrait de Santi di Tito, récemment redécouvert, représente un sénateur de Florentine, avec une lettre à la main indiquant que le tableau a été exécuté en 1574, à l'âge de 66 ans. Sur la base de ces indices, il est tentant d'y voir un portrait de Bartolomeo Panciatichi, peint une trentaine d'années auparavant par Bronzino (1503 - 1572). Si le traitement des mains rappelle la tradition florentine des portraits maniéristes, la comparaison avec le portrait de Bronzino illustre la recherche d'un plus grand réalisme de la part de Santi di Tito, malgré une composition stéréotypée.
1. Santi di Tito, peintre et portraitiste de la Contre-Réforme
Santi di Tito est le grand peintre de la Contre-Réforme florentine. Il propose un nouveau langage artistique en rupture avec le maniérisme.
On sait peu de choses sur sa formation à Florence (peut-être aux côtés de Bronzino ou de Baccio Bandinelli), mais cette période de formation lui permet d'entrer en 1554 dans la Compagnie de Saint-Luc, la guilde des peintres de Florentine. Entre 1560 et 1564, Santi di Tito séjourne à Rome, où il fréquente l'atelier de Taddeo Zuccari. Ce séjour a eu une influence fondamentale sur son travail, grâce à la découverte de l'œuvre tardive de Raphael, mais aussi à ses rencontres avec les peintres Francesco Salviati et Federico Barocci.
Vers 1565, Santi di Tito retourne à Florence, où il reste jusqu'à la fin de sa vie, partageant ses talents entre la réalisation d'importantes peintures religieuses et d'innombrables portraits. Il devient l'un des principaux peintres de la ville, se distinguant notamment par la création de grandes compositions religieuses dans lesquelles se reflète l'esprit de la Contre-Réforme.
En 1568, Santi di Tito devient membre de la Confraternité de Saint Thomas d'Aquin, dont les membres sont de fidèles observateurs des principes élaborés lors du Concile de Trente. Vers 1574 (l'année de notre portrait), il réalise l'un de ses chefs-d'œuvre, La Résurrection, pour la basilique de Santa Croce à Florence dans laquelle il se démarque des œuvres florentines précédentes en proposant une représentation proche des textes sacrés, débarrassée de tout élément lascif ou purement ornemental.
Son style, marqué par la préférence florentine pour le dessin, continue d'évoluer vers une peinture lumineuse et naturaliste qui inspirera les peintres de la génération suivante.
2. Santi di Tito en tant que portraitiste
Malgré, ou peut-être à cause de l'ampleur de sa production et contrairement à ses peintures religieuses, les portraits de Santi di Tito n'ont pas fait l'objet d'une étude monographique à ce jour. Il a été établi que Santi di Tito dirigeait un atelier extrêmement actif dans la production de portraits, bénéficiant à la fois des commandes des Médicis et de celles des grandes familles de Florentine. L'inventaire des biens de Santi di Tito, dressé après sa mort le 5 novembre 1603. La liste des portraits qui témoignent de l'importance de cette activité est longue.
Cette multiplication du portrait dans la seconde moitié du XVIe siècle reflète l'évolution politique de Florence où Cosimo 1er (mort en 1574, année de notre portrait) instaure une cour à l'organisation hiérarchique. D'une société républicaine et bourgeoise, la société florentine se transforme en une société aristocratique, dans laquelle les grandes familles imitent la famille grand-ducale des Médicis et commandent de nombreux portraits, souvent destinés à constituer des galeries d'ancêtres.
L'une des caractéristiques des portraits de Santi di Tito est la description psychologique des personnages, au-delà de l'illustration du statut social par le choix des vêtements et des objets représentés. Deux autres portraits de sénateurs par Santi di Tito sont connus, démontrant l'intérêt de Florentine pour ces portraits d'apparat.
3. Description du portrait
Notre sénateur est représenté de trois-quarts, dans un cadre architectural qui pourrait être son bureau. Il est vêtu de l'habit d'apparat des sénateurs de Florentine : une veste bleu nuit recouverte d'une chasuble à liseré rouge, composée d'une gaze transparente devant et d'un tissu de la même couleur que la veste, doublé d'une étoffe rouge, dans le dos. Le traitement de la gaze transparente est d'une grande fluidité. Par les ondulations qu'il donne à la chasuble, le peintre parvient à traduire la vie qui anime ce corps imposant.
Notre sénateur tient une lettre pliée dans sa main droite ; son poignet repose sur une table drapée d'un tissu vert, tandis que dans sa main gauche il tient une paire de gants. Deux autres objets se trouvent sur la table à sa droite : un livre aux tranches ornées, dont on aperçoit le délicat fermoir, et sur lequel repose un béret quadrangulaire.
Comme c'est souvent le cas avec des lettres similaires, elle nous fournit quelques informations sur le contexte de cette peinture. Bien que le nom du modèle ne soit pas indiqué, nous savons, grâce à l'inscription "annus aetatis suae 66 - PAD 1574", qu'il s'agit d'un homme de 66 ans, représenté en 1574. Notre attention est attirée par son regard impérieux ; la photographie rend son visage encore plus imposant, puisqu'il est légèrement allongé afin d'être vu sans déformation par le bas.
Ce portrait est un équilibre entre l'imitation (imitare) et le portrait (ritrarre). La grande présence physique du modèle évoquée par sa stature imposante, la précision des proportions et la touche naturaliste du rendu de la barbe établissent un équilibre avec la signification symbolique du vêtement (qui indique clairement la fonction du modèle), et du seul élément de décoration (un livre posé sur la table, qui pourrait être une bible ou un livre de prière).
4. Analyse stylistique
Si plusieurs éléments rattachent ce portrait à la tradition picturale florentine développée par les artistes maniéristes, le rendu plus naturaliste du visage témoigne de l'évolution stylistique de Santi di Tito.
L'espace idéal dans lequel notre personnage est représenté est très moderne, plein de clarté et de simplicité parfaite, avec une certaine sophistication. Au-delà d'un premier plan délimité par un pilier à droite se trouve un espace concave qui enferme notre personnage. Cet espace architectural s'inscrit dans la tradition florentine développée au cours du XVIe siècle, selon laquelle les portraits se détachent sur un fond architectural, et non plus sur un paysage (comme, par exemple, dans le portrait de Bartolomeo Panciatichi par Bronzino, que nous présenterons plus loin).
Le traitement très raffiné des mains rattache notre tableau à la tradition maniériste, et en particulier à l'art de Bronzino ou d'Alessandro Allori, comme l'illustre la comparaison entre la main droite de notre sénateur et la main gauche du jeune homme représenté vers 1560 par Alessandro Allori :
La position de notre sénateur, le bras gauche légèrement replié le long du corps et la main droite posée sur la table, est le prototype d'une composition que Santi di Tito reprendra à plusieurs reprises pour des portraits officiels, comme ceux réalisés en 1589 pour Christine de Lorrain, à l'occasion de son mariage avec Ferdinand I+I, ou celui de Marie de Médicis, réalisé à la toute fin du XVIe siècle, avant son départ pour le trône de France.
Un dernier détail est intéressant car il révèle l'évolution du style de Santi di Tito vers le naturalisme - et donc son éloignement du maniérisme. Le traitement de la barbe de notre sénateur, à la fois très élaboré et très libre, est proche de celui de l'un des deux fils de Guido Guardi, dans un célèbre portrait de Santi di Tito avec les trois hommes, probablement réalisé dans les années 1570-1580.
5. Proposition d'identification du modèle
En 1722, Giuseppe Manni publie un recueil intitulé Serie de' senatori fiorentini, qui donne les principales références chronologiques de tous les membres du Sénat des Quarante-Huit depuis la création de cette institution en 1532.
Seuls trois sénateurs remplissent les conditions et pourraient servir de modèle pour notre portrait : ils doivent être nés entre 1507 et 1508, pour avoir 66 ans en 1574. Le premier est Bartolomeo Panciatichi, né le 21 juin 1507 et décédé le 23 octobre 1582. L'autre est Giovanni Ugolini, né le 11 mai 1508 et décédé le 18 août 1588. Élu sénateur en 1540, il est commissaire de Tito et nommé ambassadeur auprès de Sa Sainteté le pape Grégoire XIII en 1572, ce qui semble exclure la réalisation de son portrait par Santi di Tito à Florence en 1574. Quant à Simone Corsi (8 décembre 1508 - 31 mars 1587, élu sénateur en 1556), son anniversaire semble trop proche de la fin de l'année pour permettre la livraison de son portrait en 1574.
L'hypothèse Bartolomeo Panciatichi nous semble la plus intéressante, d'autant plus qu'il a posé vers 1545 pour un célèbre portrait de Bronzino (dernier tableau de la galerie) dans lequel on retrouve un certain nombre de traits caractéristiques communs.
S'il est toujours difficile de reconnaître un ami sur une photo prise trente ans plus tôt, il est certainement encore plus difficile de reconnaître un inconnu, représenté par deux peintres différents à trente ans d'intervalle.
On reconnaît cependant la forme du nez, les pommettes assez hautes, les sourcils finement arqués et la même position de l'oreille dans les deux portraits, malgré la différence de pose, plus frontale chez Bronzino. On retrouve également la même barbe bifide, blanchie par le temps.
On peut se demander si l'élégant chapeau du portrait de Bronzino ne cache pas une calvitie naissante. Le béret posé sur la table trente ans plus tard pourrait alors être interprété comme un autre élément naturaliste, le modèle s'acceptant tel qu'il est et acceptant de donner une image la plus proche possible de la réalité physique.
Enfin, il est intéressant de comparer les deux expressions, et l'évolution entre le regard distancié et interrogateur du jeune homme peint par Bronzino et le regard intense et légèrement angoissé de l'homme âgé peint par Tito.
6. Quelques informations biographiques sur Bartolomeo Panciatichi
Né le 21 juin 1507 à Lyon, où son père avait des intérêts commerciaux, le jeune Bartolomeo entre comme page à la cour de François Ier. Ses liens avec la France sont destinés à durer, puisque Cosimo I+I nomme plus tard Bartolomeo ambassadeur en mission diplomatique auprès du roi qu'il avait autrefois servi, puis auprès d'Henri II.
Bartolomeo étudie à Padua entre 1529 et 1531, puis à Lyon, où il entre en contact avec les milieux réformateurs français. En 1534, Bartolomeo épouse Lucrezia di Gismondo Pucci et le couple s'installe à Lyon, ne revenant à Florence qu'à la fin des années 1530. Les voyages entre Florence et la France sont documentés en 1539, 1547, 1549 et 1552, mais ils étaient sans doute plus fréquents. L'intérêt du couple Panciatichi pour les doctrines de la Réforme leur a valu d'être jugés pour hérésie luthérienne en 1552 et de devoir se rétracter publiquement. Ils ont adhéré à une stricte orthodoxie catholique après leur abjuration.
Bartolomeo Panciatichi a développé des contacts assez étroits avec le monde littéraire, qui ne se limitait pas à Florence, comme en témoigne son amitié avec Pietro Aretino, établi à Venise. Connu de ses contemporains principalement comme poète latin, Bartolomeo rejoint l'Accademia degli Umidi le 2 janvier 1541, quelques semaines avant Bronzino, et peu avant que le groupe ne devienne l'Accademia Fiorentina. Son portrait fait partie d'un groupe de cinq tableaux commandés par Bartolomeo à Bronzino entre 1540 et 1545 : trois scènes religieuses, deux Saintes Familles et un Christ crucifié inspirés par des idées réformistes, et deux portraits de lui et de sa femme.
Nommé sénateur en 1567, Bartolomeo Panciatichi poursuit ensuite une carrière politique, devenant commissaire de Pistoia en 1568 et de Pise en 1578.
Le choix d'un livre comme seul accessoire dans son portrait par Santi di Tito est doublement émouvant : il évoque évidemment l'intellectuel, mais la présence de fermoirs sur les côtés indique qu'il s'agit probablement plutôt d'un livre religieux et témoigne de sa profonde foi chrétienne.
La majesté de ce portrait est rehaussée par son encadrement dans un magnifique cadre à cassettes en bois doré de la fin du XVIe siècle, qui est probablement son cadre d'origine.
L'identification de l'auteur de ce portrait comme étant Bartolomeo Panciatichi ouvre un champ d'analyse fascinant. S'il est tout à fait exceptionnel d'avoir deux portraits d'un homme de la Renaissance peints à moins de 30 ans d'intervalle, le parcours de Santi di Tito, qui s'éloigne des séductions du maniérisme pour aller vers des images plus réalistes, suit l'évolution personnelle du modèle. De l'apparence hautaine et séduisante d'un homme d'une trentaine d'années, il devient un vieillard qui affiche devant nous sa pleine humanité, malgré son pouvoir politique.
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