Alex Prager

Act I, Scène 3

2016

Influencé par les romans de gare et les thèmes cinématographiques, le photographe et cinéaste autodidacte Alex Prager crée des images saisissantes, parfois dérangeantes, peuplées d'une galerie de personnages dynamiques. Les mondes hyperréalistes qu'elle crée sont remplis de mélodrame humain, comme le personnage rétro de la "demoiselle en détresse" qui apparaît régulièrement dans les scènes aux couleurs vives et à l'éclairage dramatique de Prager. Avec des influences allant de David Lynch à Alfred Hitchcock, en passant par William Eggleston, Cindy Sherman et Gregory Crewdson, Prager fait référence à l'esthétique vivante du cinéma et de la photographie américains du milieu du vingtième siècle. En associant des photographies à ses films dans le cadre de sa pratique, Prager présente un monde étrange et alternatif où l'on se pose plus de questions que l'on n'y répond.