Giuliano Bekor

« M51 » (FRAMED) Photographie 60" x 60" pouces Édition de 10 par Giuliano Bekor

2012

Giuliano Bekor, photographe de renommée internationale, possède un portfolio qui comprend des travaux dans les domaines de la mode, de la beauté, des célébrités, de la publicité et des beaux-arts. Les photographies de Giuliano ont fait l'objet d'articles dans les plus grandes publications du monde entier, et sa liste de clients comprend un nombre infini de leaders du secteur de la beauté, d'agences de publicité, de célébrités, de producteurs et d'artistes. Avec 30 ans d'expérience dans le secteur, Giuliano a perfectionné son métier jusqu'à atteindre un niveau d'expertise exceptionnel. Composé de lumière, de couleur, d'espace et de forme, Giuliano concrétise dans son travail les idées conceptualisées dans son imagination. Vivant actuellement entre New York et Los Angeles, Giuliano est souvent en mouvement, voyageant pour le travail et l'inspiration. Toujours aussi visionnaire, il n'a de cesse d'exprimer son style frais et nuancé. Pour Giuliano Bekor, une photographie est une image qui naît consciemment, composée de lumière, de couleur, d'espace et de forme. Comme un peintre, il fait des croquis, affinant ses idées au stylo et au crayon bien avant le déclenchement de l'obturateur. L'appareil photo n'est qu'un moyen d'arriver à ses fins, une façon de faire un enregistrement visuel palpable d'une idée qui germe dans son esprit, qui prend forme grâce à sa main et qui se résout à travers son œil lorsqu'il regarde à travers l'objectif. Son sujet est le corps humain, presque toujours nu. Ces images plongent dans la splendeur du corps - comment il peut exprimer le sens profond de ce que nous sommes. Les membres, les torses, les muscles et les os sont exposés comme s'ils étaient sculptés dans une pierre souple et brillante qui se plie et se tord. Nombre de ces photographies présentent des sujets posant avec les yeux masqués, le visage couvert. Si l'on regarde de près, dit M. Bekor, on constate que le corps est une fenêtre sur l'âme au même titre que les yeux. C'est une galerie de l'âme gravée dans les formes que nous prenons dans le monde physique. Par un contraste exagéré entre le clair et l'obscur, le lisse et le texturé, le vaporeux et le tactile, Giuliano filtre délibérément le superflu. L'appareil photo capture l'image, mais pour Bekor, chaque exposition est une transformation - de lui-même, de ses sujets et de nous. Il s'enfonce dans un terrain difficile, plein de tensions : masculin/féminin, héroïque/crucifié, impudique/honteux, éternel/flétri. L'intensité des détails, la perfection féroce et exquise des corps eux-mêmes, l'engagement indéfectible et scrupuleux de l'objectif, annulent toute prétention à la politesse. Confrontés, nous sommes sommés de regarder. Nous devons donc le faire. Et nous le faisons. Et nous faisons l'expérience des belles formes humaines que nous habitons et du langage silencieux et éloquent qu'elles parlent.