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Portrait d'une femme, daté de 1837

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Charles Cordier
Portrait d'une femme
vers 1860

120 000 €TVA incluse

À propos de cet article

Portrait d'une femme par Charles CORDIER (1827-1905) Un rare buste en marbre blanc de Carrare et de l'onyx pour le drapé Signé au verso " C.I.C. ". Présenté sur un socle arrondi en marbre blanc France vers 1860 hauteur 59 cm largeur 44 cm profondeur 22 cm Si Charles Cordier est surtout connu pour ses sculptures ethnographiques, il est aussi l'un des grands portraitistes du Second Empire. Parmi les 612 œuvres de son catalogue raisonné, 102 sont des portraits d'apparat commandés par l'intelligentsia française. Notre buste associe le marbre à l'onyx que Cordier utilisait pour ses travaux ethnographiques. Biographie : Henri Joseph Charles Cordier, dit Charles Cordier (1827-1905) est un sculpteur français dont les sujets sont représentatifs du style orientaliste et de l'éclectisme propres au Second Empire. Fils d'un pharmacien, Charles Cordier entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1846. Mais il n'y reste pas longtemps, car la même année il entre dans l'atelier de son maître François Rude. Il y fait alors la rencontre décisive d'un ancien esclave soudanais affranchi devenu mannequin professionnel, Seïd Enkess, dont il réalise le buste en deux semaines. C'est le début de son travail ethnographique. Son genre avait la pertinence d'un sujet nouveau, la révolte contre l'esclavage, l'anthropologie à sa naissance. Dès lors, il produit une grande quantité de statues orientalistes, en particulier des bustes. Dès l'année de l'abolition de l'esclavage en 1848, Charles Cordier réalise plusieurs séries de portraits de Saïd Abdallah, de la tribu Mayac, Royaume du Darfour ou "Nègre de Tombouctou" ou "Nègre de Nubie". La reine Victoria a acquis ce bronze lors de l'Exposition universelle de 1851. À partir de 1851, il sculpte une série de bustes d'une Vénus africaine. Ses propositions au Salon de 1853 font sensation. Avec ses bustes en bronze d'un homme et d'une femme mongols ou chinois (1853), il cherche à obtenir des effets de polychromie plus riches, tendance à laquelle il restera désormais fidèle, d'où de nouveaux bustes africains colorés comme le célèbre "Nègre du Soudan" (entre 1856 et 1857), acquis par Napoléon III en 1857, conservé à Paris au musée d'Orsay. En 1855, son envoi de deux Chinois en bronze doré, argenté et émaillé à l'Exposition universelle de Paris est très remarqué. Il utilise le marbre de Paros, l'onyx taillé pour les draperies, les émaux sur cuivre, l'argent, l'or. Charles Cordier a teinté le marbre de Carrare selon différents procédés et utilisé des pierres semi-précieuses, tout en modelant dans un style classique. Grâce à des subventions accordées par le gouvernement, l'artiste a pu étudier in situ pour "fixer les différents types humains qui sont en train de se fondre dans un seul et même peuple". Il voyage en Italie, en Algérie (1856), en Grèce (1858) dans l'archipel des Cyclades et en Égypte (1866 et 1868). Au Salon de 1857, Charles Cordier expose 18 bustes, dont douze études d'Algériens, la plupart en bronze. Il perfectionne la polychromie de ses œuvres en envoyant au Salon de 1863 le buste d'une " Juive algérienne " en bronze émaillé, onyx et porphyre ; en 1864 un " Jeune mulâtre " en bronze, émail et onyx ; en 1866, la statue grandeur nature d'une "Femme arabe" en bronze, émail et onyx, acquise par l'impératrice Eugénie pour son musée chinois de Fontainebleau ; et en 1867, le buste d'un "Fellah" en bronze, or, argent, turquoise et porphyre. En 1860, refusé par un jury de sculpture indigné, il fait appel au surintendant Émilien de Nieuwerkerke, à la princesse Mathilde et à Napoléon III lui-même. L'empereur, pour temporiser, le décore. Mais son œuvre abondante ne se limite pas aux représentations ethnologiques. Charles Cordier réalise plus classiquement des bustes de personnalités comme ceux de l'amiral Courbet (1885 et 1886), du général Fleury (1863), ou de ses proches, ainsi que des sculptures religieuses comme une Vierge du XIIe siècle (1889), ou des Vénus et autres Prêtresses. Pour les grands chantiers parisiens du Second Empire, Cordier participe à ceux du palais du Louvre, de l'Opéra Garnier et de l'hôtel de ville. Charles Garnier a également réalisé, entre autres, le Monument au maréchal Gérard (1856, Verdun), le Triomphe d'Amphitrite (1861), la statue de Jean-Baptiste pour la tour Saint-Jacques à Paris (vers 1854), ou encore les cariatides de l'Harmonie et de la Poésie de la cheminée ouest du grand foyer du Palais Garnier à Paris (1872). La ville du Caire conserve son Monument à Ibrahim Pacha, une statue équestre qu'il a créée en 1872. Pour le Mexique, Charles Cordier réalise vers 1872 un Monument à Christophe Colomb, flanqué aux angles de quatre statues de dominicains et franciscains ayant contribué à sa mission divine, les bas-reliefs ornant le piédestal représentant des forêts vierges et la construction d'une cathédrale. Charles Cordier est l'auteur de 617 œuvres répertoriées, dont 365 bustes ethnographiques et 103 portraits bourgeois. Il obtient une médaille de troisième classe au Salon de 1851, de deuxième classe en 1853, avec rappel en 1857. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 6 août 1860.

Créateur:
Charles Cordier (1827 - 1905, Français)
Année de création:
vers 1860
Dimensions:
Hauteur : 59 cm (23,23 po)Largeur : 44 cm (17,33 po)Profondeur : 22 cm (8,67 po)
Support:
Marbre
Mouvement et style:
École française
Période:
1860-1869
État:
Adresse de la galerie:
PARIS, FR
Numéro de référence:
Vendeur : N.80021stDibs : LU2514216234902

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