Aimé-Jules Dalou
Désespéré

Name: Désespéré
Brand: Aimé-Jules Dalou
Price: 8587.96 CHF
Availability: InStock
Rating: 5 (4 reviews)

9 000 €TVA incluse

Expédition

Recherche du devis...

La promesse 1stDibs :

Garantie d'authenticité,

Garantie de remboursement,

Annulation sous 24 heures

À propos de cet article

Désespéré par Jules DALOU (1838-1902) Sculpture en bronze à la patine brun-vert foncé nuancée Signé sur la base " Dalou " Coulée par " Susse Frères Editeurs Paris " (avec la marque de la fonderie) France modèle créé à la fin du 19e siècle moulage vers 1910 hauteur 19,7 cm largeur 8,5 cm profondeur 13 cm Modèle similaire reproduit dans " Jules Dalou, le sculpteur de la République ", Exposition présentée au musée du Petit Palais, Paris, 2013, page 408, n°331. Biographie : Aimé-Jules Dalou, dit Jules Dalou (1838-1902) est un sculpteur français, né d'artisans gantiers protestants, élevé dans la laïcité et l'amour de la République. Jules Dalou est très jeune doué pour le modelage et le dessin, ce qui lui vaut d'être remarqué par Jean-Baptiste Carpeaux, qui le fait entrer en 1852 à la Petite École, future École nationale des arts décoratifs de Paris. En 1854, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris, où il étudie la peinture dans l'atelier d'Abel de Pujol et la sculpture dans l'atelier de Francisque Duret. Il commence à gagner sa vie en travaillant pour des décorateurs et se lie d'amitié avec Auguste Rodin. Dalou réalise ensuite des sculptures décoratives pour des bâtiments situés sur les grandes avenues parisiennes, comme l'hôtel de la Paiva, sur l'avenue des Champs-Élysées. Il se présente mais échoue quatre fois au concours du prix de Rome, mais expose au Salon de 1869 son "Daphnis et Chloé" et le "Brodeur" au Salon de 1870, deux pièces acquises par l'État français. Dalou a eu un enfant, Georgette, une fille née avec un handicap mental. C'est pour assurer le financement de l'hébergement à vie de sa fille à l'Orphelinat des Arts, que Dalou a légué les fonds de son atelier à cette institution. Après la semaine sanglante de mai 1871, Dalou, sa femme et leur fille sont menacés comme communards, contraints à l'exil et demandent l'asile. Ils rejoignent alors l'Angleterre et sont accueillis par ses anciens camarades de la Petite Ecole, le peintre Alphonse Legros. Avec Legros, très introduit dans la Cité, il réalise une série de statuettes en terre cuite inspirées de la paysannerie boulonnaise ou de sujets intimes (lectrices, berceuses), et des portraits de l'aristocratie anglaise. Devenu professeur de modelage à la National Art Training School, son influence a été déterminante pour de nombreux sculpteurs britanniques. Il reçoit des commandes pour une fontaine publique en marbre intitulée "Charity" (1877) près du Royal Exchange à Londres, et un monument dédié aux petits-enfants de la reine Victoria situé dans la chapelle privée de Frogmore au château de Windsor. En mai 1874, le Councill de guerre de Paris le condamne par contumace aux travaux forcés à perpétuité. Ayant refusé de demander grâce, ce n'est qu'en mai 1879 qu'il est amnistié et que sa famille rentre enfin d'exil. Son groupe "Le Triomphe de la République", initialement prévu pour la place de la République à Paris, est finalement érigé sur la place du Trône, rebaptisée place de la Nation en 1880. Dalou a consacré vingt ans à la réalisation de ce monument. Les années 1881 et 1882 sont difficiles, mais le Salon de 1883 le révèle enfin au public français. Il y expose ses deux hauts-reliefs : "La fraternité des peuples" et "Mirabeau répondant à Dreux-Brézé", pour lesquels il reçoit la médaille d'honneur. Fuyant le monde et vivant en famille, Dalou s'est engagé dans un travail considérable et de nombreuses commandes privées et publiques. Pour l'Exposition universelle de 1889, a été inauguré sur la place de la Nation le plâtre du "Triomphe de la République" commandé par la ville de Paris en 1879. Bien que la version en bronze du groupe ait été inaugurée en 1899, cette œuvre a remporté le grand prix de sculpture de l'exposition. Dalou quitte la Société des Artistes Français en 1890 pour exposer à la Société Nationale des Beaux Arts, dont il est membre fondateur avec Ernest Meissonier, Auguste Rodin et Pierre Puvis de Chavannes. Chevalier de la Légion d'honneur en 1883, promu officier par le président Carnot en 1889, il est élevé au grade de commandeur du même ordre en 1899 par le président Loubet lors de l'inauguration du monument du "Triomphe de la République".

Créateur:
Aimé-Jules Dalou (1838 - 1902, Français)
Dimensions:
Hauteur : 19,7 cm (7,76 po)Largeur : 8,5 cm (3,35 po)Profondeur : 13 cm (5,12 po)
Support:
Bronze
Mouvement et style:
École française
Période:
Fin du XIXe siècle
État:
Adresse de la galerie:
PARIS, FR
Numéro de référence:
Vendeur : N.6280X1stDibs : LU2514215853812

Plus d'articles de ce vendeur

Tout afficher

La chanson

Par Félix Charpentier

La chanson par Félix CHARPENTIER (1858-1924) Sculpture en bronze à patine brun foncé très nuancée Signé sur la base " Félix Charpentier " Coulée par "E. Colin & Cie Paris" (marque ...

Catégorie

Début du 20ème siècle, École française, Sculptures - Nus

Matériaux

Bronze

52 500 €

Apollo

Apollo par Pierre-Marie POISSON (1876-1953) Sculpture à patine vieil or foncé signé sur la base "P. Poisson" Coulée par Bisceglia (avec le cachet de la fonderie) France vers 1927 ...

Catégorie

années 1920, École française, Sculptures - Nus

Matériaux

Bronze

Pierre-Marie Poisson
Apollo, vers 1927

8 700 €

« Le miroir brisé »

Par Aimé-Jules Dalou

"Le miroir brisé" également appelé "La vérité méconnue". par Aimé-Jules Dalou (1838-1902) Bronze à patine brune très nuancée casting par SUSSE France vers 1910 hauteur 34 cm Modè...

Catégorie

Début du 20ème siècle, École française, Sculptures - Nus

Matériaux

Bronze

Aimé-Jules Dalou
« Le miroir brisé », vers 1910

18 500 €

Suggestions

Agosta

Par Patrick Brun

Patrick BRUN est né à Paris en 1941. Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur, il a commencé sa vie professionnelle en tant que professeur de mathématiques et de physique. Après ce...

Catégorie