Boucles d'oreilles pendantes Maison Gripoix

Maison Maison Gripoix - Boucles d'oreilles pendantes en forme de fleur transparente et rouge/orange en ton or. Toujours un classique et il sera toujours pertinent dans votre garde-robe. Ils sont si classiques mais avec une pointe d'originalité ! Guy de Maupassant a écrit une histoire célèbre sur un collier. L'histoire est celle d'une jeune mariée, jolie, intelligente, bien éduquée mais pauvrement dotée, qui doit épouser un petit fonctionnaire ; et qui souffre ainsi des limites de la vie avec un mari dépourvu de toute qualité exquise. Afin de divertir son épouse déprimée, le mari obtient un jour une invitation à un bal et donne à sa femme 400 francs qu'il avait économisés pour un fusil de chasse afin qu'elle puisse commander une robe appropriée. Cependant, lorsque la robe est prête, il apparaît clairement qu'elle manque de bijoux ; et il serait impossible d'assister au bal en ayant l'air si pauvre. La protagoniste se rapproche de sa riche amie d'enfance, avec qui elle a été élevée au monastère, et lui emprunte un collier en diamants. Le bal est un grand succès et elle est le centre d'attention. Cependant, lorsque la femme rentre chez elle, elle découvre qu'elle a perdu le collier. Pour cacher son faux pas à son amie, elle achète un nouveau collier identique à celui qu'elle a perdu. Pour le rembourser, la femme s'endette lourdement, ce qui, au fil des ans, la fait glisser de la bourgeoisie à la pauvreté. Dix ans plus tard, alors qu'elle a perdu sa belle apparence, la femme rencontre son ami sur les Champs-Élysées, qui a toujours l'air d'un homme... jeune, belle et riche. La protagoniste révèle à son amie toute l'histoire du collier, mais celle-ci lui répond avec étonnement que les diamants sont faux et qu'ils "coûteraient 500 francs au plus". La Maison Gripoix commence par une histoire dramatique. En 1869 (ou un an plus tôt, selon d'autres sources), la maître verrier parisienne Augustina Gripoix a commencé à fabriquer des répliques de perles et de cristaux ; elle a coulé du verre de différentes formes et couleurs et l'a inséré dans les cadres les plus sophistiqués. Elle a utilisé la technique de la pâte de verre, qui consiste à remplir une forme traditionnelle en céramique ou en qypsum avec des morceaux de verre multicolores et des substances adhésives spéciales, puis à les cuire dans un four pour obtenir des objets aux teintes fantastiques. Seule Augustina fabriquait ses cristaux en versant la pâte de verre fondue dans les moules de presse, sautant l'étape du four, ce qui lui permettait d'obtenir la pureté de la couleur, la transparence et la brillance. Elle a trouvé une méthode simple pour fabriquer de beaux bijoux et ainsi Les marquis, duchesses et princesses s'ennuient ... alors Madame Gripoix leur confectionne des répliques de leurs propres bijoux en cas de vol ou de perte, ou des bijoux insolites pour leurs nouveaux châles, colliers ou boas. La "bijouterie fantaisie" est apparue en grande partie grâce au travail de la Maison Gripoix. Augustina Gripoix a acquis sa notoriété dans les années 1890 lorsqu'elle a commencé à fabriquer des colliers que Sarah Bernhardt portait sur scène, puis des bijoux fantaisie pour la première maison de haute couture de Charles Frederick Worth. Plus tard, Paul Poiret, le plus grand couturier des années 1910, l'a contactée et elle a créé pour lui des bijoux sophistiqués de style oriental pour accompagner ses célèbres costumes orientaux basés sur l'esthétique des premières saisons russes de Diaghilev. La valeur des bijoux de fantaisie était désormais reconnue en tant que telle, et pas seulement à des fins d'imitation. Le goût des jeunes filles émancipées, qui gagnaient de plus en plus de liberté et d'opportunités, était satisfait par la bijouterie. Ainsi, en 1920, lorsque la fille d'Augustina, Susan, est devenue la chef de la maison, les perspectives de Gripoix sont devenues encore plus excitantes. Des filles aux cheveux coupés court et aux robes courtes passaient dans des voitures à toit ouvert, portant des bijoux plutôt que des diamants. Tout le monde commandait de la bijouterie à Madame Gripoix à cette époque, de Jeanne Lanvin à Jean Piguet, mais la meilleure relation que Madame Gripoix ait entretenue était certainement avec Gabriel Chanel. Il est bien connu que Chanel, adepte des grands bijoux avec de grosses pierres, a rendu la bijouterie super tendance. Chanel a apporté des copies de bijoux byzantins à Susanne Gripoix, et lui a demandé de réaliser des pièces dans le même style, en lui demandant : "Que tout le monde pense que ces bijoux ne sont pas nouveaux, mais trouvés quelque part sur un site de fouilles près de la rue Camborne". Elle était tellement satisfaite du résultat de sa commande qu'elle est restée une cliente fidèle de Gripoix pendant plusieurs décennies. C'est ainsi que le célèbre style byzantin des bijoux Chanel a pris vie, avec des croix de Malte en or ornées de grosses pierres multicolores, des bracelets assortis, des cabochons et des broches massives, qui font désormais partie de la collection Gripoix. Chanel aimait combiner des pierres naturelles et des pierres d'imitation dans un même article, par exemple elle combinait des perles naturelles et d'imitation dans un même collier. Gripoix les fabriquait de telle manière qu'il était impossible de faire la différence entre l'un et l'autre. Pour Chanel, Susanne Gripoix a fabriqué des perles en verre de forme irrégulière, imitant les perles baroques. Elles ont été émaillées dans ses ateliers avec de la nacre pour obtenir une partie de la brillance douce caractéristique des perles naturelles. . En tant que principal fournisseur parisien des maisons de couture, Gripoix a travaillé pour de nombreux créateurs : de Cristobal Balenciaga, Pierre Balmain et Christian Dior à Yves Saint Laurent, et plus tard pour Christian Lacroix et Marc Jacobs. Cependant, c'est la coopération avec Chanel qui a été la plus importante, tant pour Chanel que pour Gripoix. Aujourd'hui, Gripoix n'est plus une affaire de famille/entreprise, mais la Maison fabrique toujours des bijoux, bien que le style ait considérablement changé ces dernières années. Les bijoux sont devenus plus simples, plus graphiques et même minimalistes. En 2011, cependant, Gripoix et Catherine Baba...

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