Antiquités - Art nouveau

Original fenêtre ancienne en verre au plomb représentant "Batavia, Queen of the East" et les armoiries de Batavia, dans une porte en bois, exécution Atelier van Gebrand Glas 't Prins...

Magnifique paire d'urnes en cinabre sculpté de la fin du XIXe siècle, avec leur support d'origine en bois de rose sculpté à la main. Les urnes de 17 pouces de haut sont parfaitement ...

Pot à tabac ou pot à crayons bleu et vert dans l'engobe signé Frie Onnaing, vers 1890. Les deux poignées sont des têtes d'éléphant, décorées de maïs....

Emmanuel Villanis est issu d'une famille d'origine italienne. A partir de 1861, ses parents retournent en Italie pour s'installer dans le Piémont. Il avait fui l'Italie parce que la guerre d'indépendance avait éclaté, sous la menace de Napoléon Bonaparte. En 1871, l'artiste s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts Albertina de Turin ; il suit l'enseignement du sculpteur Odoardo Tabacchi (1831-1905). Dès la fin de ses études, son maître l'encourage à exposer : son buste Alda, par exemple, est présenté à Milan en 1881. En 1885, Villanis s'installe à Montmartre, un quartier de Paris qu'il ne quittera plus. La renommée de l'artiste repose sur sa production de figures féminines. Aïda, Judith, Dalila, Lucrèce, Cendrillon : son travail réunit les grandes héroïnes de l'opéra, de la littérature, de la mythologie et de la Bible. Villanis aborde également certains types - la Bohémienne, la Châtelaine ou la Parisienne - et plusieurs allégories, dont Peinture et Sculpture. Réalisées principalement en bronze, parfois en chryséléphantine, ses sculptures portent subtilement la marque de l'Art nouveau, notamment le lettrage du titre, qui orne régulièrement le socle. Son jeu sur les patines ajoute encore à la finesse du trait, faisant de Villanis l'un des sculpteurs majeurs de l'Art nouveau. En ce qui concerne la fonte des bronzes, il a travaillé principalement avec la Société des Bronzes de Paris et avec Eugène Blot...