Porte-clés ou porte-bijoux en céramique français du milieu du siècle dernier:: par Mithé Espelt:: vers les années 1960

Marie-Thérèse Espelt, mieux connue sous le nom de Mithé Espelt, a été une force dominante dans la céramique du milieu du 20e siècle en France. Mithé est connue pour ses modernes céramiques miroirs muraux, cendriers dorés et émaillés et autres objets ornés et boîtes, souvent ornés d'oiseaux et de couleurs vives. Elle préférait ne pas signer ses pièces et, par conséquent, une grande partie de son travail a été mal attribuée, notamment au céramiste français François Lembo.

Mithé a grandi en Camargue, en France. Le vaste réseau de son père comprenait le prix Nobel de 1904, Frédéric Mistral, et le peintre et décorateur parisien Jean Hugo. L'introduction précoce de Mithé dans une communauté d'artistes l'a incitée à étudier la sculpture et le dessin à l'école des Beaux-Arts à Montpellier en 1939. 

Les premières œuvres de Mithé ont attiré l'attention de la céramiste française Emilie Decanis et du distributeur de bijoux Charles Démery. Mithé installe un atelier de céramique dans l'Hôtel de Bernis à Lunel, où elle se fait rapidement connaître pour ses travaux de céramique et ses accessoires : miroirs, boîtes à bijoux et boutons. Démery fonde la boutique Souleiado, qui commence à diffuser l'œuvre de Mithé, attirant ainsi un public mondial.

L'auteur français Antoine Candau a écrit un livre rétrospectif sur la carrière de Mithé, intitulé Mithé Espelt, le luxe discret du quotidien, qui a contribué à mettre son héritage au premier plan tout en faisant la lumière sur son anonymat. Si Mithé était respectée par son cercle d'amis, le grand public commence seulement à comprendre l'immense talent qui se cache derrière sa carrière longue de plus de cinq décennies.

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