Grande horloge sculpturale David Marshall, Espagne, 1970

RECRÉER, RÉGÉNÉRER, RECYCLER Cinquante-quatre ans après ma première exposition, je suis toujours fasciné par le travail en trois dimensions - peut-être parce que je ne sais pas dessiner ou, plus probablement, parce que la sculpture m'impose une obligation subconsciente obtuse. C'est toujours une activité addictive et très satisfaisante malgré la charge de travail que représentent le moulage, le coulage, la soudure, le polissage, l'ajustement dans un environnement de travail difficile, avant la satisfaction finale de voir la pièce s'assembler comme on l'avait envisagé. Le fait d'être entouré de rochers, de rivières, de détritus de l'érosion, de la géomorphologie et de toutes les forces destructrices de la nature m'a inspiré un parti pris éclectique, très personnel et organique dans mon travail - une appréciation des formes aléatoires, des textures diverses et de toute la créativité inattendue du monde naturel, où aucune ligne n'est parfaite. Après avoir travaillé comme soudeur dans une usine de thermoélectricité dans les montagnes derrière Bogota en 1962, il a fait des études sur les métaux non ferreux chez British Oxygen et s'est installé en Espagne en 1965. Sa fascination pour les voyages et les cultures différentes l'a amené à sculpter en Thaïlande, à couler à Java, à souder au marteau au Rajasthan, à travailler l'argent à Bali et le bois au Ghana. La vie a été une merveilleuse courbe d'apprentissage grâce aux artisans du monde entier qui m'ont enseigné leurs compétences et techniques héritées, me conduisant à une fusion des matériaux et m'aidant à amplifier les possibilités créatives dans mon travail. À la " Space Gallery " de Denver, Colorado, j'exposerai une collection de mes dernières œuvres, apportées d'Espagne mais inspirées par de nombreuses visites dans vos magnifiques " Rockies ". Du 26 août au 1er octobre 2022