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Bronze de la fin du XIXe siècle intitulé "La Verité Meconnue" par Aimé-Jules Dalou

Name: Bronze de la fin du XIXe siècle intitulé "La Verité Meconnue" par Aimé-Jules Dalou
Brand: Aimé-Jules Dalou
Price: 9528.02 AUD
Availability: InStock
Rating: 5 (7 reviews)

À propos de cet article

Énigmatique étude en bronze de la fin du XIXe siècle représentant un nu féminin assis s'appuyant sur ses genoux, cachant son visage, sur une base rectangulaire naturaliste intégrale, signée d'un côté DALOU au-dessus du miroir fissuré (tourné vers l'arrière), le côté opposé marqué Susse Fres Edts, l'arrière avec la pastille Susse Freres flanquée des lettres H P et S. Le titre de ce sujet se traduit par "La vérité révélée" et fait référence à la jeune femme inconsolable d'avoir vu son vrai reflet dans un miroir, qu'elle a fait tomber et qui gît brisé sur le sol dur. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Hauteur : 14 cm Largeur : 12 cm Profondeur : 8 cm Condit : Excellent état d'origine. Circa : 1890 Fonderie : Susse Frères Paris Matériaux : Bronze SKU : 8790 À PROPOS DE Aimé-Jules Dalou (31 décembre 1838 - 15 avril 1902) est un sculpteur français, reconnu comme l'un des plus brillants virtuoses de la France du XIXe siècle, admiré pour sa perspicacité, son exécution et son réalisme sans prétention. Né à Paris dans une famille ouvrière d'origine huguenote, il est élevé dans une atmosphère de laïcité et de socialisme républicain. Il est l'élève de Jean-Baptiste Carpeaux, qui le parraine pour la Petite École, où il sympathise avec Alphonse Legros et Fantin-Latour. En 1854, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans la classe de François-Joseph Duret. Il combine la vivacité et la richesse de Carpeaux, car "il était, techniquement, l'un des plus éminents modeleurs de son temps", avec l'insistance académique sur les contours harmonieux et la familiarité érudite avec l'œuvre de Giambologna, Pierre Peters, Pierre Paul Rubens et d'autres. Dalou expose pour la première fois au Salon de Paris en 1861, mais il ne cache pas ses sympathies ouvrières. Sa politique entrave sa carrière sous le Second Empire : il se voit refuser à plusieurs reprises le prix de Rome qui ouvre la carrière des sculpteurs à de futures commandes officielles. Il commence à travailler pour des décorateurs et rencontre ainsi Auguste Rodin avec qui il noue une amitié. Il gagne tranquillement sa vie en réalisant des sculptures décoratives pour les structures qui bordent les nouveaux boulevards de Paris et en fournissant des modèles en cire pour des bijoux. Il épouse Irma Vuillier, une association qui le soutiendra tout au long de sa vie ; ils ont une fille, Georgette, qui est handicapée mentale et nécessite des soins constants. Le Daphnis et Chloé de Dalou, présenté au salon de Paris de 1869, est acheté par l'État. S'étant trop publiquement identifié à la Commune de Paris de 1871, en tant que conservateur du Musée du Louvre auprès de Gustave Courbet, il se réfugie en Angleterre en juillet 1871, d'abord chez son ami le peintre et graveur Alphonse Legros. Il s'est rapidement fait un nom en enseignant à la South London Technical Art School et à la South Kensington School of Art, également à Londres. Le gouvernement français l'a condamné par contumace à la prison à vie pour sa participation à la Commune. Au cours de son exil anglais de huit ans, l'association de Dalou avec la City & Guilds of London Art School, la National Art Training School et les artistes du mouvement New Sculpture a jeté les bases de nouveaux développements dans l'école britannique de sculpture post-classique. Il recommande également à son ami et collègue Édouard Lantéri de quitter la France pour l'Angleterre. Parallèlement, Dalou exécute une remarquable série de statuettes et de groupes en terre cuite, comme Une paysanne française et La liseuse, une série de femmes de Boulogne, comme Une femme de Boulogne racontant ses perles, et une série de bustes-portraits informels en terre cuite d'amis et de connaissances, rarement signés. Il a été chargé de réaliser la grande fontaine publique appelée Charity, érigée à l'arrière du Royal Exchange (1878), et pour la reine Victoria un monument à la mémoire de deux jeunes petites-filles dans sa chapelle privée à Windsor (1878). Il revient en France en 1879, après la déclaration d'amnistie, et produit plusieurs chefs-d'œuvre. Son grand relief de Mirabeau répondant à Dreux-Brézé illustrant une rencontre du 23 juin 1789, exposé en 1883 puis au Palais Bourbon, et le panneau très décoratif Fraternité sont suivis en 1885 du Triomphe de Silène. Pour la ville de Paris, il réalisa son œuvre la plus élaborée et la plus splendide, le vaste monument du Triomphe de la République, érigé après vingt ans de travail sur la place de la Nation, représentant une figure symbolique de la République, en haut de sa voiture, tirée par des lions menés par la Liberté, suivis par le Travail et la Justice, et suivis par l'Abondance. Il est en quelque sorte dans le goût de l'époque Louis XIV, orné, mais avec une poussée vers l'avant de l'ensemble et exquis dans chaque détail. Dalou, qui a reçu le Grand Prix de l'Exposition Universelle (1889), a été fait commandeur de la Légion d'honneur. Il fut l'un des fondateurs de la Société Nationale des Beaux-Arts et le premier président de la section sculpture. Dalou meurt à Paris le 15 avril 1902, à l'âge de 63 ans, et est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris. Son record d'enchères, établi chez Sotheby's le 21 mai 2014, est de 362 500 £ pour Boulonnaise Allaitant Son Enfant (une jeune mère boulonnaise nourrissant son enfant).

Créateur:

Aimé-Jules Dalou (Artiste)

Dimensions:

Hauteur : 14 cm (5,52 po)Largeur : 12 cm (4,73 po)Profondeur : 8 cm (3,15 po)

Style:

Art nouveau (De la période)

Matériaux et techniques:

Bronze,Moulage

Lieu d'origine:

France

Période:

XIXe siècle

Date de fabrication:

1890

État:

Usure conforme à l'âge et à l'utilisation.

Adresse du vendeur:

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