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Sculpture Art Déco signée Carlier

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À propos de cet article

Grande sculpture éclairante art déco vers 1930. Sculpture en terre cuite sur socle en marbre. Boule de verre opalescente bulle de savon. En parfait état et électrifié Longueur : 17,5 cm Diamètre : 15 cm Hauteur : 71 cm Profondeur : 10,5 cm Poids : 7 kg Sculpteur - vit à Paris né à Cambrai le 3 janvier 1849 et mort à Paris le 11 avril 1927 Joseph Carlier est né dans une maison de la rue de la Prison, à l'emplacement de l'actuelle mairie de Townes. Son père est coutelier et musicien à ses heures perdues. Il souhaite que son fils devienne architecte ou ingénieur des arts et métiers. Elève à l'école des Frères, il suivra les cours de l'école municipale de dessin sous l'œil attentif de ses professeurs Berger, père et fils. Son père, craignant les hauts et les bas de la vie d'artiste, n'était pas enthousiaste quant au choix professionnel de son fils. C'est avec le soutien de sa mère qu'il entre en 1864 dans l'atelier du sculpteur ornemaniste de Cambrai Lecaron, où il apprend le métier en sculptant les pierres de la cathédrale de Cambrai. A cette occasion, le jeune apprenti tombe d'un échafaudage et ne doit son salut qu'à la sangle de son sac qui le maintient suspendu au mât. Il se rend à Paris pour visiter l'Exposition universelle de 1867 qui le conforte dans sa vocation d'artiste. Ne recevant aucun soutien financier de ses parents, il doit faire des petits boulots et est embauché par un fabricant de meubles du Faubourg Saint-Antoine. Puis il retourne à Cambrai pour suivre les cours de l'école académique dans le Studio de René Fache. Élève studieux et appliqué, son professeur convainc les parents de Carlier de le laisser s'installer à Paris pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Il obtient une bourse de la ville de Cambrai en 1869 et est admis dans le Studio de Jules Cavelier. Le professeur dispense un enseignement rigoureusement académique. La guerre de 1870 interrompt ses études. Exempté du service militaire, il fait un voyage chez ses parents, puis rejoint les volontaires de Montrouge. Il connaît son baptême du feu aux avant-postes de Bagneux et Buzenval, voit tomber le peintre orientaliste Henri Regnault, reçoit lui-même trois balles et évite de justesse la perte de son bras droit. Proposé par son colonel pour la croix, il lui dira : "Donnez-moi la médaille, ça suffit". Il a reçu la médaille militaire par décret du 31 décembre 1871, sur le rapport du ministre de la Guerre. Il assiste aux événements de la Commune et part à la recherche d'autres horizons. Armé d'un pistolet et de quinze francs, il part pour l'Espagne, qu'il parcourt à pied pendant six mois. Il loue ses services en cours de route à des tailleurs de pierre. De retour à Paris, il rejoint le Studio de François Jouffroy, puis entre à l'Académie Julian dans le Studio d'Henri Chapu où il retrouve son ami de Valenciennes, Léon Fagel. N'ayant jamais cessé de s'intéresser à sa ville natale et membre de plusieurs associations, il siège au comité de reconstruction de Cambrai et participe à toutes les réunions parisiennes où les Cambrésiens sont présents. À sa mort, l'éloge funèbre est prononcé par le poète Dévigne, A. Dorchain et le maire de Cambrai G. Desjardins. Fernand Créteur lit sa biographie. Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse, près de ses beaux-parents. travaux En 1874, il fait ses débuts au Salon et expose ensuite chaque année. En guise de remerciement, il fait don de sa première œuvre importante à la ville de Cambrai. Il s'agit de la statue en pierre du chroniqueur cambrésien Enguerrand de Monstrelet, réalisée en 1876 et érigée dans un jardin public. Il a été détruit par les bombardements en 1944. En 1877, il conçoit sa statue de La Résurrection qui orne la tombe de sa belle-sœur au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Cette œuvre lui a été commandée pour un monument funéraire du cimetière de Recoleta à Buenos Aires, et il a accepté d'en faire une copie. Il expose Gilliat aux prises avec des pieuvres, ce qui lui vaut une deuxième médaille au Salon de 1879, puis Avant l'âge de pierre, ce qui lui permet d'obtenir une bourse de voyage et de se rendre en Italie en 1881. À Florence, il réalise l'esquisse de L'aveugle et le paralytique qui lui vaut la première médaille au Salon de 1883. En 1885, il demande, sans l'obtenir, un atelier au Mobilier national ou au quai de l'Alma pour ses travaux de sculpture. En 1886, il demande un bloc de marbre qui lui est refusé. En 1888, il reçoit une commande de sculpture pour la décoration de l'école industrielle de Roubaix pour l'Exposition universelle de 1889, qui n'aboutit pas. En 1889, après sa médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris, il décide de transformer son Gilliat qu'il expose au Salon de 1890. Son œuvre a été achetée par l'État pour le musée du Luxembourg. Devenu membre du jury du Salon des artistes français, il en fait réviser le règlement. Cette même année, sa demande d'œuvre sculptée sera classée sans suite puisqu'en 1889 il s'est vu acheter une statue au Salon pour la somme de 10 000 francs5. Une nouvelle demande en 1894 a obtenu la même réponse. A la fin du siècle, la ville de Condé-sur-l'Escaut le présélectionne, ainsi que Léonie Duquesnoy et Jules Louis Mabille, pour réaliser le Monument de la Clairon, l'actrice native de cette commune. C'est finalement Henri Gauquié qui réalise l'œuvre. Il sculpte la grâce féminine avec son chef-d'œuvre Le Miroir6, exposé à l'Exposition universelle de 1900. Cette statue représente le personnage de Chrysis dans le roman Aphrodite de Pierre Louÿs. La suite donnée à sa demande de travailler à une sculpture pour l'Exposition universelle de 1900, formulée en 1898, reste inconnue. Pour Condé-sur-Escaut, il réalise en 1907 le Monument au général Léon de Poilloüe de Saint-Mars, général français de division. En 1904, il remporte une souscription mondiale lancée pour la création d'un Monument aux Vilmorin, érigé en 1908 sur une place parisienne. Il est appelé à Alger en 1912 pour reproduire les traits du duc des Cars, le général de la conquête de 1830, ainsi que pour réaliser le médaillon du général Maurice Bailloud, le successeur du précédent conquérant, pour la réalisation d'une plaque de bronze. apposée sur l'obélisque du Mémorial de la Guerre de l'Armée d'Afrique, érigé sur les hauteurs de Fort l'Empereur, inauguré par le Gouverneur Général de l'Algérie Charles Lutaud, le 21 octobre 1912 et détruit à l'explosif pour la sécurité des habitants d'Alger en 1943. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il se consacre à l'œuvre des réfugiés du Nord et, en tant que président de l'Amicale de Cambrai, il se consacre pendant les quatre années du conflit, avec son ami Devignes, à l'aide aux populations du Cambrésis. Il s'est également consacré à l'aide aux populations du Cambrésis, chassées par la guerre. En 1916, le sénateur Paul Bersez remercie le ministre des Artistics pour l'achat d'une œuvre [Laquelle ?] de l'artiste. En 1918, Carlier demande au ministre des Beaux-Arts un poste d'inspecteur des Beaux-Arts et l'informe que certaines des statues en bronze placées dans les jardins de Cambrai ont été endommagées par les bombardements de mai 1944. Il a collaboré avec l'architecte Castex a un projet de fontaine monumentale pour la ville de Reims. Après la guerre, il réalise des bronzes de poilus dont certains exemplaires ornent les monuments aux morts, notamment la statue d'un soldat de la Grande Guerre portant sur son socle "On ne passe pas !" qui glorifie les combattants de Verdun.
  • Créateur:
  • Dimensions:
    Hauteur : 71 cm (27,96 po)Largeur : 15,5 cm (6,11 po)Profondeur : 10,5 cm (4,14 po)
  • Style:
    Art déco (De la période)
  • Matériaux et techniques:
  • Lieu d'origine:
  • Période:
  • Date de fabrication:
    1930
  • État:
  • Adresse du vendeur:
    NANTES, FR
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU7403234570732

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