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Edouard Vuillard
Interieur à la fenetre ouverte - Huile post-impressionniste d'Edouard Vuillard

c.1899

157 809,74 €
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À propos de cet article

Huile sur carton intérieur signée par le peintre français des Nabis Edouard Vuillard. L'œuvre représente une pièce avec une grande fenêtre, à l'extérieur de laquelle se trouvent des arbres dénudés. À l'intérieur de la pièce se trouvent trois chaises et un tapis à motifs sur le sol. Signature : Signé en bas à gauche Dimensions : Encadré : 20 "x13" Sans cadre : 13 "x6" Provenance : Prince Antoine Bibesco (1878-1951) - Envoyé spécial de la Roumanie aux États-Unis Piasa Encheres - Paris Lot n° 88 - 8 avril 2005 - Vendu 118 000 EUR prix marteau Acquis lors de la vente ci-dessus par Thomas Gibson Fine Art - Londres Acquis par le propriétaire précédent auprès de Thomas Gibson Fine Art - TEFAF Maastricht novembre 2005 La littérature : Cette œuvre est incluse dans le catalogue rasionne de l'œuvre d'Edouard Vuillard sous la Ref Volume II No. 172 - illustré et décrit L'accès à la raisonne en ligne est disponible sur le site du Wildenstein Plattner Institute. L'œuvre est décrite comme ayant été exécutée entre 1899 et 1904 par Antoine Salomon et Guy Cogeval. Édouard Vuillard fréquente le lycée Condorcet à Paris, où il se lie d'amitié avec Maurice Denis, Lugné-Poe et Ker-Xavier Roussel, qui deviendra son beau-frère. Il étudie dans l'atelier de Maillart, suit pendant six semaines les cours de Jean-Léon Gérôme à l'École des Beaux-Arts de Paris, puis ceux de William Bouguereau et de Robert à l'Académie Julian, où il se lie étroitement au groupe des Nabis (du mot hébreu signifiant "prophète"). Il rencontre Marcel Proust en 1902. À partir de 1908, il enseigne à l'Académie Ranson. En 1937, il est élu membre de l'Institut. Dans un premier temps, Édouard Vuillard peint de petits sujets, avec discipline et compétence, qualités qui font la réputation de la prestigieuse École française. Ses premières natures mortes (1888) sont étonnantes par leur détermination et leur subtilité. Son empathie pour l'objet l'avait déjà contraint à en adoucir l'apparence ; l'objet qui, par sa présence lumineuse ou brillante, restait le non-moi et la "chose représentée" pour tant d'autres. Une "intimité" s'est immédiatement développée entre le peintre et cet environnement modeste ; l'habiter chaque jour lui permet d'en célébrer la splendeur, et il restera son environnement préféré. Mais il alterne déjà les petits portraits et les natures mortes, qui sont reconnus pour leurs qualités naturelles et la dignité de leur ton : une combinaison rare chez un débutant. Vers 1890, sous l'influence indirecte de Paul Gauguin, toutes les certitudes dont s'étaient contentés les peintres autoproclamés Nabis s'effondrent soudain. Tout a été remis en question : le tracé linéaire du tableau et sa mise en couleur ; le choix du sujet et son aspect matériel ; sa fabrication et sa finalité. Les peintures de Vuillard à cette époque présentent des innovations surprenantes et audacieuses et une puissance arbitraire, que l'on attendrait 15 ou 20 ans plus tard, à l'apogée de la période fauve. Le souci d'une géométrie interne les distingue des études antérieures. Dès lors, les peintures sont basées sur les formes, les lignes et les couleurs. Vuillard fait des concessions. Il a réalisé un portrait ou un intérieur avec ses meubles et ses papiers peints, dans lequel évolue la famille qui l'habite. Traitées en aplats de couleurs et en camaïeux d'ocres, de rouges, de bleus et de jaunes safran, sans modulation, elles semblent préfigurer certains tableaux d'Henri Matisse et de Roger de La Fresnaye. En 1891, Édouard Vuillard peint une Elegant Lady, une silhouette vue de dos ; une longue forme verticale partant de la chevelure ornée de plumes brunes ; il y a une sorte de manteau rose, la jupe noire serrée et interminable, dressée devant une porte entrouverte, orange vif, dans un mur vert, d'où jaillit la lumière d'une autre forme verticale, jaune vif, qui se reflète en rouge sur le parquet aux pieds de l'élégante dame. Ce tableau répond à ses préoccupations concernant le moment actuel de la création "d'harmonies correspondant à notre sentiment" et, en vertu de sa structure presque géométrique, de son dessin entièrement dépourvu de détails, de ses effets de lumière et de ses harmonies de couleurs, préfigure très largement certains aspects du futur mouvement Abstraction et rappelle étrangement la dernière période de Nicolas de Staël. Trop souvent, Édouard Vuillard n'est admiré que dans son rôle d'harmoniste, de contemplateur serein qui allie un sens exquis des nuances, des rythmes et des valeurs à l'observation la plus fine. Ces recherches singulières, ces méditations tridimensionnelles incluant une table, un lit de camp métallique pliant, une figure allongée, un visage familier (souvent le sien) sont des prétextes ; elles permettent de mieux comprendre toute l'étendue de ses recherches, parfois frénétiques, qui sont à la base de son art. La fluidité naturelle du style s'appuiera sur une soumission de plus en plus lucide aux exigences techniques, et sur tout ce qui permet à l'œuvre de se développer et d'en saisir la richesse. En pleine période symboliste, comme Pierre Bonnard, avec qui il partage un temps son Studio, Vuillard reste fidèle aux intérieurs ordinaires, sans digresser vers l'étrange ou l'instable. Peintre de scènes intimes, il revient aux petits sujets, si malmenés à l'époque. Ses sujets sont empreints de tension, avec un fort sentiment de présence et de mystère. Rapidement, il abandonne les estampes que Dega et les Japonais (la simplicité de l'art et de la décoration japonaise exerce une forte influence en France à cette époque) avaient approuvées. Il tourne également le dos aux impressionnistes et à Gauguin, pour qui l'un des buts essentiels de la peinture était d'obtenir le maximum d'effets de brillance et de luminosité. Le penchant de Vuillard pour les harmonies moins intenses l'a conduit, à l'inverse, aux vertus franciscaines, à une sorte d'enrichissement par la pauvreté (vers la fin de sa vie, il changera d'attitude et "intensifiera" à nouveau sa palette). Pratiquant la technique de la détrempe (méthode de peinture sur plâtre avec des couleurs en poudre mélangées à de la taille ou autre colle soluble dans l'eau), découverte lors de la réalisation de décors de théâtre pour Lugné-Poe, Vuillard explore les effets suivants : mat et granulé, le degré d'opacité étant les traits distinctifs de son art. Très attiré par le théâtre, Vuillard réalise de nombreuses lithographies pour des programmes et des affiches. Il s'intéresse également aux arts décoratifs et peint des panneaux, des vitraux et des céramiques. Vers 1893, il commence à réaliser des "fresques d'appartement" pour Mme Desmarais, pour les frères Natanson avec des variations sur le thème des jardins publics (1894, neuf panneaux) ; également pour Claude Anet, le docteur Vaquez, Henri Bernstein, la galerie Bernheim-Jeune, la Comédie des Champs-Élysées. Simultanément, il fait jouer sa mère, qui a été son plus grand soutien tout au long de sa vie, dans des portraits représentant des scènes domestiques ordinaires. En 1899, il réalise un livre de lithographies Paysages et Intérieurs pour Ambroise Vollard. À partir de 1918, le style de Vuillard mûrit et il réalise des portraits de la haute bourgeoisie parisienne et des scènes d'intérieur dans une veine traditionnelle ; ces œuvres sont plus conventionnelles et académiques. Il y a tant de sérénité, de charme et d'harmonie dans l'œuvre de Vuillard ; cependant, ce qu'elle a coûté en efforts, en recherches et en anxiété est très souvent négligé. Mais l'extrême modestie de Vuillard a fait que ces aspects sont restés cachés, comme d'ailleurs une collection complète de son œuvre, découverte seulement à sa mort. Bien que très sociable, personne n'a protégé avec autant de sensibilité sa solitude contre les indiscrétions et les vanités de l'époque. Édouard Vuillard expose au Salon d'Automne à Paris en 1903 ; au Salon de la Libre Esthétique, à Bruxelles, en 1905. Il expose en solo - de son vivant, une rétrospective est organisée au musée des Arts décoratifs de Paris en 1938. À titre posthume, des expositions personnelles lui ont été consacrées : 1968, l'Orangerie des Tuileries à Paris avec Ker-Xavier Roussel ; 1971, l'Art Gallery of Ontario, à Toronto ; 1971-1972, le California Palace of the Legion of Honor de San Francisco et l'Art Institute of Chicago ; 1983, Graphisches Kabinett, Brême ; 1989, Brooklyn Museum, New York ; 1990, Les Intérieurs Intimes de Vuillard (a Gallery Art de l'Université de Yale, New Haven) et Phillips Collection, Washington, DC ; 1990-1991, rétrospective au musée des Beaux-Arts de Lyon, à la Fundacio Caixa de Pensions de Barcelone et au musée des Beaux-Arts de Nantes ; 2003, rétrospective au musée des Beaux-Arts de Montréal, à la National Gallery of Art de Washington, au Grand Palais de Paris et à la Royal Academy de Londres. Ses œuvres figurent également dans les expositions consacrées au groupe des Nabis : de 1891 à 1896, Peintres impressionnistes et symbolistes (" Impressionist and Symbolist Painters ") à la Galerie Le Barc de Boutteville ; 1897, 1898, Galerie Ambroise Vollard ; 1899, Post and Neo-Impressionists (" Post et Néo-Impressionistes ") à la Galerie Durand-Ruel ; 1900, 1902, Galerie Bernheim-Jeune avec Bonnard, Denis, et Félix Vallotton ; 1934, Gauguin, ses Amis, l'École de Pont-Aven et l'Académie Julian à la Galerie des Beaux-Arts ; 1943, Galerie Parvillée ; 1955, Bonnard, Vuillard et les Nabis au Musée d'Art Moderne de la Ville ; 1966, La Revue Blanche à la Galerie Maeght ; 1990, Au Temps des Nabis à la Galerie Hubert Berès. Son œuvre a également été exposée en province et à l'étranger : 1951, à la Kunsthalle de Berne ; 1967, au Musée des Beaux-Arts d'Agen ; 1983, à la Wildenstein Gallery de New York ; 1984, à la National Gallery of Art de Washington et à la Yale University Art Gallery de New Haven ; 1985, au Musée départemental du Prieuré de St-Germain-en-Laye. Fonds de musées et de galeries : Albi (Mus. Toulouse-Lautrec) : Portrait de profil gauche de Toulouse-Lautrec, dit au chapeau de feutre mou (1897) Amsterdam (Stedelijk Mus.) : Portrait en peau d'huile d'Henri de Toulouse-Lautrec, cuisson (1898) Berlin (National Mus.) : Looking out of the Window (deux œuvres) ; Model Bruxelles (MBA) : Deux écoliers (1894, panneau décoratif pour les "Jardins publics" pour Alexandre Natanson) Chicago (AI) : La chambre à coucher de Vuillard au Château de Clayes Cleveland (MA) : Sous les arbres (1894, panneau décoratif pour "Jardins publics" pour Alexandre Natanson) Cologne (Wallraf-Richartz Mus.) : Femme à l'armoire Dijon (MBA) : Pierre à fusil Glasgow (AG et Mus.) : Mère et enfant Grenoble (Mus. de Grenoble) : Femme au chemisier bleu (1915) Hambourg (Kunsthalle) : Vue du Binnenalster Houston (MFA) : Promenade (1894, panneau décoratif pour "Jardins publics" pour Alexandre Natanson) Karlsruhe (Staatliche Kunsthalle) : Misia au piano, Cipa à l'écoute Lausanne (MFA cantonal) : Portrait du Dr Widmer ; Madame Vuillard en train de coudre Londres (Courtauld Institute of Art) : Intérieur avec écran (1909-1910, huile/papier/carton) Londres (Collection TATE) : Jeune fille dans un intérieur (c. 1910, huile/planche) ; autres peintures et œuvres sur papier Lyon (MBA) : Misia à Villeneuve-sur-Yonne (c. 1897, huile sur bois) Marseille (Mus. Cantini) : Tramway (1908, pastel, gouache et colle sur carton) Moscou (MFA) : Enfants dans un intérieur New Haven (AG, Université de Yale) : Le point ; Cuisine (1892, huile sur bois) New York (Metropolitan MA) : Self-Portrait avec Waroqui (1889) ; Mère et sœur de l'artiste (1893) ; Figure assise devant une fenêtre New York (MoMA) : Mère et sœur de l'Artistics (1893) ; Brodeurs ou la tapisserie. Northampton, MA (Smith College MA) : Studio de couture (1893) Paris (BNF) : Deux belles-sœurs ; Table avec grand abat-jour ; À travers champs ; Paysages et intérieurs (gravure, Livre illustré Vollard) ; Projet pour le Rideau des Arts ; Enfants jouant (1897, lithographie) ; Sur le Pont de l'Europe (1898-1899, lithographie coloriée) ; La Cuisinière (1899, lithographie) ; Intérieur avec papier peint à motifs de roses (1899, lithographie) ; La Pâtisserie (1899, lithographie). Paris (Louvre, Collection S) : Reine Natanson Paris (Mus. d'Orsay) : Nature morte à la salade (c. 1887) ; Premiers pas (1894) ; Les jardins publics (1894, cinq panneaux dont "Petites filles jouant", "Examen croisé", "Nourrices", "Conversation", "Parasols rouges") ; Portrait de Félix Vallotton dans son Studio (1900) ; Déjeuner (c. 1903) ; Vase de fleurs (1904) ; Le Pouliguen, cargo à quai (c. 1908) ; Salle à manger rouge (c. 1908) ; Intérieur (c. 1910) ; Bibliothèque (1911) ; Bouquet de jonquilles (1912) ; Portrait de Geneviève Bernheim de Villers (1920) ; Portrait de Madame Bénard (1930) ; Sacré Coeur, vue de l'appartement de l'Artistics (1935) ; Réservoir d'eau aux Clayes (1936) ; Portrait de Claude Bernheim de Villers ; Portrait de Madame Vaquez ; Portrait de Madame Suzanne Després ; Portrait de Romain Coolus ; Après le repas ; Sommeil ; Autoportrait ; Au lit ; Portrait de Mme Jeanne Lanvin ; Portrait de Monsieur Arthur Fontaine ; Les jardins publics (six études, dessin). Paris (Mus. du Petit Palais) : La Bibliothèque (1896) ; Musique (1896) Richmond (MFA de Virginie) : La Chaise d'or (1906, huile/panneau) Rochester (Memorial AG, Université de Rochester) : Portrait de Lugné-Poé São Paulo (MA) : Robe avec motif de feuillage (huile sur toile) Seattle (AM) St-Tropez (Mus. de l'Annonciade) : Deux femmes sous la lampe (1892) Strasbourg (Mus. d'Art Moderne et Contemporain) : Autour de la lampe (1910) Stuttgart : Interior Washington, DC (NGA) : Femme à la robe rayée (1895, huile sur toile, panneau décoratif pour Thadée Natanson) ; Place Vintimille (1911, détrempe/papier/toile, écran à cinq panneaux) ; La Visite (1931, technique mixte/toile) Washington, DC (Collection Phillips) : Journal (1895) Winterthur (Kunstmus.) : Femmes dans un intérieur (1893) ; Intérieur avec chiffonnier Zurich (Kunsthaus) : Grand intérieur avec six personnages (1897) ; Chambre à coucher de Lucie Hille (la manucure) (vers 1907) ; Collines bleues
  • Créateur:
    Edouard Vuillard (1868-1940, Français)
  • Année de création:
    c.1899
  • Dimensions:
    Hauteur : 50,8 cm (20 po)Largeur : 33,02 cm (13 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
    Très bon état d'origine.
  • Adresse de la galerie:
    Marlow, GB
  • Numéro de référence:
    Vendeur : LFA05551stDibs : LU415314555392

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Il collabore ensuite à diverses publications en tant que dessinateur et chroniqueur, en commençant en 1876 par La Cravache, puis en collaborant aux journaux Le Journal Amusant, Le Figaro et L'Écho de Paris. Il découvre ainsi les différents mondes de la société parisienne - le monde du théâtre, des spectacles, de la littérature - et note avec malice les habitudes et les travers propres à chacun. Cela l'a conduit à suivre une voie très caractéristique de cette période, déjà observée dans les travaux de Steinlen, Caran d'Ache et Toulouse-Lautrec dans les revues La Pléiade, La Vogue et La Revue Blanche. Son œuvre dresse un portrait de la société de l'époque, non pas de manière strictement imitative mais sous la forme du "dessin-charge" ou de la caricature légère. En 1880, il illustre les Croquis Parisiens de J.-K. Huysmans. Si les journaux auxquels il collaborait ne lui laissaient pas suffisamment de liberté pour exprimer la causticité qu'il ressentait, la création du Courrier Français puis du Rire lui ont permis de donner libre cours à son éloquence particulière. Le scandale politico-financier de la faillite de la Compagnie Universelle du Canal Interocéanique en 1892 lui fournit un terrain d'observation privilégié des affairistes et des politiciens véreux qui nagent dans les eaux troubles du monde judiciaire. Il décide de rassembler ses dessins dans des albums thématiques qui constituent un tableau de la société de son temps : en 1892 L'Album Forain, La Comédie Parisienne, en 1893 Les Temps Difficiles, Nous, Vous, Eux et en 1897 Doux Pays. Dans l'affaire Dreyfus, Forain se range du côté des opposants à la révision du procès. En 1898-1899, il fonde avec Caran d'Ache la société Pss't ! qui deviendra un vecteur d'antisémitisme, plus féroce qu'habile, mais qui trouvera toujours son marché. Forain a également fondé la revue Le Fifre et a été l'un des membres fondateurs de la Société des Humoristes. De 1914 à 1920, il réalise pour Le Figaro une longue série d'illustrations sur la Première Guerre mondiale, dans lesquelles il oppose l'héroïsme des soldats sur le front à la lâcheté de ceux qui se dérobent à l'arrière-plan. Il se convertit alors à la religion et consacre les dernières années de sa vie à des sujets pieux dans lesquels il ne peut utiliser le pilier de son talent : son esprit caustique et même un certain degré de méchanceté. Il a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1893 et a reçu de nombreuses distinctions, dont l'élection à l'Institut de France. Outre ses nombreuses collaborations à des revues et magazines de l'époque, Forain a réalisé des eaux-fortes et 99 lithographies, dont quelques affiches. Certains des albums de dessins qu'il a publiés contiennent des séries : La Comédie Parisienne, une série de 250 dessins, et Les Temps Difficiles, une série de 99 dessins. Il a également illustré des œuvres littéraires, notamment : Les Pantins de Paris de Gustave Coquiot en 1920 et Les Tribunaux de Georges Courteline, 1931. Il a également collaboré à l'illustration de La Vraie Tentation du Grand Saint Antoine, 1880, de Paul Arène, de Chansons Fin de Siècle, 1891, de J. Oudot et de Montmartre Immortel, 1922, d'E. Bayard. Au début de sa carrière, Forain a peint des aquarelles inspirées de dessins japonais. La suite de sa carrière, quelque peu négligée, est celle de peintre et de pastelliste, parallèlement à son travail de caricaturiste. On pense que son admiration pour Manet et l'influence de Dega ont marqué sa technique expansive, son style incisif et le choix des sujets dans ses aquarelles au pastel et à la gouache, ses peintures à l'huile et les études intelligentes et colorées qui ont suivi, comme celles qui se déroulent dans les coulisses des théâtres, les cafés musicaux et les bars. Il expose avec ses amis impressionnistes Monet et Dega au Salon officiel en 1884 et 1885 et, selon certaines sources, également en 1879, 1880 et 1881. Expositions individuelles : 1956, Musée de Springfield, Massachusetts 1978, Musée Marmottan, Paris 1995, Fondation de l'Hermitage, Lausanne 1996, Jean-Louis Forain : Les années impressionnistes, Musée Van Gogh, Amsterdam 2003, Fondation Angladon-Dubrujeaud, Avignon 2003, Musée Yves Brayer, Les Baux-de-Provence Fonds de musées et de galeries : Aberdeen (AG et Mus.) : La Salle d'Attente (huile sur toile...
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