Belkis Ayon

Sans titre (Sikán con bastón). Sérigraphie

1991

Dans ses mystérieuses gravures monochromatiques, Belkis Ayón a exploré et subverti la fraternité religieuse afro-cubaine de l'Abakua à travers ses figures androgynes sans traits. Elle travaillait souvent en collagraphie, un procédé d'impression par lequel elle collait des matériaux de textures et d'absorptions variées sur une plaque de carton avant de les transférer sur le papier. Au cours de sa brève carrière, Ayón a exposé dans des villes telles que La Havane, New York, Berlin, New Delhi et Lima. Près de deux décennies après la mort de l'artiste en 1999, la pratique d'Ayón a reçu une nouvelle vague d'intérêt. Des rétrospectives de son travail ont été présentées dans des institutions majeures telles que le Fowler Museum, El Museo del Barrio, le Kemper Museum of Contemporary Art et le Museo Reina Sofía. Ses œuvres figurent dans les collections du Musée Ludwig, du Musée national des beaux-arts de La Havane, du Musée d'art contemporain de Los Angeles, du Musée d'art moderne, de la Norton Family Foundation et du Centre d'art contemporain Wifredo Lam.