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Robert Combas
Sérigraphie originale, édition limitée, signée à la main par Robert Combas

1990

À propos de cet article

"Adultery", 1990 Grande sérigraphie originale imprimée sur tissu, très rare et limitée Edition de 30 Artist Proof signée à la main par l'artiste à l'encre noire et accompagnée de son certificat d'authenticité. Numéro : EA - 30 EA (30 Artist Proof) ) Dimensions de la sérigraphie : 140 x 140 cm Très bon état. Imposante et importante monographie très illustrée, à la mise en page vivante, de l'un des artistes français les plus vendus sur le marché international de l'art contemporain. Une peinture colorée et très circonscrite, inspirée par la bande dessinée, le graphisme et l'art populaire, et ancrée dans l'imagerie du rock'n'roll depuis 1977. Le marché de l'art confirme que Robert Combas est, avec Pierre Soulages, l'artiste français vivant le plus titré. Au cours des deux dernières années, la valeur de ses œuvres a été multipliée par 5 , la preuve avec la dernière vente aux enchères Artcurial du 4 décembre 2019. Avec ses formes noires soigneusement cernées, ses visages sortis d'une bande dessinée et ses couleurs vives, cette œuvre qui traite l'adultère par la dérision correspond bien aux critères de la Figuration libre, un mouvement, né en 1979, autour de cet artiste lyonnais et de ses acolytes. S'appropriant avec désinvolture des images publicitaires, des bandes dessinées, de la science-fiction ainsi que de grandes œuvres de l'histoire de l'art classique, ces artistes rompent avec le sérieux de l'époque. C'est dans l'illustration et l'imagerie de style Épinal qu'il faut chercher le chaînon manquant pour comprendre l'art des Combas. Robert COMBAS poursuit une démarche unique depuis les années 1980. Ses représentations excentriques et puissantes du monde font de ce génie l'une des figures emblématiques de l'art contemporain français. L'œuvre de l'artiste fait aujourd'hui l'objet de nombreuses rétrospectives et expositions institutionnelles. L'enthousiasme des collectionneurs devient plus important à chaque nouvelle vente publique et sa cote grimpe ce qui confirme le caractère durable de l'art de Robert COMBAS. Il a apporté à l'aube des années 80 une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique depuis 1979 il est le créateur d'un mouvement que l'artiste Calle a appelé la Figuration Libre, mouvement comprenant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa. Les artistes de la figuration libre prennent, à travers leurs oeuvres, la "liberté" de faire "apparaître" toutes les formes d'art sans frontière de genre culturel et d'origine géographique, sans hiérarchie de valeurs entre haute et basse culture. "Ma peinture, c'est du rock". Ainsi se résume son œuvre Robert Combas artiste lyonnais né en 1957. La musique rock déjantée fonde véritablement son rapport à la peinture. Son travail, inspiré par les graffitis et les bandes dessinées, est à la fois décontracté et humoristique, drôle et sensuel. Tout juste diplômé des Beaux-Arts de Montpellier, son travail est reconnu par le monde de l'art. Il devient alors très vite le chef de bande du mouvement de la Figuration Libre inventé par Ben. Pour l'artiste, la Figuration libre " c'est faire le plus possible ce que l'on veut le plus personnellement le plus librement ". Et cette liberté se manifeste dans la variété des thèmes abordés, que l'on retrouve dans chaque détail de ses œuvres. Il peint la réalité, mais retravaille aussi des dessins académiques. Ensuite, il se révèle être un sujet trop sage, trop décent. Peinture faite de libertés, elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leur petit bonheur, de leur petitesse, de leur grandeur... Elle s'inspire du rock dont l'artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d'enfance, des manuels scolaires de tout ce qui rend une culture populaire accessible à tous. Ces peintures sont un schéma de couleurs des formes du corps et du visage. Il intègre des bas-reliefs médiévaux de personnages végétaux et des scarifications d'Arcimboldo. Chaque œuvre est un monde en soi. Chacun raconte une histoire de la vie quotidienne ... stupidité violence amour haine. Combas n'est pas prisonnier d'une forme de peinture, son travail est en perpétuelle évolution... évolution qui fait l'objet d'une première grande rétrospective au musée d'art contemporain de Lyon. " La recherche du sentiment, le sentiment c'est le rythme, c'est le batteur fou dans la jungle et les danses vaudou, c'est les Rolling Stones qui copient les vieux morceaux des noirs, des bluesmen, et sans le vouloir, créent une nouvelle musique, c'est un peu comme ça pour la peinture, avoir le rythme (sentiment) des écritures et peintures chinoises, arabes et méditerranéennes, ma peinture c'est le rock ". "La figuration libre est une peinture qui ne renie pas ses instincts primitifs et son désir de culture. Comme Jules Vernes, sans sortir de chez moi, je suis allé à Tombouctou. "Robert Combas En 1982, la première exposition personnelle de l'artiste a lieu à Paris. La même année, il expose à la galerie d'Amsterdam et en 1983, sa première exposition personnelle a lieu à la galerie Leo Castelli à New York. Après de nombreuses expositions, dont sa première grande exposition personnelle à l'ARCA de Marseille en 1984, en 1985 la rétrospective au musée de l'abbaye Sainte-Croix des Sables-d'Olonne, plus tard au Gemeente Museum de Helmond aux Pays-Bas et en 1986 au Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne. C'est également en 1985 qu'a eu lieu l'exposition "5/5 : Free Figuration, France - USA" au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. En 1986 à Vancouver. En 1987, exposition personnelle de l'artiste au CAPC - Musée d'Art Contemporain de Bordeaux, qui sera ensuite présentée au Stedlijk Museum d'Amsterdam. En 1990, il y a une exposition à la galerie Beaubourg et " La guerre de Troie ", " Combas - Toulouse-Lautrec " au centre culturel de l'Alibigeois et au musée Toulouse-Lautrec d'Albi, à la galerie Beaubourg et " Les saints " à la galerie Yvon Lambert, " La mauvaise réputation ", peintures autour de Georges Brassens et "Aquestecop ", peintures de 1977 à 1991 présentées au musée Paul Valéry de Sète en 1992, " Du simple et du double " au musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 1993, " Peintures récentes " à l'Institut français du Royaume-Uni, à Londres et " L'art italien " exposition itinérante en 1994, " Musique et touti couinti ", exposition présentée à la Fondation Coprim à Paris, "Premiers travaux", exposition "Peintures primitives portugaises" à la galerie 1991 de Lisbonne en 1995, "Tache de lait, tashi deleks", Chapelle des Jésuites de Chaumont, "Les fantaisies héroïques de Robert Combas", Sérignan en 1996, "Diou mé damné Macarel, une rétrospective"au vil les Tamaris et "Coquin de Sort, ça continue", au Fort Napoléon à La Seyne-sur-Mer en 1997, exposition "Combas" à Merat, Italie, "Entre deux guerres"à l'Historial de la Grande Guerre, Péronne, au Musée de l'érotisme, Paris en 1998, "Dessins de toutes les époques", Centre du Monde, Nice, "Originibus pictuare : les origines de la peinture ", Sarlat, " Tronches de vêtements ", Espace Cardin, Paris en 1999, " Marylin-Combas " exposition organisée simultanément par la galerie Charlotte Moser à Genève, la galerie Dewart à Bruxelles et la galerie Rachlin-Lemarié à Paris, "Maï Aqui ", musée Paul Valéry de Sète en 2000, " Les années chaudes ", couvent des Cordeliers, musée de Châteauroux, " King Size ", exposition sur Elvis Presley. au MIAM, Sète en 2001, " En avant la musique ", Palais Bénédictine, Fécamp, " Mots d'oreille ", organisé par la Galerie Guy Pieters, Venise en 2005, " Tatouages académiques et Vénus de Venise ", Fine Arts Kapopoulos, Athènes, " Combas-Kijno Cross Works ", Hélène Trintignan Gallery, Montpellier, " Retour aux sources ", Hélène Trintignan Gallery, Montpellier, "Academic Tattoos ", Galerie Guy Pieters, Knokke-le-Zoute, " Savoir Faire " , exposition rétrospective, Seoul Museum of Art en 2006, " Savoir Faire ", exposition rétrospective, Kyongnam Museum of Art en Corée, " Joker ", exposition à la Die Galerie, Frankfurt, puis à la Modenarte Galleria, Modena, " Combas à Saint -Vincent ", Church of St. Vincent, Mérignac, " Cinéphage à gogo ", Centre d'art La Malmaison, Cannes, " Expoésie ", festival de poésie, musée de Périgueux en 2007, et plus encore... La conclusion s'impose d'elle-même : dans le dernier quart du XXe siècle, Combas a également pris le risque de rompre avec les théories et les pratiques de l'art de ses contemporains. Il lui appartenait certainement d'ouvrir les yeux et d'obliger ses contemporains à les ouvrir après lui. La meilleure façon, en d'autres termes, de rétablir la vérité d'aujourd'hui. Les artistes comme le français Robert Combas, les américains Jean-Michel Basquiat, Keith Haring ou l'ivoirien Ouattara Watts popularisent une figuration libre. Les œuvres de Combas, Di Rosa, Basquiat ou Keith Haring semblent animées par une vague puissante et vivante. L'artiste français Ben insiste sur la nouveauté du courant en même temps qu'il en fixe les principales caractéristiques : " 30% de provocation anti-culture, 30% de Figuration libre, 30% d'art brut, 10% de folie. encore " (Entretien accordé à Jim Palette pour le journal Libération, 29 septembre 1981).
  • Créateur:
    Robert Combas (1957, Français)
  • Année de création:
    1990
  • Dimensions:
    Hauteur : 140 cm (55,12 po)Largeur : 140 cm (55,12 po)Profondeur : 3 cm (1,19 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
    le cadre présente quelques éclats très discrets sur les dernières photos zoomées. N'hésitez pas à demander plus de photos ou une vidéo.
  • Adresse de la galerie:
    Paris, FR
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU131915891912
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