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François-Edmé Ricois
Franois-Edme Ricois (1795-1881) Vue du château et de la ville de Chteaudun en France

1860

À propos de cet article

Franois-Edme RICOIS (Courtalain, 1795 - Mareil-Marly, 1881) Vue de Chteaudun Huile sur toile H. 65 cm ; L. 98 cm Signé et daté en bas au centre 1860 Franois-Edme Ricois, bien qu'il soit né à Courtalain dans le quartier d'Eure et Loir, a passé toute son enfance à Chteaudun où ses parents dirigeaient une rouennerie. Après des études de base à l'école primaire de la ville, sa famille l'a placé vers treize ans dans un bureau notarial. L'expérience n'est pas heureuse : alors qu'il copie ses rôles, le jeune employé décide de les illustrer de fleurs, d'animaux et de personnages. L'avocat estime que le dessin sur papier estampillé lui a coûté un peu cher et, avec un grand regret, il retourne le jeune Ricois à ses parents. Heureusement, ils connaissaient depuis longtemps le duc de Montmorency, seigneur de Courtalain, qui s'intéressait de près au jeune homme et l'a dirigé vers l'atelier d'un artiste renommé de ses connaissances, le peintre Gros. Mais l'artiste naissant est plus attiré par le paysage que par la peinture d'histoire ; également le 2 mars 1816, il entre dans la cole des Beaux-Arts et devient l'élève de Girodet, Charles Bourgeois et surtout de Jean-Victor Bertin, lui-même maître du Corot, dont il se nourrit des principes du néo-classicisme et les applique tout au long de sa vie avec une flexibilité intelligente dans ses vues de villes, de ports et de châteaux qui restent des témoignages précis et poétiques de la province française du siècle dernier. Selon les conseils de ses maîtres, Ricois a ajouté des travaux personnels en extérieur, voyageant dans toute la France et même en Suisse. Il a commencé au Salon en 1819 et a participé à celui-ci tout au long de sa vie, son dernier envoi datant de 1880, quelques mois avant sa mort. Il a reçu une médaille de deuxième classe en 1824. Ce succès l'a fait connaître et, à partir de lors, il n'a jamais cessé de participer à des salons parisiens et à diverses expositions provinciales, notamment à Douai, Lille, Toulouse et Cambrai, où il était encore medaliste. Il aurait sans aucun doute connu les plus grands honneurs de sa carrière, si un cruel deuil, la mort de sa jeune femme, Marie Constance Denin, qui s'est produite après quatre ans de mariage, n'avait pas bouleversé sa vie. Ayant été néurasthénique, il s'est installé à Nantes, y a fondé un atelier mixte et a formé de nombreux étudiants pendant de nombreuses années. Mais le démon de sa liberté le ramène rapidement et, à partir de 1834, il se consacre à l'étude des châteaux de la Loire. Ne cesse de voyager dans les quatre coins de la France, le peintre laisse une œuvre documentaire considérable dont il serait difficile d'établir le catalogue ; localement, il reproduit les principaux chteaux d'Eure-et-Loir : Chteaudun, Courtalain, Maintenon, Montigny-le-Gannelon, avec une prédilection pour les sites du sud du département. Sa technique est diversifiée : les paysages sont traités à l'huile, à l'aquarelle, au lavage, et il se consacre également au fixement du verre, un procédé en vogue au XIXe siècle. C'est à Mareil-Marly, près de Saint-Germain-en-Laye, où il avait acquis une propriété, que Ricois a passé la dernière partie de sa vie. L'environnement de Saint-Germain lui a fourni le matériel nécessaire à la réalisation d'un très grand nombre de peintures. Mais pour se répéter, l'artiste a rapidement perdu son originalité et son charme... Ayant atteint un âge avancé, à 77 ans, il a néanmoins obtenu des médailles de bronze lors de l'exposition internationale de Londres en 1875. C'était la dernière flamme de sa flamme. Il a vécu quelques années plus tard, mais sa vision affacieuse l'a obligé à abandonner les dernières esquisses qu'il réalisait encore. De son union est née une fille le 2 décembre 1830, Marie-Octavie Ricois, qui était elle-même peintre et enseignante de dessin. Source : - C. Lger : « Artistes dunois (XIXe - XXe siècles) », année 2005, pp 4/5 À propos du château de Chteaudun : D'une échelle spectaculaire, le château de Chteaudun a vu sa construction s'étendre sur quatre siècles . À partir de la fin du 12e siècle, Thibaud V, comte de Blois, a construit le château médiéval, encore visible aujourd'hui, et le dernier vestige du château médiéval. Deux siècles plus tard, le Chteau de Chteaudun est devenu la propriété de Jean d'Orlans, compagnon préféré de Joan d'Arc. Entre 1450 et 1468, il a construit l'aile du Dunois, un bâtiment principal de deux étages dont la disposition reflète le besoin de confort qui a suivi la guerre des centaines d'années. Il a également construit une chapelle gothique Sainte adjointe à la garde, conçue pour conserver les reliques du Christ. Le travail de construction a été achevé au XVIe siècle avec la construction d'une deuxième aile faisant face à la Loir, l'aile dite de Longueville, qui porte le nom de la famille qui l'a construite. La profonde originalité du Chteau de Chteaudun résulte du fait que le Moyen Âge y a progressivement disparu en faveur de la Renaissance, tout en rendant parfaitement coexistants les deux styles.
  • Créateur:
    François-Edmé Ricois (1795 - 1881, Français)
  • Année de création:
    1860
  • Dimensions:
    Hauteur : 65 cm (25,6 po)Largeur : 98 cm (38,59 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
    Parfait état. Nettoyé.
  • Adresse de la galerie:
    BELEYMAS, FR
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU1860210072752
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