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José Villegas
"The Florence Sisters", 19e siècle Huile sur toile, Artiste espagnol José Villegas

Circa 1915

À propos de cet article

JOSÉ VILLEGAS Y CORDERO Espagnol 1844 - 1921 "Les sœurs Florence signé "Villegas" (en bas à gauche) huile sur toile 33-1/2 X 40-1/2 pouces (84,5 X 102,5 cm.) PROVENANCE Collectionneur privé, Séville, Espagne José Villegas Cordero (Séville, 26 août 1844-Madrid, 9 novembre 1921) était un peintre espagnol. Il a dirigé le musée du Prado entre 1901 et 1918. Biographie Il était le frère du peintre Ricardo Villegas Cordero. Il entre très jeune en apprentissage auprès de José María Romero, avec qui il reste deux ans jusqu'à son entrée à l'École des beaux-arts de Séville, où il est sous la tutelle d'Eduardo Cano. En 1860, alors qu'il n'a que 16 ans, il vend son œuvre Petite philosophie pour 2 000 reais à l'exposition de Séville. En 1867, il se rend à Madrid, où il entre dans le Studio de Federico Madrazo. C'est là qu'il se lie d'amitié avec les peintres Eduardo Rosales et Fortuny. Il se rend régulièrement au Prado où il copie Vélasquez, dont il acquiert la spontanéité et l'utilisation de la couleur pour sa technique. Enfin, et par admiration pour la peinture orientaliste de Fortuny, il retourne à Séville et organise une excursion au Maroc. À la fin de l'année 1868, il décide de se rendre à Rome en compagnie des peintres Rafael Peralta et Luis Jiménez Aranda, où il finit par entrer dans l'atelier de Rosales. Ses premières œuvres dans la Ville éternelle ont une teinte costumbrista, qui est également un thème très demandé par le public. En témoignent, entre autres, ses œuvres Toilette improvisée, Toreros à la chapelle Plaza (1871) et Le reste de la bande (1873). Des thèmes orientalistes lui sont également demandés, ce que Villegas parvient à réaliser avec maestria grâce aux croquis qu'il a conservés au Maroc, ainsi qu'à certains travaux de "peinture de genre". Au milieu des années 1970, il est retourné à Séville et a profité de l'occasion pour se rendre à nouveau au Maroc. De nouveau à Rome, il reprend le témoin de Fortuny et devient ainsi le peintre le plus réputé et le plus recherché de la ville. À cette époque, les peintures de costumbrista et les thèmes orientalistes sont exploités. Certaines de ses œuvres ont pu être vues à Séville grâce à des expositions régionales et à Madrid grâce aux galeries Bosch et Hernández. En 1878, le Sénat lui commande une toile à thème historique qui devrait porter sur l'entrevue de Hernán Cortés avec Moctezuma. En 1882, le Sénat lui retire la commande, mais Villegas s'était déjà intéressé à la peinture historique et s'est lancé dans des œuvres telles que La paz de Cambray et La dernière visite de Don Juan de Austria à Felipe II, toutes d'excellente facture. À partir de 1877, il réside fréquemment à Venise, où il se nourrit de ses vues pour réaliser des tableaux tels que La Fête des Maries et La Procession du Rédempteur. Il a également exploité à cette époque des thèmes inspirés de la Renaissance italienne, tels que la Dame vénitienne du XVIe siècle, le Doge Moncenigo et le Palais de la République vénitienne, entre autres. De nombreuses œuvres conçues à cette époque se sont retrouvées non seulement en Europe, mais aussi dans les collections de grands millionnaires nord-américains, atteignant toutes des prix astronomiques. La manne économique permet à Villegas de construire à Rome une villa-atelier à l'esthétique mauresque fantastique, qui sera malheureusement démolie dans les années 1950. Bien avant les années 1980, un éditeur néerlandais lui propose d'illustrer avec Francisco Pradilla et d'autres peintres célèbres de toute l'Europe une Grande Bible. Villegas a repris les passages relatifs aux prophéties d'Isaïe. La décennie des années 90 est calme pour le peintre, qui exploite alors les représentations de personnages ecclésiastiques (Le pénitencier du Cardinal, 1891) ainsi que le thème toujours présent de la costumbrista (El día de Ramos, 1891). Son célèbre tableau La mort du torero, vendu pour 100 000 pesetas, appartient à cette période. En 1898, Vera obtient le poste de directeur de l'Académie d'Espagne à Rome, occupé jusqu'alors par Alejo Vera. Il fait un usage vigoureux de son poste, exigeant la rigueur dans les exercices, l'application du retraité et le caractère obligatoire d'un séjour à Paris. En 1901, il est nommé directeur du musée du Prado, ce qui l'amène à quitter sa maison d'étude romaine et à s'installer à Madrid. Il démissionnera en 1918, suite au vol de plusieurs pièces du Trésor du Dauphin par un employé du musée. Les portraits d'Alfonso XIII (1902) et de Pastora Imperio (1913) datent de cette période. En 1914, il conclut une série singulière de douze tableaux intitulée Décalogue, qui traite des dix commandements plus un prologue et un épilogue. Déclaré Bien d'intérêt culturel par le ministère de la Culture de la Junta de Andalucía en 1992. Travail Ses sujets sont très variés : historiques, traditionnels et anecdotiques. Son coup de pinceau est libre et spontané. Parmi ses influences, citons Fortuny, Madrazo et Eduardo Rosales. Sergio Carnicer était un grand ami. Ses œuvres comprennent : La mort du maître (1882), Danse de Bulerías (1884), Fumeur marocain, Le vieil homme et le nouvel an (1915).
  • Créateur:
    José Villegas (1844 - 1921)
  • Année de création:
    Circa 1915
  • Dimensions:
    Hauteur : 84,5 cm (33,27 po)Largeur : 102,5 cm (40,36 po)
  • Autres éditions et dimensions:
    84.5 x 102.5 cm.Prix : 9 893 $US
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • Encadrement:
    Options d'encadrement disponibles
  • État:
  • Adresse de la galerie:
    Madrid, ES
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU128116515032
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