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Georges Louis ClaudeGeorges Louis Claude (1879-1963) Nature morte aux fruits, 1938, huile sur papier 1938
1938
À propos de cet article
Georges Louis Claude (1879-1963)
Nature morte aux fruits, 1938
huile sur papier
32 x 40 cm
En bon état.
Dans un cadre blanc vintage, 41,5 x 49 cm, nombreux manques de peinture blanche (voir photographies svp).
Georges Louis Claude est né à Paris en 1879.
L'artiste a d'abord étudié à l'école de dessin Bernard Palissy à Paris. Il y apprend les sujets mythologiques et religieux, l'art du portrait, la nature morte et, bien sûr, la décoration murale, qui devient son support préféré.
Sa carrière a commencé en tant que décorateur d'architecture pour la maison Galland à Paris. Il a ensuite collaboré avec l'architecte orientaliste Alexandre Marcel. Remarqué au
à l'Exposition universelle de 1900, il décide de s'émanciper et présente sa
ses propres projets. C'est à cette époque que Georges-Louis laude va séduire par son talent certaines des personnalités les plus influentes de leur temps.
Tout d'abord, le roi Léopold II de Belgique, suivi immédiatement par le baron Empain, s'est entiché de l'artiste pour décorer palais et appartements.
En Belgique, Georges-Louis Claude a été choisi pour décorer le Palais Royal de Laeken (Tour japonaise et pavillon chinois).
Le baron Empain, l'emmène en Egypte, où il décore Héliopolis, et le Palace Hotel (actuel siège de la présidence égyptienne) dans un projet pharaonique sans équivalent à l'époque.
Malheureusement, la guerre a mis un terme à son ascension fulgurante. En 1917, de retour du front, blessé, ses nouveaux projets seront plus parisiens.
Il a notamment décoré la chapelle des morts de l'église Saint François-Xavier à Paris et l'urne de Gambetta au Panthéon. Ces chantiers lui font redécouvrir l'art du vitrail, qui devient l'un de ses supports préférés.
Il a présenté de nombreux projets, renouvelant toujours cet art du feu. Il a obtenu le grand prix du vitrail à l'Exposition internationale des arts décoratifs en 1925.
Il a collaboré avec les plus grands, dont Jacques Gruber. Les maîtres verriers Chigot, Dagrant et Balmet étaient ses amis proches.
Enfin, il s'est essayé avec succès à la céramique. La manufacture de Sèvres est l'un de ses principaux clients et il est à l'origine de nombreuses maquettes et décorations. Il reçoit des commandes de l'État et obtient le grand prix de la céramique à l'exposition française du Caire en 1929. Par la suite, il n'a jamais cessé de dessiner et de peindre.
Il s'installe en Bretagne dans la région de Vannes, puis en Provence, pour finalement s'installer définitivement en région parisienne. De 1923 à 1938, il est professeur à l'École des arts appliqués de Paris. Parmi ses élèves figurent le futur maître verrier Paul Bonny et l'affichiste Hervé Morvan.
Il est décédé en 1963 à Montmorency (Val d'Oise).
En 1992, le centre culturel du Caire lui a consacré une grande rétrospective, l'exposition "les trois Orients de Georges-Louis Claude".
En 1995, la mairie de Levallois (Haut de Seine) a parrainé une exposition rétrospective de l'ensemble de son œuvre.
Principales réalisations :
- Le restaurant chinois du Palais Royal de Laeken (Belgique)
- Le dôme du palais d'Héliopolis (Le Caire)
- L'église Saint Christophe à Châteauroux
- L'hôtel de ville de Calais
- Travaux multiples pour la Manufacture de Sèvres
- Créateur:Georges Louis Claude (1879 - 1963, Français)
- Année de création:1938
- Dimensions:Hauteur : 32 cm (12,6 po)Largeur : 40 cm (15,75 po)
- Support:
- Mouvement et style:
- Période:
- État:
- Adresse de la galerie:Paris, FR
- Numéro de référence:
Georges Louis Claude est né à Paris en 1879. L'artiste a d'abord étudié à l'école de dessin Bernard Palissy à Paris. Il y apprend les sujets mythologiques et religieux, l'art du portrait, la nature morte et, bien sûr, la décoration murale, qui devient son support préféré.
Sa carrière a commencé en tant que décorateur d'architecture pour la maison Galland à Paris. Il a ensuite collaboré avec l'architecte orientaliste Alexandre Marcel. Remarqué au
à l'Exposition universelle de 1900, il décide de s'émanciper et présente sa
ses propres projets. C'est à cette époque que Georges-Louis laude va séduire par son talent certaines des personnalités les plus influentes de leur temps.
Tout d'abord, le roi Léopold II de Belgique, suivi immédiatement par le baron Empain, s'est entiché de l'artiste pour décorer palais et appartements.
En Belgique, Georges-Louis Claude a été choisi pour décorer le Palais Royal de Laeken (Tour japonaise et pavillon chinois). Le baron Empain, l'emmène en Egypte, où il décore Héliopolis, et le Palace Hotel (actuel siège de la présidence égyptienne) dans un projet pharaonique sans équivalent à l'époque. Malheureusement, la guerre a mis un terme à son ascension fulgurante. En 1917, de retour du front, blessé, ses nouveaux projets seront plus parisiens. Il a notamment décoré la chapelle des morts de l'église Saint François-Xavier à Paris et l'urne de Gambetta au Panthéon. Ces chantiers lui font redécouvrir l'art du vitrail, qui devient l'un de ses supports préférés.
Il a présenté de nombreux projets, renouvelant toujours cet art du feu. Il a obtenu le grand prix du vitrail à l'Exposition internationale des arts décoratifs en 1925.
Il a collaboré avec les plus grands, dont Jacques Gruber. Les maîtres verriers Chigot, Dagrant et Balmet étaient ses amis proches. Enfin, il s'est essayé avec succès à la céramique. La manufacture de Sèvres est l'un de ses principaux clients et il est à l'origine de nombreuses maquettes et décorations. Il reçoit des commandes de l'État et obtient le grand prix de la céramique à l'exposition française du Caire en 1929. Par la suite, il n'a jamais cessé de dessiner et de peindre.
Il s'installe en Bretagne dans la région de Vannes, puis en Provence, pour finalement s'installer définitivement en région parisienne. De 1923 à 1938, il est professeur à l'École des arts appliqués de Paris. Parmi ses élèves figurent le futur maître verrier Paul Bonny et l'affichiste Hervé Morvan.
Il est décédé en 1963 à Montmorency (Val d'Oise).
En 1992, le centre culturel du Caire lui a consacré une grande rétrospective, l'exposition "les trois Orients de Georges-Louis Claude".
En 1995, la mairie de Levallois (Haut de Seine) a parrainé une exposition rétrospective de l'ensemble de son œuvre.
Principales réalisations :
- Le restaurant chinois du Palais Royal de Laeken (Belgique)
- Le dôme du palais d'Héliopolis (Le Caire)
- L'église Saint Christophe à Châteauroux
- L'hôtel de ville de Calais
- Travaux multiples pour la Manufacture de Sèvres
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