Passer au contenu principal

M.C. cher - Eau-forte

Néerlandais, 1898-1972

Rien n'est tout à fait ce qu'il semble être dans l'univers de Maurits Cornelis Escher (plus connu sous le nom d'A.C. Escher). L'artiste néerlandais, célèbre pour ses estampes graphiques représentant des escaliers infinis, des perspectives tordues et des animaux qui se répliquent, était un maître de l'illusion à plus d'un titre.

Les images d'Escher ne sont pas de simples puzzles destinés à jouer des tours au cerveau ; elles sont nées d'un désir d'élargir nos capacités de perception, de nous encourager à cultiver une curiosité naturelle et un esprit ludique à l'égard du monde qui nous entoure. Selon le galeriste new-yorkais Skot Foreman, l'artiste avait un don rare. "Il a combiné la structure et l'analytique du cerveau gauche avec la créativité artistique du cerveau droit", explique Foreman. "D'une certaine manière, il a transformé les images en univers hallucinants capables de repousser les limites de notre imagination, nous incitant à repenser les domaines du possible au sein des lois de l'ordre de la nature."

Mais la création d'illustrations illusionnistes n'était pas le seul talent d'Escher. Il était également un diariste passionné, consignant ses pensées et ses frustrations sous forme écrite tout au long de sa vie. Il a souvent déploré que ses images ne puissent jamais transmettre pleinement ses imaginations cérébrales. En même temps, il a exprimé son impatience à l'égard de ceux qui ne voyaient pas plus loin que l'attrait superficiel de ses motifs changeants. Artistics était un artiste qui recherchait la perfection et se sentait incompris par le monde de l'art traditionnel.

"La chose la plus importante à propos d'Escher est qu'il était toujours curieux, toujours en train de chercher et d'explorer. La plupart des gens perdent cette qualité en vieillissant, mais Escher a conservé un enthousiasme enfantin pour le monde", explique le cinéaste néerlandais Robin Lutz, dont le long métrage , M.C. Escher : Journey to Infinity, marie des images documentaires à des animations et se déroule à un rythme tranquille, permettant à la prose spirituelle et intelligente d'Escher de nous guider doucement à travers l'évolution de sa créativité.

Escher avait toujours une loupe dans sa poche pour "apprécier les moindres détails" à ses pieds, qu'il s'agisse d'une plante grimpant sur un rocher, d'un papillon ou d'une sauterelle. Il avait une véritable passion pour les voyages et a passé plus de dix ans à Rome avec sa femme, Jetta, et sa jeune famille. C'est là qu'il a commencé à jouer avec les perspectives multiples, en dessinant l'architecture de la ville la nuit pour éviter les "fioritures baroques excessives" qu'il jugeait trop gênantes à la lumière du jour. Une autre évolution importante a été déclenchée par une visite en 1936 du palais de l'Alhambra à Grenade, en Espagne. Inspiré par les carreaux mauresques du XIVe siècle, Escher commence à expérimenter les motifs répétitifs, ou tessellations, en créant ses premières gravures sur bois et lithographies d'oiseaux, de lézards et de poissons métamorphosés qui s'imbriquent les uns dans les autres et remplissent toute la surface du papier à la manière d'une scie sauteuse.

Pendant et directement après la Seconde Guerre mondiale, Escher a produit nombre de ses œuvres les plus célèbres, réactions émotionnelles à un monde plongé dans le chaos. Cette période marque le début de sa fascination pour les escaliers impossibles, les chutes d'eau sans fin et les natures mortes cycliques mettant en scène des personnages et des créatures apparemment pris dans une boucle, un paradoxe d'emprisonnement et de renouvellement.

En effet, le concept de l'infini a été une source d'inspiration majeure pour lui. Elle inspire ses études à l'œil de poisson et ses perspectives curvilignes, qui contiennent tant de détails vertigineux qu'il est impossible de savoir où une chose s'arrête et où une autre commence. Il n'est donc pas étonnant que les gravures d'Escher, qui sondent et élargissent l'esprit, exercent un attrait aussi durable.

Trouver l'A&M original. Escher art sur 1stDibs.

Up and Down - Lithographie de M.C. Escher - 1947
Par M.C. Escher
Signé à la main. Imprimé à l'encre noire, et faisant partie d'une édition limitée à 400 exemplaires. Dimensions de l'image : 51 x 20 cm Référence : Bool n. 352 Locher 146.  Très bo...
Catégorie

années 1940 Moderne M.C. cher - Eau-forte

Matériaux

Lithographie

Parcourir la catégorie Art de M.C. cher - Eau-forte
Découvrir

Récemment consulté

Tout afficher