Huile sur toile de Harry Leith-Ross, chasseur et chien

Fils d'un père anglais et d'une mère néerlandaise, Harry Leith-Ross est né dans la Colonie britannique de l'île Maurice, une île de l'océan Indien située à des milliers de kilomètres de la côte sud-est de l'Afrique. Il a commencé à étudier l'art en Angleterre avec Stanhope Forbes, puis avec Jean-Paul Laurens à l'Académie Julian à Paris. Leith-Ross est venu aux États-Unis pour s'inscrire à la National Academy of Design de New York en 1910, puis à Woodstock, en 1913. C'est à Woodstock, à l'Art Students League, sous la tutelle de L. Birge Harrison et de John F. Carlson, que Leith-Ross reçoit la formation qui influencera le plus sa carrière d'artiste. C'est là qu'il a formé une amitié à vie avec un autre artiste, John Folinsbee. À cette époque, les deux artistes partagent un studio et participent à plusieurs expositions communes présentant exclusivement leurs œuvres, dont une exposition à la Louis Katz Art Gallery de New York en 1915. Pendant la Première Guerre mondiale, Leith-Ross a servi dans l'infanterie américaine et, après sa libération, a passé un été à peindre en Angleterre. Pendant son séjour, il a participé à une exposition personnelle à la Little Gallery de Worthing en 1919. Un critique d'art d'un journal anglais local a dit de Leith-Ross : "Un sens exquis de la couleur, un dessin parfait, une compréhension approfondie de la composition et une vision profonde de la nature font de Harry Leith-Ross non seulement un peintre brillant, mais aussi un poète". De retour aux États-Unis, Leith-Ross réside à nouveau à Woodstock où il enseigne la peinture. Leith-Ross rendait souvent visite à son ami intime, John Folinsbee, qui s'était installé à New Hope en 1916 après son mariage avec Ruth Baldwin Folinsbee. Leith-Ross était le témoin de son mariage. Quelques années plus tard, Leith-Ross rencontre Emily, et le couple se marie en 1925. Ils sont restés à Woodstock jusqu'à ce qu'ils achètent une maison dans la vallée de Jericho, à la périphérie de New Hope, en 1936, où Leith-Rosseli est resté jusqu'à la fin de sa vie. Il a peint un large éventail de sujets. Ses premières œuvres (1912-30) sont des paysages impressionnistes peints très finement, avec de petits coups de pinceau serrés et une palette colorée et rafraîchissante. Les premières peintures représentent généralement Woodstock, New Hope et Gloucester. Ses dernières œuvres comprennent souvent des personnages et l'application de la peinture est plus légère. Son traitement habile des ombres et de la lumière donne aux dernières œuvres (1935-60) une ressemblance frappante avec celles d'Edward Hopper. Beaucoup de ces peintures représentent le paysage entourant sa maison dans la vallée de Jericho et les vues de la Nouvelle-Angleterre. Leith-Ross était également une aquarelliste de talent. Il a fait des voyages occasionnels en Europe et a souvent passé l'été à Rockport et à Gloucester, où il a également donné des cours de peinture. Il a beaucoup exposé et a remporté plus de 40 prix. Il a participé à des expositions à la National Academy of Design, au Salmagundi Club, à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, à la Society of Independent Artists, aux biennales de la Corcoran Gallery, au Carnegie Institute, à l'Art Institute of Chicago, à l'American Watercolor Society et au Metropolitan Museum of Art.