Lampe de table en céramique moderne du milieu du siècle dernier dans le style de Georges Pelletier, années 1960

Ceux qui connaissent le travail du céramiste belge Georges Pelletier savent que ses lampadaires et ses lampes de table sont bien plus que ce que l'on pourrait croire. De son imposant lampadaire Totem , aux détails complexes, à sa lampe de table sculpturale Owl, le talent de Pelletier pour marier la céramique à une simple source de lumière afin de créer un jeu d'ombres complexe transformera n'importe quel intérieur en une œuvre d'art lumineuse.

Né à Bruxelles en 1938, Pelletier a développé une passion pour la céramique dans sa jeunesse. À l'âge de 15 ans, Pelletier s'installe à Paris pour étudier à l'École nationale supérieure d'arts et métiers (aujourd'hui Arts et Métiers ParisTech) avant de se former à la céramique à l'école Pioulier de Vence, en France. Parmi ses premiers instructeurs figurent le céramiste Raphael Giarrusso et l'artiste Fernand Léger. Cependant, c'est en travaillant aux côtés d'un collectif de potiers à Accolay, en Bourgogne - un atelier appelé Poterie d'Accolay, établi par les apprentis du célèbre céramiste Alexandre Kostanda - qu'il a probablement été inspiré pour expérimenter les découpes et autres techniques de sculpture.

En 1961, Pelletier ouvre son premier atelier à Paris et vend ses lampes en céramique sur le marché aux puces Saint-Ouen. Ses œuvres attirent l'attention de la société de conception et de fabrication de meubles Roche Bobois pour laquelle il crée une série de collections de luminaires de 1961 à 1973.

Plus tard, les créations de Pelletier ont attiré l'attention de Mathieu Tournaire, fils de Philippe Tournaire, le fondateur du fabricant de bijoux Maison Tournaire. Charmé par les œuvres en céramique de Pelletier et les jeux de lumière que ses luminaires créent dans un espace, Mathieu a proposé une collaboration pour développer une série de luminaires qui fusionneraient l'utilisation de métaux précieux, tels que l'argent et l'or, par la Maison Tournaire avec l'art distinct de la céramique de Pelletier. Le partenariat a donné naissance à une collection de six pièces - trois luminaires "Sun", deux lampadaires et un totem. Il n'existe que trois exemplaires de chaque œuvre.

En 1973, Pelletier ouvre un nouvel atelier à Cannes, où il continue de travailler à ce jour. Ses sculptures lumineuses en céramique sont convoitées par les collectionneurs d'art du monde entier.

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