Geneviève Seillé

Le cerveau du monstre n° 640 - Genevive Seill, 21e siècle, art outsider

2019

Geneviève Seillé est née en France en 1951. De 1970 à 1977, elle a enseigné dans des écoles primaires et secondaires en France et en Angleterre. En 1981, elle a obtenu un diplôme en beaux-arts (BA) à l'école polytechnique de Wolverhampton. De 1979 à 1988, elle a travaillé sur des spectacles tels que Le Banquet & Le Jardinier du Ciel, Wolverhampton Polytechnic, Once Upon a Time, Processions, La Parade de la Veuve Eploré & Forsaken Memories, Arena Studio, Wolverhampto et Stories from the Land of Pythonie, Lichfield Festival. De 1981 à 1992, elle devient enseignante indépendante. Elle a été artiste en résidence entre 1990 et 1995 au Stoke-on-Trent Museum and Art Gallery. Elle réalise des collages, des dessins dans lesquels l'écriture joue un rôle majeur et des peintures. Elle a également enseigné dans des écoles du Warwickshire, de Nuneaton et dans diverses autres écoles en Angleterre et en France. En 1992, trois de ses livres ont été acquis par la National Art Library, Victoria and Albert Museum, Londres. De 1993 à 2000, elle a vécu et travaillé en France et en Angleterre. Depuis 2000, elle vit en France. COLLECTIONS Bibliothèque nationale d'art, Victoria & Albert Museum, Londres. Ruth et Marvin Sackner Archives de la poésie concrète et visuelle, Floride. USA Fondation MacArthur, États-Unis Dans l'œuvre plastique de Geneviève Seillé, le mot, tel un signe, règne en maître. Objet de fascination, seul son aspect visuel compte et devient une entité esthétique. Cet engouement pour l'attrait formel du mot remonte à la petite enfance de l'artiste où elle se réjouissait du bruit de la plume trempée dans l'encrier puis de sa progression sur le papier. Sensibilité éveillée, copier des lignes, des mots, des lettres lui procure alors un immense plaisir. C'est en 1995 que Geneviève Seillé franchit une nouvelle étape en concevant ses propres mots, ses "signes denses" qu'elle intègre à son œuvre. Linéarité et couleur se mêlent, donnant à ses dessins une certaine symétrie, une certaine répétition. Il ne laisse aucune place au vide. Tout est prétexte à remplir, à "gribouiller" comme elle aime à le dire, mais un gribouillage qui finit toujours par s'harmoniser. Dans cette zone mystérieuse, pleine d'improvisations quelque peu chaotiques, les fascinations mentales et les images visuelles de Geneviève Seillé prennent vie. Créatures monstrueuses, anatomie inventée et toujours la parole se rejoignent et offrent une nouvelle façon de voir, vertigineuse et fascinante. "Nous déboucherons sur un monde où les corps humains pourront devenir des oiseaux, ou des poissons, voire des monstres aux membres improbables".