Alain Le Yaouanc

1970 Alain Le Yaouanc « Sans titre »

1970

Alain Le Yaouanc (né en 1940) est un artiste-peintre français, designer, sculpteur, poète, écrivain, collagiste, illustrateur, peintre de décors de théâtre. Lié au surréalisme par ses collages, ses poèmes-objets et ses écrits et par l'application à l'architecture. Le Yaouanc séjourne pour la première fois aux États-Unis en 1956, à l'école Harmon Hall de York Harbor, dans le Maine ; c'est à cette époque qu'il réalise ses premiers dessins et peintures. En 1957, premières expositions : à New Britain (Side Walk Art Show), au Mattatuck Museum à Waterbury, Connecticut, et à la Galerie Prigent à Rouen la même année. En 1958, il suit des cours à l'Art Students League de New York (il y remporte le deuxième prix avec d'autres étudiants pour l'interprétation du Déjeuner des Canotiers d'Edouard Manet, en tableau vivant) et installe son premier studio, au n° 8 de l'avenue d'Amsterdam. Il s'installe à Paris en 1965 et réalise ses premiers collages. Rencontre avec Andre Breton et Alejandro Jodorowsky . Participation au Festival de la libre expression à l'American Cultural Center (happening Le Yaouanc et Jodorowski, 24 mai 1965). Rencontre Patrick Waldberg en 1967 qui lui présente Aimé Maeght et participe l'année suivante à L'Art Vivant 1965-1968 à la Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, ainsi qu'à l'exposition Les Tresors du Surréalisme à Knokke-le-Zoute en Belgique. En 2010, Alain Le Yaouanc participe à une exposition collective intitulée "Aragon et l'art moderne" qui se tient au Musée de la Poste à Paris. Trois de ses œuvres sont présentées (deux collages et une lithographie). Cette exposition a réuni un panel des peintres les plus importants du 20ème siècle tels que Max Ernst, Picabia, Matisse, Picasso, Marcel Duchamp, Arp, Braque et Man Ray. Outre la peinture à l'huile, le dessin et les différents modes d'expression classiques, Ernst affectionne particulièrement la technique de l'assemblage et du collage qui évoque celle pratiquée par Max Ernst dans les années 1930. Depuis 25 ans, Le Yaouanc travaille à l'Encyclopédie métaphysique, une série de collages réunissant aujourd'hui de nombreuses œuvres et un important texte de sa main. Il s'agit, selon le précepte recueilli auprès de Lautreamont par les surréalistes, de réunir ce qui n'aurait jamais pu l'être. Ses assemblages insolites, basés sur des découpes de gravures du XVIIIe siècle ou de planches d'architecture, se distinguent par l'introduction d'éléments géométriques, carré, cercle..., qu'il organise avec rigueur. Parfois, des objets récupérés au gré du hasard sont détournés de leur destin et viennent s'insérer dans ces compositions fragmentées dont Louis Aragon écrit : "Il a poussé le collage, c'est-à-dire l'utilisation d'une figure (comme on dit en grammaire), jusqu'aux confins de la sculpture." (Wikipedia)