Danny Heller

Queensboro Bridge and Ford (impression d'archives en édition limitée.)

Danny Rever dépeint la réalité de l'environnement américain : comment des structures autrefois révérées pour leurs idées novatrices en matière de design et de planification sociale se sont perpétuées et comment elles ont été oubliées. Se concentrant principalement sur l'identité nationale du milieu du siècle, Heller joue avec l'éclairage, des angles dramatiques et des couleurs spécifiques pour former des peintures engageantes qui capturent des éléments architecturaux. Il utilise un style réaliste pour peindre ces moments où le design et l'environnement se rejoignent harmonieusement afin de mettre en valeur les caractéristiques irrésistibles de ces espaces. D'une certaine manière, Heller joue le rôle de documentariste d'une culture architecturale américaine en voie de disparition. Cependant, ces peintures sont un peu plus personnelles, car elles ont tendance à se concentrer sur des lieux de l'enfance de l'artiste ou, du moins, sur des tranches d'une époque qui lui ont été racontées par ses parents et ses grands-parents. En peignant ces scènes historiques et personnelles, Heller renoue avec une époque vraisemblablement révolue dont les vestiges existent encore. Parce que surtout à une époque qui valorise le changement constant, où le passé est démoli pour pour faire place à la nouveauté, nous risquons de perdre notre histoire collective. Sans Nous nous retrouvons ainsi dépourvus d'une base sur laquelle nous pourrions construire notre avenir.