Félix Hilaire Buhot

I Promessi sposi pour Une vielle maitres (Une vieille maîtresse).

1875

Les estampes de Buhot ont été réalisées à une époque où l'on assistait à un regain d'intérêt pour la gravure originale (en particulier l'eau-forte), qui devenait rapidement plus populaire que la gravure reproductive. Dès 1874, ses eaux-fortes ont été saluées par l'éminent critique Philippe Burty, qui a admiré les belles épreuves de l'artiste - un terme que Burty a mis en avant pour désigner des impressions rares, superbement encrées et imprimées par l'artiste lui-même. Dans les années 1880, Buhot était devenu l'un des graveurs les plus connus et les plus collectionnés de son époque. La renommée de Buhot s'est étendue bien au-delà de son pays, et il a également bénéficié d'un accueil critique et d'un soutien important pour ses gravures aux États-Unis. En 1888, le marchand d'estampes new-yorkais Frederick Keppel (1845-1912) offre à Buhot sa première exposition personnelle, qui remporte un vif succès. Outre Keppel, Buhot s'est lié d'amitié avec deux éminents collectionneurs américains de la fin du XIXe siècle qui ont amassé un grand nombre d'estampes de l'artiste : Samuel P. Avery (1822-1904) de New York a collectionné plus de 300 estampes et George A. Lucas (1824-1909) de Baltimore en a possédé environ 200. À partir de 1911, une autre grande collection a été formée par Albert H. Wiggin (1868-1951) de Boston, qui a acheté plus de 150 impressions. Aujourd'hui, ces collections se trouvent respectivement à la New York Public Library, au Baltimore Museum of Art et à la Boston Public Library.