Henri Fantin-Latour

Vision /// Français Romantique Classique Figurative Dame Femme Soldat Ange Litho

1895

Henri Fantin-Latour, de son vrai nom Ignace-Henri-Jean-Théodore Fantin-Latour (né le 14 janvier 1836 à Grenoble - décédé le 25 août 1904 à Buré), peintre, graveur et illustrateur français connu pour ses natures mortes aux fleurs et ses portraits, en particulier ses compositions de groupe, de célébrités françaises contemporaines dans le domaine des arts. Le premier professeur de Fantin-Latour fut son père, un portraitiste réputé. Plus tard, il étudie à l'école de Lecoq de Boisbaudran et fréquente l'École des Beaux-Arts. Il expose dans les Salons officiels français, mais en 1863, il présente également ses œuvres dans le Salon des Refusés. Bien qu'académique, Fantin-Latour était indépendant dans son style. Il compte de nombreux amis parmi les principaux peintres français de son époque, dont J.-A.-D. Ingres, Eugène Delacroix, Camille Corot, Édouard Manet et Gustave Courbet. Ses groupes de portraits, souvent disposés en rangées de têtes et de figures comme les portraits de guildes hollandaises du XVIIe siècle, sont peut-être plus intéressants pour leur représentation de divers personnages littéraires et artistiques de l'époque. Les peintures de fleurs de Fantin-Latour étaient particulièrement appréciées en Angleterre, où, par l'intermédiaire de James McNeill Whistler et de Sir John Everett Millais, Fantin-Latour a trouvé un mécène en la personne d'Edwin Edwards. Riche graveur amateur, il a soutenu Fantin-Latour pendant des années en achetant ses natures mortes. La dernière période de la vie de Fantin-Latour est essentiellement consacrée à la lithographie. Au Salon de 1876, il expose L'Anniversaire, en l'honneur du compositeur Hector Berlioz, et par la suite, ses lithographies sont régulièrement exposées. Ses portraits délicats et ses dessins imaginatifs illustrant la musique de Richard Wagner, Berlioz et d'autres sont les plus caractéristiques. Il a également illustré les biographies de Wagner (1886) et de Berlioz (1888) d'Adolphe Jullien.