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Lithographie d'après Georges Braque

1964

À propos de cet article

Lithographie d'après Georges Braque Extrait de la revue artistique de luxe, Derrière le miroir 1964 Signature imprimée Dimensions : 38 x 28 cm DLM n° 148, 1964 Edition : Fondation Maeght à Saint Paul Le père du cubisme Les trois périodes cubistes qui distinguent les historiens de l'art ont été initiées et développées par Georges Braque : Le cubisme cézannien (1907-1909), exécutif (1909-1912) et synthétique (1912-1922). Post-impressionniste et fauve, Braque n'adhère plus à la contingence d'une voie décorative ou d'une autre. Les tableaux de Cézanne exposés au Grand Palais lors de la rétrospective de 1907 sont une révélation : Cézanne a cherché et inventé un langage pictural. Sur ses traces, Braque se rend dans le Sud avec les raisons du Maître. Il revient avec les paysages de l'Estaque et surprend Ciotat ; il garde le modèle géométrique cézannien et conserve la continuité des "passages" d'une surface à l'autre pour créer la sensation de "retournement" de l'objet représenté. Mais il veut s'attaquer aux conséquences de la vision de Cézanne. Dans ses tableaux Maisons de l'Estaque (1908), il simplifie les volumes des maisons, néglige les détails en supprimant portes et fenêtres : le rythme plastique qui construit le tableau. Le Grand Nu, chef-d'œuvre de l'époque, peut être considéré comme la première œuvre du cubisme cézannien. La systématisation et l'approfondissement des découvertes de Braque ouvrent la porte au cubisme analytique. En 1909, sa peinture devient plus cérébrale que sensuelle. Le motif est recréé dans la bidimensionnalité de la toile, laissant de côté toute perspective illusoire. Dans Nature morte au violon, les objets sont analysés par facettes en fonction de leurs éléments caractéristiques, chaque facette renvoyant à une vision particulière de l'objet. Il y a tant de facettes de points de vue choisis : Le tableau reflète la connaissance de l'objet et l'omniprésence de l'œil. De plus, Braque recherche l'essence des objets dans le monde plutôt que leur contingence, ce qui explique l'absence de source lumineuse et l'utilisation de couleurs sourdes (gris, ocre), aspects contingents de l'objet . Mais la logique formelle a enjambé les facettes, effacé toute anecdote à l'objet et finalement abouti à sa peinture hermétique plus marquée à la limite de l'abstraction (voir la série du château de la Roche-Guyon). Braque, soucieux de conserver le concret et refusant à tout prix que la logique du cubisme conduise les tableaux à l'abstraction, réintroduit des signes de réalité dans ses tableaux en 1912 ; c'est le début du cubisme synthétique. Les historiens parlent de "signes du réel" plutôt que de réalité car ce qui intéresse Braque, ce n'est pas de mettre la réalité dans un tableau, mais de créer un tableau qui, par son langage, fait référence au réel. Pour ce faire, il a inventé deux grandes techniques : les inclusions et les contributions du XXe siècle. Les inclusions consistent à peindre des objets sans réelle profondeur, des matériaux (le papier peint dans Nature morte aux cartes à jouer faux bois est une inclusion picturale) ou des lettres (inclusion calligraphique en portugais), réalisés d'abord au pinceau et quelques mois plus tard au pochoir. Les contributions sont définies en contraste avec le collage sur toile de matériaux étrangers : papier collé ou poncé, sciure de bois, etc. Concernant les collages, Braque utilise pour la première fois en septembre 1912 un morceau de papier adhésif imitant le faux bois Compote et Verre, puis l'enveloppe d'un paquet de tabac Bock en 1912-1913, ou encore une publicité en Damier, 1913). Les entrées et les inclusions font référence à un objet externe dans le tableau, sans "émuler" cet objet. Loin de leurs apparences, les objets sont représentés dans l'essence la plus proche des objets au sens du monde réel. C'est également à cette époque du cubisme synthétique que Braque invente la sculpture en papier. Il y en a, malheureusement, et personne n'est la preuve vivante qu'une photographie permet de se rendre compte : Le papier et le carton. Métamorphoses period(1961-1963). En 1961, Georges Braque travaille sur une tête grecque pour le Louvre, qui l'obsède, et il souhaite libérer son esprit. Il a essayé plusieurs fois de faire ressortir la peinture et le résultat n'était pas satisfaisant. Il pense que l'ultime métamorphose est sa tête grecque projetée en trois dimensions. Il fait appel dans son atelier au baron Heger Loewenfeld, maître lapidaire, et il communique son enthousiasme lors de la "rencontre fatidique" Neuf mois plus tard, en l'honneur des quatre-vingts ans de Georges Braque, Heger Loewenfeld offre au Maître de l'anneau Circé : la célèbre tête grecque enfin exorcisée, sculptée dans un onyx. Braque Loewenfeld a ensuite demandé d'identifier d'autres questions qui le hantent. De daté et signé par Georges Braque, Heger gouaches Loewenfeld façonne des œuvres dans les domaines de la bijouterie, de l'art lapidaire, de la sculpture et de l'etrog. En septembre 1962, Heger de Loewenfeld et André Malraux rencontrent le ministère des Affaires culturelles. Les deux hommes partagent leurs impressions d'esthètes autour du cabinet de sculptures précieuses présenté par Baron. Malraux, fasciné, considère qu'il s'agit de "l'apothéose de Braque" et ordonne que l'on organise au plus tôt la présentation sur le terrain de ces chefs-d'œuvre qu'il appelle les "joyaux". Mars 1963, l'exposition "Bijoux de Braque" ouvre au Louvre, Pavillon Marsan. C'est un succès, et l'exposition est prolongée jusqu'à la mi-mai. Alors que "Bijoux Braque" voyage sur le France vers New York, Georges Braque meurt le 31 août 1963. Depuis trente ans, Heger Loewenfeld présente la collection de millions de spectateurs enthousiastes dans le monde entier. A la mort de Loewenfeld Heger, Armand Israël lui succède. Georges Braque - sa vie (1882-1963) 1882 (13 mai) : Naissance à Argenteuil. Le grand-père Georges Braque a une entreprise de peinture. 1890 : La famille Braque s'installe au Havre. Le père a fondé une entreprise de peinture en bâtiment. 1893 : Si inscrit aux cours du soir des Beaux-Arts. 1899 Avant de terminer ses études, apprenti chez son père, puis dans une entreprise de peinture décorative. 1900 : Poursuit son apprentissage de peintre et de décorateur à Paris. Vient aux cours de dessin de l'atelier municipal des Batignolles. 1901-1902 : Service militaire près du Havre. 1902 : Déménage à Montmartre et s'inscrit à l'Académie Humbert. 1905 : Les Fauves au Salon d'Automne. 1906 : Première exposition XXIIème Salon des Indépendants. Du 12 juin au 11 septembre : voyage à Anvers avec Friesz où il réalise ses premières peintures de chats . 1907 : Au XXIIIe Salon des Indépendants (mars), vend ses tableaux au critique d'art Wilhelm Uhde et au marchand Kahnweiler d'origine allemande. Poursuite de ses peintures sauvages La Ciotat avec Friesz (mai), L'Estaque (fin septembre et à nouveau en octobre et novembre). Entre progressivement en contact avec Picasso. 1908 : Troisième séjour à l'Estaque (fin mai). Le Salon d'Automne refuse les peintures réalisées par Braque, le style vraiment novateur. Kahnweiler les accepte immédiatement et organise la première exposition solo de l'artiste. Le catalogue est préfacé par Apollinaire. Le critique Louis Vauxcelles découvre les "cubes" : la naissance du cubisme. En collaboration plus étroite avec Picasso, presque quotidiennement, Braque se compare à un "alpiniste" 1912 : S'installe avec Octavia (dite Marcelle) Lapré. Passe l'été avec Picasso à Avignon. A signé son premier contrat avec Kahnweiler (novembre). 1914 : Mobilisation. La galerie Kahnweiler est prise comme "propriété appartenant à l'ennemi", avec toutes les peintures cubistes de Braque. 1915 : Blessé, Braque trépané 1916 : Réformé, il revient en Avignon 1917 : Commence à écrire son Carnet de notes Publie "Pensées et réflexions sur la peinture" dans la revue Nord-Sud . Signez un contrat avec le concessionnaire Léonce Rosenberg. 1918 : Commence ses dessins Journaux intimes. 1919 : Exposition de la galerie dans L'Effort Moderne Léonce Rosenberg. 1921 : Vente de ses tableaux appartenant au receveur Kahnweiler. A l'hôtel Drouot, boxe Léonce Rosenberg, qu'il accuse de vendre ses tableaux à vil prix. 1923 : Les derniers feux sont éteints : le cubisme, Braque cherche un nouveau souffle. Signez un contrat avec le marchand d'art Paul Rosenberg. 1925 : Emménagement dans sa nouvelle maison et son atelier construits par Auguste Perret, près du Parc Montsouris à Paris. 1926 (14 novembre) : Épouse Octavia Lapré à Paris dans le 14e arrondissement. 1929 : Développe en fait un atelier à domicile Varengeville-sur-Mer, Normandie. Pendant l'Occupation, il est à Paris. 1947 est le nouveau concessionnaire Aimé Maeght. 1948 : Grand prix de peinture à la Biennale de Venise. Maeght publie les éditions Notebook Georges Braque (1917-1947). 1953 : Braque réalise le plafond de la salle Henri II du Louvre. 1954 : Décoration Mas Bernard Saint-Paul-de-Vence. Création de fenêtres pour l'église de Varengeville. Entretien avec Dora Vallier dans la revue Cahiers d'art. 1960 : Exposition de son œuvre graphique à la Bibliothèque nationale. 1961 : Exposition Atelier Braque au Louvre. Voici Heger de Loewenfeld. 1963 : Exposition Bijoux Braque, Musée des Arts Décoratifs (mars-mai). Mort (31 août) alors que la collection "Les Bijoux de Braque" arrivent à New York à bord du navire France . Oraison funèbre devant la colonnade du Louvre, prononcée par André Malraux, ministre d'État aux Affaires culturelles et diffusée sur l'ORTF (3 septembre). Inhumation dans le cimetière marin de Varengeville-sur-Mer (4 septembre).
  • Année de création:
    1964
  • Dimensions:
    Hauteur : 38 cm (14,97 po)Largeur : 28 cm (11,03 po)Profondeur : 1 mm (0,04 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
  • Adresse de la galerie:
    Collonge Bellerive, Geneve, CH
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU16123559501

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