Santiago Garcia

« n°1618 », un jeune girafe se tient dans une boîte en carton étiquetée pour Martha's

2025

Le travail de Santiago Garcia explore le monde merveilleux, coloré et toujours intrigant entre la figuration et l'abstraction. Grâce à la contextualisation de la réalité, le travail de l'artiste uruguayen soulève des situations absurdes dans un cadre du monde quotidien et laisse le contenu de lui-même à la libre interprétation de l'observateur. L'artiste est né à Montevideo, en Uruguay, en 1974. Peintre autodidacte, Garcia a produit une œuvre immense dès ses premières années. Au milieu des années 1990, dans le cadre d'une bourse artistique de l'université d'Uruguay, il a étudié avec le maître graveur Eduardo Fornasari, le maître peintre Clever LARA et la célèbre céramiste Susana Pizzurno. En 1998, Garcia a obtenu une bourse du Musée d'art américain de Maldonado pour des études de dessin et de peinture avec le maître peintre Miguel Angel Battegazzore. Il a travaillé comme assistant du peintre argentin Rogelio Polesello pour une exposition au musée d'art américain de Maldonado, en Uruguay. Pour l'exposition, il a réalisé des peintures murales pour Juvenalia 98 et l'exposition qui a suivi à La Rural del Prado à Montevideo, Uruguay. Les chiffres et parfois les mots que vous voyez dans les peintures de Santiago Garcia sont basés sur la proportion divine, qui est un ratio mathématique qui détermine en fin de compte les motifs et les proportions de la peinture. De même, en numérologie, chaque chiffre a une signification et un sens. Parfois, cette signification est subjective et ne peut être expliquée. Les mots vus sur la toile sont censés avoir un effet subliminal qu'il appartient au spectateur d'interpréter. Ce qu'il faut retenir de ces travaux, c'est qu'il s'agit de "nouvelle figuration", ou de "réalisme magique". "La nouvelle figuration" désigne le renouveau de l'art figuratif en Europe et en Amérique dans les années 60, après une période dominée par l'abstraction. L'œuvre témoigne d'une passion pour la forme humaine (ou animale ou de la chaussure). Les peintures de Garcia intègrent souvent des éléments apparemment contradictoires qu'il met en harmonie. Certaines de ses peintures montrent des animaux dans des situations absurdes où le monde moderne se heurte à la nature sauvage dans un contexte qui permet au spectateur de terminer l'œuvre selon sa propre vision. Il estime que les peintures ne doivent pas être expliquées, mais laissées à l'appréciation du spectateur. D'autres peintures représentent des chaussures converse qui servent de métaphores pour la famille, les relations, et qui rappellent d'où ils viennent et où ils vont.