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Peinture à l'huile française du 19e siècle en Algérie - Capture du Smalah de Abd el Kader

Vers 1843

À propos de cet article

Cercle d'Emile Jean Horace Vernet (1789-1863) La prise de la Smalah d'Abd el Kader huile sur toile 48 x 55 1/2 in ; 121 x 141 cms (y compris un magnifique cadre sculpté contemporain) Provenance Collectional, États-Unis Cet ouvrage important et impressionnant relate l'escarmouche historique de 1843 entre une unité de cavalerie dirigée par le duc de Aumale et le chef arabe Abd el Kader lors de la campagne militaire française en Algérie. Le tableau est attribué à Horace Vernet et est étroitement lié à une œuvre majeure de Vernet sur le même sujet, aujourd'hui conservée au musée de l'Histoire de France à Versailles. L'œuvre est un exemple classique de la peinture orientaliste française du milieu du XIXe siècle, à un moment où le goût pour la culture et l'histoire orientales en Europe avait atteint une intensité et un engagement artistiques sous le patronage du roi de France Louis Philippe. Il s'agit d'un exemple exceptionnel d'art orientaliste, lié à un événement historique important et à une commande royale majeure. Vernet et "La prise de la Smalah d'Abd el Kader". __________________________________________________________________ Lorsqu'Horace Vernet revient à Paris en 1835, après avoir dirigé l'Académie de France à Rome, il est devenu le peintre militaire le plus éloquent du pays et jouit du patronage immédiat du roi Louis-Philippe lui-même (à droite). Il est installé dans un atelier du Jeu de Paume à Versailles, où il travaille pendant dix ans. La pièce maîtresse de son travail pour le roi est une série de peintures monumentales pour Versailles, glorifiant les succès militaires de la France en Afrique du Nord. Au retour d'un voyage en Russie en 1843, Vernet se voit confier la plus importante de ces commandes, celle de Le livre de l'année 2006 relate la victoire du duc d'Aumale, l'un des fils du roi, sur le chef arabe Abd el Kader Abd ibn Muhyi al-Din, émir de Mascara, un jeune homme charismatique de 25 ans qui avait pris la tête des tribus divisées de l'Afrique du Nord. Le 16 mai 1843, les 600 soldats d'Aumale s'emparent de la Smalah, le campement mobile de l'émir composé de sa famille, de ses serviteurs et esclaves, de ses gardes du corps et de son bétail. La Smalah a échappé aux Français pendant des années, en changeant constamment de tactique, et la charge de cavalerie d'Evad, avec une certaine chance, lui a permis de faire quelque 3 000 prisonniers. Abd el Kader s'échappe et poursuit son offensive en recourant à des tactiques nomades. La vaste toile commandée par le roi pour célébrer cette victoire (royale) éclipse toutes les autres œuvres de Versailles. Mesurant 23 mètres de long et 5 mètres de haut, Vernet a réalisé la "Prise de la Smalah d'Abd el Kader" en moins de neuf mois et l'a exposée au Salon de 1845. Il s'agit d'un panorama extraordinaire, entourant le spectateur de formations ahurissantes, traduisant habilement la confusion, l'horreur et le chaos des combats contemporains. L'œuvre actuelle dérive sa composition directement des éléments de la toile primaire, tout en réordonnant les épisodes afin de formuler une version cohérente et resserrée de la narration. D'autres qualités des deux œuvres se font écho de manière extrêmement étroite, notamment le mode d'application lustré de la peinture et les valeurs de couleur fortes et lumineuses. Les deux œuvres capturent clairement l'énergie extraordinaire du moment avec un souci du détail qui est la marque de fabrique de la technique de l'artiste. Horace Vernet __________________________________________________________________ Né à Paris en 1789, Vernet était prédestiné à l'art par héritage familial : petit-fils du graveur Jean Moreau le Jeune (1741-1814) du côté de sa mère et de Joseph Vernet (1714-1789), le plus grand peintre français de paysages terrestres et marins, il a été formé par son père, Carle Vernet (1758-1836), chroniqueur plein d'esprit des décennies post-révolutionnaires. Prodige dans son enfance, professionnel à l'adolescence, Horace, poussé par les exigences financières d'un mariage précoce, produit dans son Studio un torrent d'œuvres vendables : caricatures, portraits, chevaux à la manière de Carle, paysages à la manière de Joseph. Dans les premières années de la Restauration, son Studio devient le lieu de rencontre des artistes et des vétérans ouvertement hostiles au gouvernement des Bourbons. Il affiche son culte de Napoléon et trouve un mécène en la personne de Louis-Philippe, duc d'Orléans, chef de la branche cadette mécontente de la dynastie. Résolument moderniste, il se lie d'amitié avec Géricault et est l'un des pionniers de la lithographie. Dans une série de scènes de bataille des guerres révolutionnaires et napoléoniennes peintes pour le duc d'Orléans en 1821-1826 (National Gallery, Londres), il donne un avant-goût de ce qui allait devenir sa spécialité. Dans les années 1820, Vernet fait également des gestes de conciliation auprès du gouvernement, avec des résultats concrets. Il est nommé officier de la Légion d'honneur (1825), membre de l'Institut (1826) et directeur de l'Académie de France à Rome (1829). La Révolution de juillet 1830, qui a porté Louis-Philippe, le protecteur de Vernet, sur le trône, lui a ouvert de vastes possibilités d'emploi officiel. Le flux rapide de commandes d'État pour des pièces de combat qui lui parviennent désormais taxe même sa prodigieuse facilité. Quatre très grandes toiles pour la Galerie des Batailles (à gauche) à Versailles, présentées au Salon de 1836, sont suivies d'une deuxième série en 1841. Acceptant sa vocation de peintre de sujets nationaux modernes, notamment de scènes de combat, Calle conçoit son travail comme une forme de reportage nécessitant une observation sur les lieux mêmes de la guerre. Au cours de cinq longs séjours en Afrique du Nord (1833, 1837, 1839-1840, 1845, 1853), il a recueilli sur place des informations sur les conquêtes françaises à Alger et au Maroc, informations qu'il a ensuite transformées en toiles murales destinées à Versailles. L'Exposition universelle de 1855, où il est représenté par vingt-quatre tableaux, couronne son succès populaire et officiel. À sa mort en 1863, Vernet, membre de trente académies, était incontestablement l'artiste français le plus célèbre, admiré et imité dans toute l'Europe et profondément ancré dans la culture populaire.
  • Année de création:
    Vers 1843
  • Dimensions:
    Hauteur : 121,92 cm (48 po)Largeur : 140,97 cm (55,5 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Cercle de:
    Émile Jean-Horace Vernet (1789 - 1863)
  • Période:
  • État:
  • Adresse de la galerie:
    London, GB
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU67337797102
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