Hermann Corrodi

Intérieur d'une église - Peinture à l'huile d'Herman Corrodi, fin 1800

Late 19th Century

Herman Corrodi était un peintre suisse. Il était le fils de Salomon Corrodi. Une notice nécrologique du New York Times indique qu'Hermann est né à Zurich, mais sa pierre tombale indique qu'il est né à Frascati, près de Rome. Corrodi a étudié à l'Accademia di S. Luca avec son père, Salomon Corrodi (1810-1892), et à Paris (1872). Il a reçu des commandes de peintures d'histoire de la part de la famille royale britannique et connaissait la plupart des membres de la royauté européenne de l'époque, notamment la reine Victoria. Il a beaucoup voyagé en Extrême-Orient, notamment en Égypte, en Syrie, à Chypre et à Istanbul, où il a peint un grand nombre de ses toiles. Il est le frère d'Arnold Corrodi. Peintre paysagiste de style académique à l'origine, une grande partie de l'œuvre d'Hermann est également typique de l'orientalisme du XIXe siècle. En 1893, il a été fait chevalier "Accademico di Merito" par l'Accademia di San Luca, où il avait été professeur. Le père de Hermann Corrodi est venu à Rome au début du siècle dernier et s'y est établi en tant qu'aquarelliste. Hermann, qui vient de mourir, est né dans la petite ville de Frascati, à 12 miles de Rome. Il a hérité du talent de son père, et tous les encouragements et l'aide au développement de ses facultés artistiques lui ont été apportés. Comme plusieurs autres artistes romains, il était doué d'une mémoire oculaire, certains effets de la nature et certaines impressions de sujets et de paysages sont restés clairement gravés dans son esprit dès l'âge de 6 ans, et 20 ans plus tard, il a peint ce qu'il considérait comme l'un de ses meilleurs tableaux à partir d'une impression reçue à cet âge précoce. Comme la plupart des autres peintres, Hermann Corrodi souhaitait étudier les œuvres des peintres contemporains d'autres pays. Avec son jeune frère Arnold, il est envoyé en Allemagne ; ils passent également quelque temps avec le peintre Calame à Genève. Mais c'est à Paris qu'ils se sont sentis le plus à l'aise. Là, ils ont été pris d'un grand enthousiasme pour l'école française, et à partir de ce moment-là, il y a eu un changement complet dans leur traitement des sujets et leur mode de travail. Hermann devient le peintre de paysages poétiques. La Méditerranée, avec ses eaux bleues et ses rivages blanchis par le soleil, la vie, le mouvement et la couleur des processions dans les petites villes lors des fêtes religieuses et les vues près de Rome dans la Campagna, toujours changeante et toujours belle, ont constitué les sujets de prédilection du pinceau de Corrodi.