Annonciation, cercle de Marten de Vos

Cette peinture de dévotion du XIXe siècle, finement exécutée à l'huile sur cuivre, représente saint Thomas l'Apôtre, traditionnellement reconnu comme le saint patron des architectes ...

Le tableau est de forme ronde, un tondo, style parfois privilégié au XIXe siècle pour son intimité et son attrait décoratif. Elle représente deux frères et sœurs : la sœur aînée berc...

Pieter de Witte, dit Peters (Bruges, 1548 - Munich, 1628) - Atelier/école L'Annonciation huile sur toile (cm) : 79 x 110 - encadré 92 x 127 Nous avons le plaisir de présenter une œuvre fascinante, datant du début du XVIIe siècle, inspirée du prototype de l'Annonciation réalisé vers 1586-1595 par Pieter de Witte, dit Peters Candid (Bruges, 1540/1548 - Munich, 1628), perdu mais rendu célèbre grâce à une gravure réalisée et publiée par Jan Sadeler I (1550-1600). Peintre d'origine flamande ayant de fortes affinités avec la culture italianisante du XVIe siècle, De Witte aborde à de nombreuses reprises le thème de l'Annonciation, révélant une connaissance du maniérisme romain et florentin, héritée de son séjour italien. Certaines de ces œuvres sont aujourd'hui conservées dans divers musées internationaux, sans compter les œuvres autographes ou d'atelier qui se trouvent dans de nombreuses collections publiques ou privées ; à cet égard, on peut citer les suivantes : - Musée national de Prague [1] - Académie Carrara de Bergame, Angelo Annunziante et Vergine Annunziata [2]. - Musée national finlandais, Helsinki - Propriété privée, institution religieuse Bergame (région de Bergame) En observant la composition, on peut admirer le schéma iconographique plutôt bien établi, avec les deux personnages plongés dans une atmosphère presque onirique : l'archange Gabriel à gauche, d'une beauté éthérée, semble impérieux en délivrant l'annonciation suprême à la Vierge Marie, qui l'accueille les yeux baissés, composée dans son étonnement ; surprise en train de lire un livre, elle reçoit les lys blancs, symbole de pureté et de chasteté, tandis que de l'autre apparaît la colombe, emblème de l'Esprit Saint, enveloppée d'une lueur de lumière. Inspiré, comme nous l'avons déjà mentionné, du prototype du peintre flamand, le tableau est ici repris assez fidèlement et peut donc être comparé aux nombreuses répliques et dérivations du tableau - dont certaines ne sont plus traçables - attribuées à l'atelier de De Witte. En particulier, son exécution devrait, à notre avis, être attribuée à l'un des nombreux élèves qui gravitaient autour de son œuvre et, compte tenu des caractéristiques stylistiques, presque certainement actifs en Italie. Dans notre cas, en effet, tout en observant un précieux dessin aux tons brillants, le ductus nordique typique de l'artiste est ici adouci par des influences maniéristes italiennes, avec des échos de la peinture toscane...

Huile sur panneau, école flamande du XVIIe siècle Dimensions : 64 x 49 cm (hors cadre) - 64 x 79 cm (avec cadre) Ce tableau d'une grande délicatesse illustre le thème du Mariage myst...