Stephanie Billarant

Islande n°2

2021

Née à Nantes dans une famille d'artistes, Stéphanie Billarant intègre très tôt le conservatoire de musique de la ville, tout en complétant sa formation en danse. Ces disciplines lui feront prendre conscience de la liberté de mouvement et de la liberté d'imagination. La jeune femme s'est ensuite installée en Caroline du Nord où elle a obtenu un BA en communication et en art à l'université de Wake Forest. Au même moment, elle vend sa première toile. Bien qu'elle peigne depuis l'âge de 14 ans, c'est en revenant à Nantes 8 ans plus tard que l'artiste décide de consacrer tout son temps à la production artistique. Pour réaliser ses travaux, Stéphanie Billarant s'inspire du cirque, de la danse, des arts de la scène mais aussi de sa vie personnelle et de la photographie, une pratique qui lui permet de découvrir et d'exploiter l'encre et de passer ses œuvres en noir et blanc. La photographie et la peinture vont de pair selon l'artiste et se définissent comme les principaux médiums de sa production. Ses inspirations caractérisent l'ensemble de sa création artistique. Une création qui se lie à une quête de recherche entre expérimentation et abstraction, où l'architecture et la Nature prennent le jeu d'une esthétique abstraite, où le mouvement et la trajectoire se rencontrent pour présenter un monde imaginaire, irréel et fantastique. Stéphanie Billarant reprend la citation de Patricio Rojas San Martin pour décrire sa série d'œuvres intitulée Tropisme : " La ligne, la nuance, la lumière et l'obscurité ouvrent la voie, établissent la forme, révèlent la densité de la pensée ". Inutile de chercher un trésor au bord de l'immensité. La clé du secret se trouve au fond du puits, dans la jungle et le désert de notre propre expérience de vie." Aujourd'hui, l'artiste réintroduit la couleur dans ses œuvres, en vue d'un nouveau défi de créativité