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Pierre Trofimoff
Pierre TROFIMOFF, Nature morte au panier, huile sur toile, 1992

1992

À propos de cet article

Huile sur toile de Pierre TROFIMOFF (1925-1996), France, 1992. "NATURE MORTE AVEC PANIER Une autre version de cette nature morte, très proche de celle-ci et intitulée "Nature morte au mur bleu", se trouve dans le livre "Trofimoff" de Jacqueline de Grandmaison, Editions Vision sur les Arts, Béziers, 1978, page 29, illustration couleur pleine page. Cette dernière œuvre aura servi de page de couverture au carton d'invitation 4 pages à l'exposition qui s'est tenue du 18 octobre au 10 novembre 1978 à La Cadrerie - Galerie Edouard Chaix-Bryan, 23 rue du Docteur Fiolle à Marseille. Avec cadre : 82x71 cm - 32.3x28 inches ; sans cadre : 65x54cm - 25.6x21.3 inches. Format 5F. Signé "Trofimoff" et daté "92". Titré au dos (voir photos). Pierre Trofimoff est né le 20 octobre 1925 à Marseille dans une famille bourgeoise très traditionnelle, de lointaine origine polonaise. Très tôt, il déclare vouloir devenir peintre. A 10 ans, il entre à l'Institut Melizan à Marseille. Ses vacances d'adolescent, il les passe dans la maison de sa grand-mère à Revest-les-Eaux près de Toulon. Dans les campagnes, il observe de nombreux artistes qui dessinent ou peignent sur le motif, comme le peintre Eugène Baboulène et le sculpteur Dionisi. Plus tard, il rencontrera au même endroit le graveur Decaris. Peu encouragé par sa famille dans sa vocation, il se voit refuser l'entrée à l'Ecole des Beaux-Arts de Marseille. Cependant, il s'y rendra en tant qu'auditeur libre tous les jeudis C'est la guerre. Il est un visiteur invétéré des musées et se prive de cinéma pour acheter des livres d'art. Il aime Puget, Loubon, Delacroix, Courbet. Plus tard, Van Gogh, Soutine, Modigliani, Leprin, Pascin, Marquet, Dufu, Braque et Verdilhan l'influenceront. À la fin de la guerre, Trofimoff travaille comme courtier en cuir et en peaux. Mais en même temps, il travaille sa peinture. Il peint beaucoup en compagnie de Pierre Gontard et se rend souvent au Studio de Meiffren, cours Estienne d'Orves. C'est là que se rencontrent le poète Boissin, les peintres Jammes, Hélène Martin et les comédiens de la troupe du Galion d'Or. Trofimoff rencontre également Louis Pons, Raffaelli, Pierre Ambrogiani et Antoine Ferrari. Mais surtout, il entre en contact avec le critique d'art et poète Alex Toursky. Il aime aussi Kundera. En 1950, il organise avec Jean Arène, le premier Salon des moins de trente ans. Y participent, entre autres, Arena, Trabuc, Fabre et Soichot. Cet événement donne lieu à des invitations à des sélections de jeunes peintres à Nice et à Menton. Trofimoff est exposé dans des galeries à Marseille, Toulon, Avignon, ... Les mécènes bourgeois de l'époque s'intéressent à son travail et acquièrent ses œuvres. La critique le soutient, lui et ses amis. De ses randonnées dans la campagne toulonnaise, Trofimoff a gardé le goût du motif. Chez ses parents, rue Combalat, il passe des heures derrière une fenêtre. Il a ensuite peint les fenêtres qui étaient "sa balance". Il peint aussi les rues, les maisons, la place Estrangin sous la neige. Il a 23 et 24 ans. Sa peinture est très grise, très sombre. Il utilise le bleu de prusse, la terre de Sienne brûlée, l'ocre jaune ... Son désir de construire est évident dès cette période. Ainsi que son besoin d'exploiter au maximum le même thème : fenêtres, rues, gares. Vient ensuite la série des intérieurs : portes, couloirs, salles à manger. Sa peinture devient intime, mais reste sombre. Techniquement, ces peintures sont très dessinées, très construites, avec de nombreuses verticales. Le chromatisme est caractérisé par des blancs, de beaux gris, des noirs et des bruns. Trofimoff s'échappe de ces maisons et de ces rues pour peindre le Vieux-Port, les paysages d'Allauch, d'Aubagne, et la campagne du Revest où il revient souvent. Vers 1958, Trofimoff se consacre aux natures mortes. Il peint ses objets comme il peindrait des personnages. Et lorsqu'il dit "les objets me parlent", nous comprenons qu'il ne s'agit pas de paroles en l'air. Des moments cruels vont donner naissance à une autre période du peintre : celle qu'il appelle son " chemin de croix ". Entre 1959 et 1962, il a perdu son frère, tué en Algérie, quatre cousins et son oncle. Le tout de manière brutale. Douleur, confusion, angoisse. Il s'installe à Dardenne dans une écurie du 9ème siècle. De cette retraite, il tire des compositions aux tons sourds, dont certaines flirtent avec l'abstraction. Les couleurs conservent leurs gammes de gris et surtout de brun. Trofimoff quitte sa retraite et renoue avec la nature. Et il se marie. La couleur prend possession de son tableau, à moins que ce ne soit l'inverse, comme une femme longtemps désirée. Il s'agit d'un accouplement passionné : "Pour moi, la couleur est une conquête", dit-il. La série de la Maison des Belles Filles, les scènes de carnaval viennent célébrer cette union. Ces peintures sont vraiment sauvages, avec des rouges et des jaunes vifs, vibrants, triomphants. L'écriture se ressent de cet éclatement, elle devient même plus libre dans certains tableaux. Carénages, ports, ramènent Trofimoff à un dessin plus rigide où le souci de construction, toujours présent dans ses œuvres, reprend toute son importance. D'autres tableaux : "Façade du bar du hameau", "Le jardin des orangers", "La maison de Madame Pomet", témoignent d'une certaine relation avec Mathieu Verdilhan. Pas de mystère : Trofimoff éprouve la même attirance que Verdilhan pour la robustesse, l'épuration des formes, la richesse de la matière. Malgré son absence de souci publicitaire et son tempérament éloigné des milieux de la mode, Trofimoff a été exposé de son vivant à Paris, Nice, Avignon, à la Biennale de Menton, au Musée de Toulon, dans de nombreuses galeries provençales. Mais aussi aux États-Unis, au Japon à Osaka et à KOBE. Pierre Trofimoff est décédé en 1996. Il a peint toute sa vie, comme un homme libre qui veut profiter de sa peinture.
  • Créateur:
    Pierre Trofimoff (1925 - 1996)
  • Année de création:
    1992
  • Dimensions:
    Hauteur : 71 cm (27,96 po)Largeur : 82 cm (32,29 po)Profondeur : 8 cm (3,15 po)
  • Support:
  • Mouvement et style:
  • Période:
  • État:
  • Adresse de la galerie:
    Saint Amans des cots, FR
  • Numéro de référence:
    1stDibs : LU1088215768112

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