Michele CammaranoDipinto figurativo italiano ritratto di nudo maschile del XIX secolo1860s
1860s
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Michele Cammarano
Michele Cammarano, dans lequel on semble retrouver le même modèle âgé que dans notre tableau, plus émacié pour faire allusion aux rigueurs de la vie d'ermite, mais très semblable dans la physionomie, suffisamment pour supposer que l'homme était probablement un modèle fréquemment présent dans l'atelier de l'artiste napolitain, le même qui, dans le personnage d'un mendiant, est inclus dans l'arrière-plan devant une porte avec une pancarte sur laquelle est écrit Painting studio (Atelier de peinture). Formé au cours de l'école de Posillipo et aux paysages de Palizzi, Cammarano décide, à partir de 1853, d'aborder l'étude des figures sous la direction de Giuseppe Mancinelli : un choix motivé par son désir d'élargir son horizon culturel aux thèmes de la peinture historique et aux sources figuratives plus conformes à la vision contemporaine de la réalité, découvrant ainsi chez Caravage et chez des peintres moins connus du XVIIe siècle, de Micco Spadaro à Aniello Falcone, des témoignages inattendus d'une vie ouvrière vitale et dramatique. Au cours des années 1860, apparaissent des tableaux qui reflètent mieux cet intérêt croissant pour les thèmes sociaux - Loisirs et travail (1863), Ressources des pauvres (1867), Encourager le vice (1867) - traités avec un style d'une notable liberté formelle qui fait écrire à des critiques inquiets "la peinture comme celle d'une certaine école d'au-delà des Alpes [....se met au service d'idées humanitaires, socialistes et démocratiques" avec lesquelles apparaissait inévitablement le nom du "damné" Courbet. Cammarano a eu l'occasion de connaître, également personnellement, l'artiste français dont on parle tant et sa peinture vigoureusement sociale lors d'un voyage qui l'a amené à Paris en 1870, occasion à laquelle il s'est également enthousiasmé pour le Radeau de la Méduse de Géricault, admiré pour l'intonation et la hardiesse du dessin, tandis que dans le tableau de Courbet il appréciait "surtout le nu, l'interprétation franche de la chair, fraîche et colorée, atteignant la limpidité de la lumière". Des observations tout à fait pertinentes pour ce tableau qui, en effet, révèle une "patine" française dans l'équilibre maîtrisé entre les exemples de naturalisme baroque et l'observation directe de la réalité, selon un processus de composition que Michele Directional identifiait déjà dans les œuvres de Cammarano. "Pour être l'équivalent de Courbet à Naples, il lui a suffi de revisiter les œuvres substantielles du XVIIe siècle."
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