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Paul Desire Trouillebert
"Canal Pinelli, Venise" Paul Désiré Trouillebert, Scène vénitienne en Italie

À propos de cet article

Paul Désiré Trouillebert Canal Pinelli, Venise Signé en bas à gauche Huile sur toile 18 3/4 x 12 3/8 pouces Provenance : Vente du studio de l'Artistics, 1887, no. 4 Avec M. A&M Londres Vente, Christie's, Londres, Save the Children Fund, 16 mai 1961 (d'après une inscription au verso). Collectional, Royaume-Uni La littérature : Marumo et al, Paul Désiré Trouillebert : Catalogue Raisonné de l'œuvre peint, Stuttgart, 2004, cat. n° 0362 p. 336, illustré. Paul Désiré Trouillebert est né à Paris en 1829 et décédé dans cette même ville le 28 juin 1900. Il est considéré comme un peintre de portrait, de genre et de paysage de l'école française de Barbizon. Élève d'Ernest Hébert [1817-1908] et de Charles-François Jalabert [1819-1901], il fait ses débuts au Salon de 1865 en exposant un portrait. Au Salon de Paris de 1869, Boi expose "Au bois Rossignolet", un paysage lyrique de Fontainebleau qui reçoit un accueil très favorable de la part de la critique. Trouillebert se concentre sur les portraits jusqu'en 1881 environ, date à laquelle il commence à s'intéresser aux paysages atmosphériques argentés, imprégnés de couleurs fraîches et humides. En 1882, il expose un grand paysage intitulé "Gaines" qui est bien accueilli et lui permet d'acquérir une réputation de peintre paysagiste. Une autre œuvre remarquée a été commandée par Edmé Piot, un entrepreneur de travaux publics. Le tableau "Travaux de relèvement du chemin de fer de ceinture : le pont du Cours de Vincennes" (Cleveland Museum) représente un projet de chemin de fer lancé en 1851, après l'arrivée au pouvoir de Napoléon III. La commande comprend quatre vues connexes de la construction du chemin de fer de Paris, qui s'est achevée en février 1889. Après les années 1860, les paysages brumeux de Barbizon de Jean-Baptiste-Camille Corot [1796-1875] sont devenus étonnamment en vogue, ce qui a entraîné une foule d'imitateurs. Ses disciples et élèves, Henri Joseph Constant Dutilleux [1807-1865], George Devillers, Achille François Oudinot [1820-1901], Edouard Brandon [1831-1887] et Trouillebert ne cherchaient pas à tromper le public, il était leur idole. Cependant, la plus grande confusion a toujours régné autour des œuvres de Corot et de Trouillebert, car ces deux artistes ont peint des paysages fluviaux à l'aube ou au crépuscule avec une approche, une palette et un style très similaires. Comme Corot, Trouillebert a peint une grande variété de sujets, notamment des scènes de genre, des portraits et des nus. C'est à la suite d'un procès de 1883 concernant l'un de ses tableaux que Trouillebert a le plus retenu l'attention. Le tableau "La Fontaine des Gabourets" avait été vendu par l'un des marchands parisiens les plus en vue, George Petit, à l'écrivain Alexandre Dumas fils. La signature de Trouillebert a été supprimée et Corot a démissionné. Le faux a été découvert par Robaut et Bernheim-Jeune et renvoyé au vendeur d'origine, Sellers. Trouillebert, qui n'a rien à voir avec la fraude, a intenté une action en justice contre les coupables pour rétablir sa réputation et laver son nom. Le procès a fait la une de tous les journaux et Trouillebert a gagné son procès. George Pettit a également été blanchi parce qu'il avait acheté le tableau de bonne foi. Les deux Artistics ont bénéficié de toute l'attention apportée par les articles de presse. Paul Désiré Trouillebert a connu une carrière très fructueuse et une demande continue pour son travail. Ses peintures ont fait partie de certaines des collections d'art publiques et privées les plus importantes au monde, notamment celle d'Edgar Dega, qui possédait plusieurs de ses toiles.
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