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Giovanni Maria Butteri (Florence, about 1540 - Florence, October 4, 1606)Portrait de Francesco Ier du 16ème siècle par Giovanni Maria ButteriXVI
XVI
27 021,60 €TVA incluse
33 777 €20 % de remise
À propos de cet article
Giovanni Maria Butteri (Florence, Italie, 1540 - 1606)
Titre : Portrait de I+I
Médium : Huile sur panneau
Dimensions : sans cadre cm. 47,7 x 39 - avec cadre cm. 55.2 x 46.5
Expertise de Carlo Falciani, historien de l'art
Foires : La Biennale Internationale des Antiquités de Florence 2024 (BIAF, Biennale Internazionale dell'Antiquariato di Firenze)
Publications : From Sacro to Profano, the Giorgio Baratti art collection from Milan, catalogue de l'exposition organisée par Daiva Mitrulevičiūtė, Giovanni Matteo Guidetti et Ileana Maniscalco, (16 février - 27 septembre 2020), Vilnius, National Museum - Palace of the Grand Dukes of Lithuania, pp. 566-569.
Ce précieux portrait, réalisé par le peintre Giovanni Maria Butteri, un représentant du maniérisme et actif principalement à Florence, représente Francesco I de' Medici (1541 - 1587), fils aîné du grand-duc de Toscane Cosimo I (1519 - 1574). Le tableau représente un jeune I+I facilement reconnaissable à ses traits acérés, à sa barbe et à son profil austère. Le tableau a probablement été exécuté au début des années 1670, lorsque la cour des Médicis a fait appel aux principaux artistes de Florence pour décorer le studiolo que Francesco avait voulu à l'intérieur du Palazzo Vecchio à Florence. Giovanni Maria Butteri, fut l'élève d'Alessandro Allori (1535 - 1607), et parmi ses premières œuvres figurent deux panneaux pour le studiolo de Francesco I+I de' Medici.
- Créateur:Giovanni Maria Butteri (Florence, about 1540 - Florence, October 4, 1606) (1540 - 1606, Italien)
- Année de création:XVI
- Dimensions:Hauteur : 47,7 cm (18,78 po)Largeur : 39 cm (15,36 po)Profondeur : 6 cm (2,37 po)
- Autres éditions et dimensions:Without frame cm. 47.7 x 39 - with frame cm. 55.2 x 46.5Prix : 27 800 €
- Support:
- Mouvement et style:
- Période:
- État:
- Adresse de la galerie:Milano, IT
- Numéro de référence:1stDibs : LU1701214660272
À propos du vendeur
5,0
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Portrait du sénateur Bartolomeo Panciatichi par Santi di Tito (1574)
Ce portrait de Santi di Tito, récemment redécouvert, représente un sénateur de Florentine, avec une lettre à la main indiquant que le tableau a été exécuté en 1574, à l'âge de 66 ans. Sur la base de ces indices, il est tentant d'y voir un portrait de Bartolomeo Panciatichi, peint une trentaine d'années auparavant par Bronzino (1503 - 1572). Si le traitement des mains rappelle la tradition florentine des portraits maniéristes, la comparaison avec le portrait de Bronzino illustre la recherche d'un plus grand réalisme de la part de Santi di Tito, malgré une composition stéréotypée.
1. Santi di Tito, peintre et portraitiste de la Contre-Réforme
Santi di Tito est le grand peintre de la Contre-Réforme florentine. Il propose un nouveau langage artistique en rupture avec le maniérisme.
On sait peu de choses sur sa formation à Florence (peut-être aux côtés de Bronzino ou de Baccio Bandinelli), mais cette période de formation lui permet d'entrer en 1554 dans la Compagnie de Saint-Luc, la guilde des peintres de Florentine. Entre 1560 et 1564, Santi di Tito séjourne à Rome, où il fréquente l'atelier de Taddeo Zuccari. Ce séjour a eu une influence fondamentale sur son travail, grâce à la découverte de l'œuvre tardive de Raphael, mais aussi à ses rencontres avec les peintres Francesco Salviati et Federico Barocci.
Vers 1565, Santi di Tito retourne à Florence, où il reste jusqu'à la fin de sa vie, partageant ses talents entre la réalisation d'importantes peintures religieuses et d'innombrables portraits. Il devient l'un des principaux peintres de la ville, se distinguant notamment par la création de grandes compositions religieuses dans lesquelles se reflète l'esprit de la Contre-Réforme.
En 1568, Santi di Tito devient membre de la Confraternité de Saint Thomas d'Aquin, dont les membres sont de fidèles observateurs des principes élaborés lors du Concile de Trente. Vers 1574 (l'année de notre portrait), il réalise l'un de ses chefs-d'œuvre, La Résurrection, pour la basilique de Santa Croce à Florence dans laquelle il se démarque des œuvres florentines précédentes en proposant une représentation proche des textes sacrés, débarrassée de tout élément lascif ou purement ornemental.
Son style, marqué par la préférence florentine pour le dessin, continue d'évoluer vers une peinture lumineuse et naturaliste qui inspirera les peintres de la génération suivante.
2. Santi di Tito en tant que portraitiste
Malgré, ou peut-être à cause de l'ampleur de sa production et contrairement à ses peintures religieuses, les portraits de Santi di Tito n'ont pas fait l'objet d'une étude monographique à ce jour. Il a été établi que Santi di Tito dirigeait un atelier extrêmement actif dans la production de portraits, bénéficiant à la fois des commandes des Médicis et de celles des grandes familles de Florentine. L'inventaire des biens de Santi di Tito, dressé après sa mort le 5 novembre 1603. La liste des portraits qui témoignent de l'importance de cette activité est longue.
Cette multiplication du portrait dans la seconde moitié du XVIe siècle reflète l'évolution politique de Florence où Cosimo 1er (mort en 1574, année de notre portrait) instaure une cour à l'organisation hiérarchique. D'une société républicaine et bourgeoise, la société florentine se transforme en une société aristocratique, dans laquelle les grandes familles imitent la famille grand-ducale des Médicis et commandent de nombreux portraits, souvent destinés à constituer des galeries d'ancêtres.
L'une des caractéristiques des portraits de Santi di Tito est la description psychologique des personnages, au-delà de l'illustration du statut social par le choix des vêtements et des objets représentés. Deux autres portraits de sénateurs par Santi di Tito sont connus, démontrant l'intérêt de Florentine pour ces portraits d'apparat.
3. Description du portrait
Notre sénateur est représenté de trois-quarts, dans un cadre architectural qui pourrait être son bureau. Il est vêtu de l'habit d'apparat des sénateurs de Florentine : une veste bleu nuit recouverte d'une chasuble à liseré rouge, composée d'une gaze transparente devant et d'un tissu de la même couleur que la veste, doublé d'une étoffe rouge, dans le dos. Le traitement de la gaze transparente est d'une grande fluidité. Par les ondulations qu'il donne à la chasuble, le peintre parvient à traduire la vie qui anime ce corps imposant.
Notre sénateur tient une lettre pliée dans sa main droite ; son poignet repose sur une table drapée d'un tissu vert, tandis que dans sa main gauche il tient une paire de gants. Deux autres objets se trouvent sur la table à sa droite : un livre aux tranches ornées, dont on aperçoit le délicat fermoir, et sur lequel repose un béret quadrangulaire.
Comme c'est souvent le cas avec des lettres similaires, elle nous fournit quelques informations sur le contexte de cette peinture. Bien que le nom du modèle ne soit pas indiqué, nous savons, grâce à l'inscription "annus aetatis suae 66 - PAD 1574", qu'il s'agit d'un homme de 66 ans, représenté en 1574. Notre attention est attirée par son regard impérieux ; la photographie rend son visage encore plus imposant, puisqu'il est légèrement allongé afin d'être vu sans déformation par le bas.
Ce portrait est un équilibre entre l'imitation (imitare) et le portrait (ritrarre). La grande présence physique du modèle évoquée par sa stature imposante, la précision des proportions et la touche naturaliste du rendu de la barbe établissent un équilibre avec la signification symbolique du vêtement (qui indique clairement la fonction du modèle), et du seul élément de décoration (un livre posé sur la table, qui pourrait être une bible ou un livre de prière).
4. Analyse stylistique
Si plusieurs éléments rattachent ce portrait à la tradition picturale florentine développée par les artistes maniéristes, le rendu plus naturaliste du visage témoigne de l'évolution stylistique de Santi di Tito.
L'espace idéal dans lequel notre personnage est représenté est très moderne, plein de clarté et de simplicité parfaite, avec une certaine sophistication. Au-delà d'un premier plan délimité par un pilier à droite se trouve un espace concave qui enferme notre personnage. Cet espace architectural s'inscrit dans la tradition florentine développée au cours du XVIe siècle, selon laquelle les portraits se détachent sur un fond architectural, et non plus sur un paysage (comme, par exemple, dans le portrait de Bartolomeo Panciatichi par Bronzino, que nous présenterons plus loin).
Le traitement très raffiné des mains rattache notre tableau à la tradition maniériste, et en particulier à l'art de Bronzino ou d'Alessandro Allori, comme l'illustre la comparaison entre la main droite de notre sénateur et la main gauche du jeune homme représenté vers 1560 par Alessandro Allori :
La position de notre sénateur, le bras gauche légèrement replié le long du corps et la main droite posée sur la table, est le prototype d'une composition que Santi di Tito reprendra à plusieurs reprises pour des portraits officiels, comme ceux réalisés en 1589 pour Christine de Lorrain, à l'occasion de son mariage avec Ferdinand I+I, ou celui de Marie de Médicis, réalisé à la toute fin du XVIe siècle, avant son départ pour le trône de France.
Un dernier détail est intéressant car il révèle l'évolution du style de Santi di Tito vers le naturalisme - et donc son éloignement du maniérisme. Le traitement de la barbe de notre sénateur, à la fois très élaboré et très libre, est proche de celui de l'un des deux fils de Guido Guardi, dans un célèbre portrait de Santi di Tito avec les trois hommes, probablement réalisé dans les années 1570-1580.
5. Proposition d'identification du modèle
En 1722, Giuseppe Manni publie un recueil intitulé Serie de' senatori fiorentini, qui donne les principales références chronologiques de tous les membres du Sénat des Quarante-Huit depuis la création de cette institution en 1532.
Seuls trois sénateurs remplissent les conditions et pourraient servir de modèle pour notre portrait : ils doivent être nés entre 1507 et 1508, pour avoir 66 ans en 1574. Le premier est Bartolomeo Panciatichi, né le 21 juin 1507 et décédé le 23 octobre 1582. L'autre est Giovanni Ugolini, né le 11 mai 1508 et décédé le 18 août 1588. Élu sénateur en 1540, il est commissaire de Tito et nommé ambassadeur auprès de Sa Sainteté le pape Grégoire XIII en 1572, ce qui semble exclure la réalisation de son portrait par Santi di Tito à Florence en 1574. Quant à Simone Corsi (8 décembre 1508 - 31 mars 1587, élu sénateur en 1556), son anniversaire semble trop proche de la fin de l'année pour permettre la livraison de son portrait en 1574.
L'hypothèse Bartolomeo Panciatichi nous semble la plus intéressante, d'autant plus qu'il a posé vers 1545 pour un célèbre portrait de Bronzino (dernier tableau de la galerie) dans lequel on retrouve un certain nombre de traits caractéristiques communs.
S'il est toujours difficile de reconnaître un ami sur une photo prise trente ans plus tôt, il est certainement encore plus difficile de reconnaître un inconnu, représenté par deux peintres différents à trente ans d'intervalle.
On reconnaît cependant la forme du nez, les pommettes assez hautes, les sourcils finement arqués et la même position de l'oreille dans les deux portraits, malgré la différence de pose, plus frontale chez Bronzino. On retrouve également la même barbe bifide, blanchie par le temps.
On peut se demander si l'élégant chapeau du portrait de Bronzino ne cache pas une calvitie naissante. Le béret posé sur la table trente ans plus tard pourrait alors être interprété comme un autre élément naturaliste, le modèle s'acceptant tel qu'il est et acceptant de donner une image la plus proche possible de la réalité physique.
Enfin, il est intéressant de comparer les deux expressions, et l'évolution entre le regard distancié et interrogateur du jeune homme peint par Bronzino et le regard intense et légèrement angoissé de l'homme âgé peint par Tito.
6. Quelques informations biographiques sur Bartolomeo Panciatichi
Né le 21 juin 1507 à Lyon, où son père avait des intérêts commerciaux, le jeune Bartolomeo entre comme page à la cour de François Ier. Ses liens avec la France sont destinés à durer, puisque Cosimo I+I nomme plus tard Bartolomeo ambassadeur en mission diplomatique auprès du roi qu'il avait autrefois servi, puis auprès d'Henri II.
Bartolomeo étudie à Padua entre 1529 et 1531, puis à Lyon, où il entre en contact avec les milieux réformateurs français. En 1534, Bartolomeo épouse Lucrezia di Gismondo Pucci et le couple s'installe à Lyon, ne revenant à Florence qu'à la fin des années 1530. Les voyages entre Florence et la France sont documentés en 1539, 1547, 1549 et 1552, mais ils étaient sans doute plus fréquents. L'intérêt du couple Panciatichi pour les doctrines de la Réforme leur a valu d'être jugés pour hérésie luthérienne en 1552 et de devoir se rétracter publiquement. Ils ont adhéré à une stricte orthodoxie catholique après leur abjuration.
Bartolomeo Panciatichi a développé des contacts assez étroits avec le monde littéraire, qui ne se limitait pas à Florence, comme en témoigne son amitié avec Pietro Aretino, établi à Venise. Connu de ses contemporains principalement comme poète latin, Bartolomeo rejoint l'Accademia degli Umidi le 2 janvier 1541, quelques semaines avant Bronzino, et peu avant que le groupe ne devienne l'Accademia Fiorentina. Son portrait fait partie d'un groupe de cinq tableaux commandés par Bartolomeo à Bronzino entre 1540 et 1545 : trois scènes religieuses, deux Saintes Familles et un Christ crucifié inspirés par des idées réformistes, et deux portraits de lui et de sa femme.
Nommé sénateur en 1567, Bartolomeo Panciatichi poursuit ensuite une carrière politique, devenant commissaire de Pistoia en 1568 et de Pise en 1578.
Le choix d'un livre comme seul accessoire dans son portrait par Santi di Tito est doublement émouvant : il évoque évidemment l'intellectuel, mais la présence de fermoirs sur les côtés indique qu'il s'agit probablement plutôt d'un livre religieux et témoigne de sa profonde foi chrétienne.
La majesté de ce portrait est rehaussée par son encadrement dans un magnifique cadre à cassettes en bois doré de la fin du XVIe siècle, qui est probablement son cadre d'origine.
L'identification de l'auteur de ce portrait comme étant Bartolomeo Panciatichi ouvre un champ d'analyse fascinant. S'il est tout à fait exceptionnel d'avoir deux portraits d'un homme de la Renaissance peints à moins de 30 ans d'intervalle, le parcours de Santi di Tito, qui s'éloigne des séductions du maniérisme pour aller vers des images plus réalistes, suit l'évolution personnelle du modèle. De l'apparence hautaine et séduisante d'un homme d'une trentaine d'années, il devient un vieillard qui affiche devant nous sa pleine humanité, malgré son pouvoir politique.
Principales références bibliographiques :
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Taille de l'image : 29¼ x 23⅞ pouces
Cadre en bois peint
Provenance :
176, Collectional de Francis Greville, 1er comte de Warwick.
Les administrateurs de l'établissement de Lord Brooks, (retiré du château de Warwick).
Sotheby's, Londres, 22 mars 1968, lot 81.
Peint sur un panneau de bois, ce portrait montre un homme aux cheveux noirs de profil portant une chemise blanche ouverte. Ce vêtement est surmonté d'une cape noire richement détaillée, décorée de fils d'or et doublée d'une somptueuse doublure cramoisie. Avec la soie rouge à l'intérieur, tout cela est très cher et tomberait sous le coup des lois somptuaires - il s'agit donc d'un noble de haut rang.
Son air mélancolique est conforme à la popularité contemporaine de cette condition très humaine, évidente dans la poésie et la musique à la mode de l'époque. Contrairement à nos préjugés modernes, la mélancolie était associée à la créativité à cette époque.
Ce portrait figure dans la plus ancienne liste de photos du château de Warwick datant de 1762. Compilé par le collectionneur et antiquaire Sir William Musgrave "d'après les informations de Lord & Lady Warwick" (Add. MSS, 5726 fol. 3) est décrite ;
'8. Comte d'Essex - un original de Zuccharo - vu de profil avec des cheveux noirs. Il tient de la main droite une robe noire sur sa poitrine.
Même s'il est tentant d'imaginer qu'il s'agit d'un portrait de Robert Devereux, le deuxième comte d'Essex, il faut prendre cette hypothèse avec des pincettes. L'identification à cet élisabéthain romantique et fatal pourrait bien avoir été une tentative d'ajouter du romantisme aux murs du château de Warwick. Il ne correspond pas vraiment aux portraits réalisés par Essex vers 1600 après son retour de Cadix. Ce tableau a probablement été accroché non loin des deux portraits de la reine Élisabeth I. Le premier, et sans doute le meilleur, est l'exquis portrait du couronnement qui a été vendu par Lord Brooke à la fin des années 1970 et qui se trouve aujourd'hui à la National Portrait Gallery. Le second, décrit comme étant "une copie de l'original à Hyde", n'a pas encore refait surface.
Le portrait a fini par être accroché dans la chambre d'apparat du château de Warwick.
Les documents d'archives présentent un autre candidat intéressant. Le premier inventaire des peintures de la famille Greville, réalisé en 1630 à leur domicile de Brooke House à Holborn, Londres, décrit cinq portraits de personnages identifiés. Toutes les cinq appartenaient au courtisan, politicien et poète Sir Fulke Greville (1554-1628), 1er Baron Brooke, et étaient accrochées dans la "Gallerie" de Brooke House derrière des rideaux jaunes. L'un d'entre eux est décrit comme appartenant à "Lord of Pembrooke", ce qui correspond vraisemblablement à William Herbert (1580-1630), 3e comte de Pembroke. William est le fils aîné de Mary Sidney, la sœur du meilleur ami de Greville, et il a été élevé dans le foyer particulièrement littéraire et orienté vers la poésie que sa mère avait entretenu. Notamment, le 3e comte est l'un des personnages à qui le premier folio de Shakespeare a été dédié en 1623.
L'air mélancolique du portrait correspond aux prétentions de William lui-même en tant que personnage érudit et poétique. La richesse de la robe dans le tableau, arborant des fils d'or et un tissu noir tacheté, témoigne d'une richesse supérieure à celle d'un simple poète ou acteur. La datation du portrait aux alentours de 1600 pourrait avoir coïncidé avec la mort du père de William et son accession au comté de Pembroke. Cette période de sa vie est également empreinte de tristesse personnelle, car une liaison illicite avec une certaine Mary Fitton a abouti à une grossesse et à un bannissement par Élisabeth I+I à Wilton, après un bref séjour à la prison de Fleet. Son fils illégitime est mort peu après sa naissance. Bien que proche du comte d'Essex, William Earle avait évité de soutenir Devereux lors du soulèvement fatal contre la reine et avait fini par regagner les faveurs de la cour du monarque suivant, Jacques Ier.
Sa chemise de lin est bordée d'une délicate bordure de dentelle et sa cape noire est doublée à l'intérieur d'un somptueux tissu écarlate et richement décorée à l'extérieur d'un galon d'or et d'un motif de taches noires brodées.
Malgré la richesse de ses vêtements, William Herbert est présenté dans un état de semi-habillement échevelé, sa chemise n'étant pas lacée jusqu'au bas de sa poitrine et ses cravates tombant mollement sur sa main, ce qui indique qu'il est dans un état de détachement distrait. Il a été suggéré que la mode de la mélancolie était enracinée dans une augmentation de la conscience de soi et de la réflexion introspective à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.
Dans la littérature contemporaine, on disait que la mélancolie était causée par une plénitude de l'humeur mélancolique, l'une des quatre humeurs vitales, censées réguler les fonctions du corps. L'abondance de l'humeur mélancolique était associée à une créativité et à des capacités intellectuelles accrues, et la mélancolie était donc liée à la notion de génie, comme le montrent les travaux de Robert Burton, érudit d'Oxford, qui, dans son ouvrage "The Anatomy of Melancholy", décrit le mécontent comme "de tous les autres [le]... plus spirituel, [qui] provoque souvent un ravissement divin, et une sorte d'enthousiasme... qui les incite à devenir d'excellents philosophes, poètes et prophètes...". (R. Burton, The Anatomy of Melancholy, Londres, 1621 dans R. Strong, 'Elizabethan Malady : Melancholy in Elizabethan and Jacobean Portraits', Apollo, LXXIX, 1964).
La mélancolie était considérée comme une maladie très à la mode sous Élisabeth I et son successeur Jacques I, et les jeunes hommes riches adoptaient une attitude déprimée, se présentant souvent comme des érudits ou des amoureux découragés, comme en témoignent les portraits et la littérature de cette période. Bien que le modèle de ce portrait ne soit pas encore identifié, il est probable qu'il s'agissait d'un noble aux ambitions littéraires ou artistiques, dans la lignée de personnages aussi célèbres que l'aristocrate poète et dramaturge Edward de Vere, 17e comte d'Oxford (1550-1604).
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