Edward Steichen

Fred Astaire dans « Funny Face », 1927, Edward Steichen (photographie)

1927

Bien qu'il ait commencé sa carrière artistique en tant que peintre, en suivant une formation à l'Académie Julian à Paris, Edward Steichen est également connu pour son rôle dans la révolution de la photographie , qui est passée du statut d'outil commercial à celui de médium artistique. 

L'artiste et galeriste Famed Alfred Stieglitz a souvent présenté les œuvres de Steichen dans le magazine Camera Work, publié de 1903 à 1917, alors que la photographie gagnait en popularité. Au fil des ans, Steichen a été le photographe en chef de Vogue et Vanity Fair ainsi que le directeur de la photographie du Museum of Modern Art à New York. 

Les compositions dramatiques et hautement stylisées de Steichen, ainsi que son œil de conservateur, ont conféré à la photographie un prestige accru. Un critique d'art plaisante en 1905 : "Il ne faut pas dire qu'il rappelle REMBRANDT mais plutôt, à ce rythme, que Rembrandt nous rappellera, à terme, Steichen."

Lorsque Steichen a déplacé son centre d'intérêt artistique vers la photographie, il a détruit la quasi-totalité de ses compositions peintes. Beethoven est l'une des rares peintures qui subsistent et est considérée comme la plus remarquable de l'artiste.

À la fois réaliste et symbolique, Beethoven reflète le talent incomparable de Steichen pour la composition, l'équilibre et la teinte. Il a achevé le tableau en 1902, recevant immédiatement les éloges de la critique pour sa nature imposante. Beethoven a été accroché en bonne place à côté de ses photos lors de la première exposition personnelle de Steichen en juin 1902 à la Maison des Artistes. L'œuvre a ensuite été fièrement exposée à l'exposition universelle de Saint-Louis en 1904, puis à la "National Arts Club Special Exhibition of Contemporary Art" en 1908.

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(Biographie fournie par M.S. Rau)