Brigitte Lustenberger

À moins qu'il n'ait pas à se terminer Brigitte Lustenberger, Fleur, Nature morte

2020

Née à Zurich, en Suisse, Brigitte Lustenberger a étudié à l'université de Zurich et a obtenu une maîtrise en histoire sociale et photographique en 1996. Dans les années qui suivent, elle s'établit comme photographe d'art. Elle s'est installée à New York et a obtenu son MFA en photographie d'art et médias connexes à la Parsons School of Design en 2007. Les principaux enjeux de ses travaux résident dans son intérêt pour l'étude du regard, l'interaction entre l'absence et la présence dans une image photographique et le fait que la lecture d'une photographie est le plus souvent déclenchée par une mémoire collective. Elle explore les médias eux-mêmes et leur lien étroit avec des thèmes tels que la décomposition, la mémoire, la mort et l'éphémère. Brigitte Lustenberger a exposé au niveau national et international, tant en solo qu'en groupe. Elle a présenté des expositions personnelles au Musée de l'Elysée à Lausanne. Suisse, à la Scalo Gallery de Walter Keller à Zurich et à New York, etc. Ses travaux ont fait partie d'expositions collectives à la Kunsthalle de Berne, à la Kunsthalle de Lucerne, etc. Elle a reçu le grand prix du PDNedu, le Golden Light Award, le prix Shots/Corbis Student Photographer of the Year, etc. Elle a reçu des bourses pour le Caire et Maloja et a été récompensée par la prestigieuse résidence suisse Landis & Gyr en 2013. La même année, elle a reçu pour la deuxième fois (après 2002) le prix de la photo du canton de Berne. Brigitte Lustenberger crée un univers à la fois moderne et baroque en suivant la tradition de la nature morte baroque pour évoquer le sens en montrant et en choisissant certains objets, expressions faciales et gestes. Les images traitent essentiellement de l'aspect transitoire de l'être et de l'implication constante de l'homme dans ce domaine, ainsi que des changements de destin qui en résultent. L'artiste revient littéralement au sens du mot portrait, qui descend du mot latin - protahere - que l'on peut traduire par - tirer quelque chose, mettre quelque chose en avant, mettre quelque chose en lumière. Les espaces noirs d'où surgissent les visages ou les natures mortes laissent place à l'interprétation du spectateur. La plupart des photos sont éclairées par la lumière naturelle du jour qui pénètre par une fenêtre.