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Stefanie Schneider
« Feather »s Touch (Chicks and Chicks and sometimes Cocks) - basé sur le Polaroid
2017

Name: « Feather »s Touch (Chicks and Chicks and sometimes Cocks) - basé sur le Polaroid
Brand: Stefanie Schneider
Rating: 4.9 (35 reviews)

À propos de cet article

Feather's Touch (Poussins et poussins) - 2017 102x100cm, Édition de 10 exemplaires. Impression lambda basée sur le Polaroïd. Inventaire d'artiste 21313B. Label de signature et certificat. Non monté. STEFANIE SCHNEIDER SUR L'OUEST, LA NOSTALGIE ET LES RÊVES INSTANTANÉS Stefanie Schneider capture la mentalité et les paysages de l'Ouest, les histoires d'amour archétypiques, la beauté imparfaite et la façon dont les femmes dorlotent les poulets à travers son objectif. Elle projette sur ses images la vie qu'elle aspire à vivre, l'amour qu'elle espère incarner et recevoir, ainsi que la soif de ces deux éléments. Les résultats affichent des taches brûlées dans l'impression ou des gradients de lumière flous et superposés, la signature qu'elle a créée pour elle-même et son public. Ces défauts, comme elle les appelle, sont la manifestation d'un rêve mythique que Stefanie imagine pour elle-même et pour ceux qui l'entourent, les entraînant dans un décalage entre la lumière et l'obscurité des styles photographiques et de la psyché humaine. La photographe allemande travaille sur l'autoportrait en posant pour la plupart de ses projets, en insufflant toujours à chaque cliché son point de vue sur la vie, l'amour et la nostalgie. Au fur et à mesure qu'elle puise dans son royaume, le flair de Stefanie pour les souvenirs et les époques révolues - ainsi qu'un vieux ranch et un élevage de poulets - se traduit par des photographies instinctives et distinctives qui invitent les spectateurs à voyager à travers leur définition du psychédélisme et de l'existence. Je voulais vous demander comment vous avez obtenu le surnom de Instant Dreams, puis je suis tombé sur votre livre de photos du même titre. Dans ce recueil, vous vous inspirez de l'Ouest américain pour raconter des histoires qui évoquent des idées de mascarade et de jeu, ainsi que d'amour, de douleur, de solitude, d'aliénation, de redécouverte, et un commentaire social sur l'Amérique. Pourquoi avez-vous été fasciné par ces thèmes ? Instantdreams est tout simplement une combinaison de mes deux principaux centres d'intérêt : le rêve américain et les films instantanés. Cela m'est venu en 1998, lorsque j'ai créé mon premier site web. L'Ouest américain possède de grands espaces ouverts qui nous donnent une perspective sur le sens de la vie. Son vide est le reflet de votre interprétation. Le film Polaroid périmé produit des "imperfections" qui reflètent les défauts du rêve américain. Ces imperfections illustrent également que le rêve est un mythe qui induit en erreur, offrant des objectifs irréalisables ; le rêve se transformant en cauchemar. La désintégration de la société occidentale. Le dernier hourra. C'est la toile de mes créations. En fait, c'est le gouvernail de mon voyage non répertorié. L'attrait de l'Amérique est ma quête d'identité personnelle à travers l'amour et la douleur, l'aliénation et la solitude. Dans votre premier livre, Stranger than Paradise, la description mentionne : Il n'y a pas de scénario, et aucun n'est nécessaire - un récit primitif avec des gens d'apparence ordinaire aux histoires archétypiques - ils boivent, font l'amour dans des hôtels sans nom, parcourent le désert sous un soleil aveuglant, dansent et font la fête, et vont sans cesse de l'avant. Un sentiment de libération entoure ces scènes. Avez-vous vécu ces situations ? Quand vous sentez-vous le plus libéré ? Tous mes projets trouvent leur origine dans mon histoire personnelle. J'ai créé un endroit où mon imagination peut s'épanouir, alors il n'y a pas de limites à ce que je peux faire. Le projet auquel vous faites référence s'appelle "Sidewinder" et c'est l'une de mes histoires les plus personnelles. Il projette l'intensité de l'amour, la douleur de le perdre, les tentatives futiles de s'y accrocher et les actes destructeurs auxquels nous nous livrons pour éviter l'abandon. Pour moi, il y a une catharsis dans la création. L'art m'a libéré. Cela m'a permis de créer un univers parallèle. En parcourant vos projets sélectionnés, trois ensembles de travaux ont retenu mon attention. Je veux commencer par Oilfields (2004). Il évoque à la fois la notion de frontière et la mentalité aventureuse de l'Ouest, ainsi qu'une sorte de compréhension horizontale du paysage qui est si caractéristique de l'Ouest. Décririez-vous encore la mentalité occidentale comme telle aujourd'hui, sachant que vous avez réalisé ce projet en 2004 ? Quels sont les changements que vous avez remarqués ? Le projet a été publié en 2004. Le tournage a eu lieu en 1999. Compte tenu de cela, tout a fondamentalement changé. Il y avait encore une sorte d'innocence présente. L'internet vient de commencer. Presque personne n'utilisait de téléphone portable. L'information a voyagé plus lentement. Des lettres réelles ont encore été envoyées et reçues. Il y avait plus de temps. Avant le 11 septembre. Les paysages étaient plus vides et moins peuplés. Le sentiment d'être seul était beaucoup plus grand. Le changement climatique n'était pas omniprésent. À l'époque, les paysages ouverts ressemblaient à la dernière frontière. Le dernier endroit où l'on peut disparaître, où l'on peut être englouti dans sa propre imagination. Mais nous avions l'impression d'être les témoins, de nos propres yeux, que les temps changeaient, que tout allait se briser. Avance rapide jusqu'en 2014, vous présentez Wabi-Sabi (2014) car la désolation et la solitude sont deux adjectifs que j'utiliserais pour décrire mes photographies Polaroid, deux autres seraient le terme japonais " Wabi-Sabi ". La simplicité de la "beauté imparfaite" vient du film expiré que j'utilise pour créer une réflexion sur l'amour et la solitude. Pourquoi avez-vous utilisé la désolation et la solitude comme descriptions ? C'est ce que vous avez ressenti ? Alors, pourquoi avez-vous combiné le sentiment d'amour avec la solitude ? L'amour, l'amour perdu et l'amour non réciproque sont les thèmes dominants de mon projet de 29 Palms, CA. Les conséquences du vide, de la solitude et de l'absence sont liées à des thèmes existentiels, tout comme les films périmés. En perpétuel changement et effritement, le film reflète les changements du temps, presque comme une prémonition. Les étés sont passés par des vagues de chaleur jusqu'aux fissures du vide wabi-sabi. Et maintenant le troisième : Chicks and Chicks and sometimes Cocks (2016 - present). On voit des femmes tenir tendrement des poulets dans leurs bras. Pouvez-vous nous parler du concept et des débuts de ce projet ? Que cherchez-vous à transmettre ? J'ai sauvé un vieux ranch dans le Haut-Désert il y a un peu plus de dix ans. Depuis lors, je me concentre sur l'autosuffisance, la culture d'aliments biologiques et l'élevage de poulets, ce qui est très gratifiant pour moi. J'adore les poulets et je voulais partager leur beauté. Je l'appelle mon projet "Desert Living". Il s'agit de reconnecter nos besoins humains aux sources de la vie, de revenir à l'essentiel ; ma propre réinitialisation personnelle. Vous avez utilisé des films Polaroid périmés pour capturer et mettre en valeur l'aspect ensoleillé, nostalgique et photographique des souvenirs. Y a-t-il un souvenir oublié que vous voulez revivre ? Comment les souvenirs influencent-ils votre créativité artistique ? Les souvenirs sont l'essence même de la vie. Ils sont des histoires, ils sont l'histoire, ils sont notre identité. Ceux que vous gardez et montrez définissent ce qui se passe. Le polaroïd lui-même est un rappel tangible d'un moment dont nous voulons nous souvenir et auquel nous tenons. Nous n'avons que ce dont nous nous souvenons ou ce que nous imaginons. En pensant à votre style cinématographique et de transe, comment voudriez-vous diriger votre Self-Portrait et comment voudriez-vous que la toile de fond, l'approche et l'essence soient ? Une photo de moi me regardant dans le rétroviseur d'une vieille voiture loin dans le désert, seul et cherchant avec désir un amour que je sais exister. Mon travail est rempli d'autoportraits. Je m'utilise souvent comme sujet, soit parce qu'il n'y a personne d'autre, soit parce que le projet est très personnel, comme dans le cas de "Sidewinder" ou "Wastelands". Je peux créer ma vision beaucoup plus facilement et avec plus de précision si je joue le rôle moi-même. Personne d'autre n'aurait pu ressentir ce que j'ai ressenti à ce moment-là, alors j'apparais encore et encore et encore. INTERVIEW MATTHEW BURGOS pour NR Magazine. Décembre 2021.

Créateur:
Stefanie Schneider (1968, Allemand)
Année de création:
2017
Dimensions:
Hauteur : 102 cm (40,16 po)Largeur : 100 cm (39,38 po)Profondeur : 1 mm (0,04 po)
Support:
Papier d'archives,Papier photo,C-Print,Polaroïd
Mouvement et style:
Contemporain
Période:
2010-
État:
Adresse de la galerie:
Morongo Valley, CA
Numéro de référence:
1stDibs : LU65239315422

Stefanie Schneider
Trash Beautiful I (29 Palms, CA) avec Radha Mitchell, analogique, monté, 1999

7 200 $US Prix de vente

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Par Stefanie Schneider

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Catégorie

années 2010, Contemporain, Photographie couleur

Matériaux

Papier photo, C-Print, Polaroïd, Papier d'archives, Couleur

Stefanie Schneider
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