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Stefanie Schneider
Strange Math (La princesse et son amant)
2007

Name: Strange Math (La princesse et son amant)
Brand: Stefanie Schneider
Price: 596.67 AUD
Availability: InStock
Rating: 4.9 (36 reviews)

À propos de cet article

Strange Math (La princesse et son amant) - 2007 dans le cadre du projet 29 Palms, CA. Edition de 10, 20x24cm. C-print d'archives, basé sur le Polaroid. Label de signature et certificat. Inventaire de l'artiste # 7098. Non monté. Les œuvres de Stefanie Schneider évoquent l'obsession d'Ed Ruscha pour l'expérience américaine, la richesse des déserts de Georgia O'Keefe et la solitude des tableaux obsédants d'Edward Hopper. Alors, comment ce photographe allemand est-il devenu l'un des artistes les plus importants de la narration américaine des XXe et XXIe siècles ? Stefanie Schneider est née et a grandi en Allemagne, mais vit et travaille en Californie du Sud. Explorer le rêve américain et le capturer avec un film instantané Polaroid. Situées à la limite d'une super-réalité insaisissable, ses séquences photographiques fournissent l'ambiance d'une histoire vaguement tissée et d'un groupe de personnages fantasmatiques qui reflètent une partie de la vie de la narratrice racontée de son point de vue. Souvent sur l'amour, la communication, la sexualité et les relations. Schneider travaille avec les mutations chimiques des pellicules Polaroid périmées. Les explosions chimiques de couleurs qui se répandent sur les surfaces sapent l'attachement de la photographie à la réalité et plongent ses personnages dans des paysages de rêve en transe. Comme les séquences vacillantes des vieux road movies, les images de Schneider semblent s'évaporer avant que l'on puisse tirer des conclusions - leur réalité éphémère se manifestant par des gestes subtils et des motifs mystérieux. Les images de Schneider refusent de succomber à la réalité, elles entretiennent les confusions du rêve, du désir, des faits et de la fiction, mais elles explorent aussi la relation avec le médium et le spectateur. Le caractère wabi-sabi de l'œuvre de Schneider ne peut être nié ou ignoré. C'est une étape d'acceptation des "défauts", des lacunes et des distorsions. Les pièces manquantes du puzzle. L'artiste exhibe, utilise et expose l'inconnu en utilisant intentionnellement des films instantanés Polaroid périmés. Présente-le. Ce que vous en faites ne dépend que de vous. Cette partie manquante de l'image vous permet de vous inclure, vous la remplissez avec vous-même. Il peut s'agir de critiquer sa présence, de passer à côté de l'essentiel ou de remplir l'inconnu avec sa propre imagination. Même leurs propres souvenirs, ce qui permet au spectateur et à l'artiste de ne faire qu'un avec un potentiel illimité. Les nouvelles œuvres photographiques de Stefanie Schneider racontent des histoires fantastiques sur sa maison californienne d'adoption. Elle recherche les mythes américains délavés et distille une réalité chargée d'une manière très personnelle et surprenante. Elle utilise des pellicules Polaroid périmées et les taches causées par la dégénérescence de la pellicule sont intégrées à la composition de manière picturale. Les erreurs d'exposition et les effets de films à petit budget sont combinés pour obtenir un effet aliénant. Tout scintille et vacille devant nos yeux. L'artiste joue avec l'authentique poésie de l'amateur, mêlant des mises en scène étrangement oniriques à des événements photochimiques aléatoires. Dans l'œuvre en 16 parties Frozen, qui se caractérise par une ambiance lumineuse étrangement transcendante, des grappes picturales semblables à des arrêts sur image s'assemblent pour former une histoire mystérieuse, dont l'artiste elle-même est le protagoniste solitaire. L'esthétique rappelle les premiers films de Lynch. Les éléments constitutifs de cette chorégraphie elliptique sont des scènes d'un paysage hivernal enchanté et étincelant, ainsi que des "instantanés mis en scène" d'une jeune femme pâle en jupon, qui irradie la réalité troublée d'un mirage par sa présence somnambulique. L'histoire est présentée à la manière de flashbacks cinématographiques ou de séquences de rêve. Du sang de scène et un couteau sont utilisés pour évoquer un crime passionnel dont l'attrait surréaliste provient de l'ouverture scénique de ce qui est montré. L'utilisation délibérée de vieilles photos instantanées met en évidence, de manière riche en facettes, la qualité éphémère de la vulnérabilité et du caractère éphémère d'une réalité qui est fragile dès le départ. Le Stars and Stripes américain, récemment réactualisé comme l'épitomé absolue d'un signifiant patriotique, est le sujet de l'œuvre en 9 parties Primary Colors (2001). Le point de vue européen rassurant de Schneider, exempt d'émotions excessives, présente le motif de la bannière étoilée sous une forme étrangement aliénée : elle montre des photos avec des phases de battements violents au vent, parfois même déchirées, et la pellicule périmée souligne encore plus la fragilité de l'icône. FlashART - Sabine Dorothee Lehner (traduit de l'allemand par Michael Robinson) J'essaie de faire en sorte que tout cela s'additionne.  Sentiments et chiffres - comme des pommes et des oranges, vraiment.   D'une manière ou d'une autre, je pense que les 150 000 dollars que je vais recevoir dans 25 minutes de la part de l'homme que je ne connais que sous le numéro de téléphone 760 ..... vont me libérer de ces incalculables secondes, minutes, heures de souffrance pathétique. Mathématiques étranges. Mais il y a d'autres chiffres dont je devrais vous parler. Mais d'abord quelques points.  Je suis une princesse d'un pays qui n'existe plus sous la forme que j'ai connue depuis au moins 22 ans (un autre chiffre - vous voyez ?). J'adorais dire aux gens que j'étais une princesse.   J'avais un bon feeling pour le bon moment pour le dire à quelqu'un.  Il faut choisir le moment avec soin, car en Amérique, ce genre d'information peut vraiment rebuter quelqu'un. Cela m'a troublée, car il y a ici de nombreux contes de fées sur les princesses - des jeunes filles qui découvrent qu'elles sont des princesses, des jeunes princesses qui s'enfuient de leur poste royal juste pour s'amuser.  Mais la réalité de la situation des princesses est que les gens ici semblent préférer voir cela se jouer sur leur écran ou dans un tabloïd ; être une vraie princesse, surtout quelqu'un d'aussi étrange et fauché que moi, ne semble pas être une révélation gagnante pour tout le monde.  En tout cas, il y a ces grands moments - oh et comme j'aime ces moments - où je réalise que je suis face à une personne qui sera vraiment impressionnée par cette information.  Je savoure l'idée, mon sang bat, mon cœur s'emballe, je suis positivement émoustillé par l'idée d'impressionner quelqu'un avec ma véritable lignée royale.  J'ai hâte de leur dire que je suis une princesse et de faire semblant de ne pas vouloir parler de la difficulté de grandir avec ce genre de réalité.  La réalité que je ne mentionne jamais est que c'était une histoire sanglante, déchirante et horrible qui s'est passée il y a si longtemps que j'ai l'impression de me souvenir de l'histoire d'une autre personne.  Il y a aussi les fois où je suis si peu sûr de moi et si ivre que je balance cette information au milieu d'une conversation sur quelque chose qui n'a rien à voir. Peu importe si cela semble étrange, je veux qu'ils sachent que je suis spéciale et qu'avec un peu de chance, ils m'apprécieront maintenant.  Vous voyez, j'ai un terrible trait de caractère - j'aime être admiré ou désiré pour quelque chose de superficiel - soit le physique, l'argent ou le titre.  Pour défendre en partie cette déclaration révoltante, je voudrais ajouter que je n'ai pas toujours été ainsi. J'ai passé une grande partie de ma vie à réfléchir à des questions métaphysiques et à lire et écrire beaucoup (environ 10 ans).  Mais je me suis retournée - j'ai rejeté cette approche il y a environ 395 jours - et maintenant tout ce que je veux, c'est être aimée pour mes gènes - la douceur divine de mes cheveux, la couleur de mes yeux, ou mon rang royal - toutes choses hors de mon contrôle - qui n'ont rien à voir avec ma volonté.  Je ne veux rien avoir à faire avec ce que quelqu'un aime chez moi. Je ne peux pas assumer ce genre de responsabilité.  Je veux être aimée par le plus bel homme du monde...  Je le veux encore plus maintenant que je suis en train de perdre tout ce qui m'a été donné et surtout maintenant que j'ai appris à mépriser ce que j'ai créé pour moi-même dans ce monde - des romans non publiés, des poèmes désespérés, des nuits perdues, des jours vides, la pauvreté, et maintenant la fleur est si loin de la rose que je veux tout changer dans mon apparence pour ne plus me rappeler qui j'étais ou qui je voulais être.  Donc, le jeu des nombres.  32 - mon âge  8 - le numéro de la ligne de bus où je l'ai rencontré.  4 - l'âge que j'avais quand les rebelles ont chassé ma famille du pouvoir.  De même, l'âge que j'avais lorsque mon père est mort paisiblement dans son sommeil, juste 10 jours avant la prise de pouvoir violente, il n'en saura jamais rien (je ne crois pas aux âmes, aux fantômes ou à quoi que ce soit qui m'amènerait à croire qu'il a vu ce qui m'est arrivé ou ce qui nous est arrivé depuis l'au-delà, s'il avait vu ce déclin constant, je le détesterais pour sa faiblesse et son incapacité à faire quoi que ce soit pour la vie qu'il me restait).  5 - l'âge que j'avais la dernière fois que j'ai vu ma mère.  16 - la dernière fois que j'ai vu mon frère.   34 - le nombre original de pierres dans la couronne de ma mère.  31 - le nombre de pierres restantes dans la couronne susmentionnée.  45 - le nombre de jours où il m'a laissé l'aimer. 2 - le nombre de jours où il a cru qu'il était amoureux de moi.   7 - le nombre de jours depuis la dernière fois que je l'ai vu.   150 000 - la somme d'argent que je vais recevoir pour la vente de cette couronne.  ce à quoi tout cela aboutit :   0 - le nombre de jours qu'il me reste en tant que Princesse Soraya sur cette planète. écrit par Nadia Conners pour le projet 29 Palms, CA

Créateur:

Stefanie Schneider (1968, Allemand)

Année de création:

2007

Dimensions:

Hauteur : 20 cm (7,88 po)Largeur : 24 cm (9,45 po)Profondeur : 1 mm (0,04 po)

Support:

Papier d'archives,Papier photo,C-Print,Polaroïd

Mouvement et style:

Contemporain

Période:

2000-2009

Encadrement:

Options d'encadrement disponibles

État:

Adresse de la galerie:

Morongo Valley, CA

Matériaux

Papier d'archives, Papier photo, C-Print, Couleur, Polaroïd

Kirsten Thys van den Audenaerde
Un portrait de l'Artistics en tant que jeune femme - Contemporary, Polaroid, Nude, Color, 2019

380 $US

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