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François Décorchemont
"Coupe "entonnoir
1912

À propos de cet article

"Coupe "entonnoir par François DECORCHEMONT (1880-1971) "Coupe "entonnoir modèle 27 Verre camée France Modèle créé en 1912 et distribué jusqu'en 1917 18 Making Works réalisés hauteur 11,6 cm diamètre 12,8 cm Un modèle similaire est représenté dans "François Décorchemont, Maître de la pâte de verre", Véronique Ayroles, Editions Norma, 2006, pp. 66 et 235. Biographie : François Émile Décorchemont (1880-1971) est un céramiste et verrier français. Issu d'une famille d'artistes, il étudie à l'École nationale des arts décoratifs de Paris, puis réalise de nombreux objets en verre camée qui lui apportent la notoriété. Décorchemont invente alors un nouveau matériau, la pâte de cristal. Au printemps 1912, François Décorchemont présente pour la première fois au Salon des Artistes Décorateurs, puis au Salon des Artistes Français, un ensemble de pièces qui témoignent d'une nouvelle voie empruntée par l'artiste. Les parois épaisses et translucides, puissantes et lumineuses, de ces créations contrastaient avec l'extrême finesse et l'opacité des modèles qui, depuis 1903, date de ses débuts, caractérisaient ses verreries. A partir de 1909, tout en maintenant sa production de verre camée fin, François Décorchemont s'engage dans l'expérimentation d'une nouvelle technique de moulage. Avec l'aide de son père, Louis-Émile Décorchemont (1851-1920), sculpteur, collaborateur de Jean-Léon Gérôme et professeur de sculpture à l'École nationale des arts décoratifs de Paris, il entreprend d'adapter au verre le procédé de la fonte à la cire perdue. Parallèlement, il expérimente une nouvelle composition de pâte vitrifiée assurant transparence et lumière. D'une sensibilité proche des oeuvres d'Albert Dammouse, les créations de Décorchemont se distinguaient cependant par le refus du moulage sur nature des éléments naturels et par une volonté d'effets sculpturaux mettant en valeur les formes et les lignes constructives de ses décors. Cette nouvelle conception de l'ornement et cette quête d'une matière épaisse et translucide, dans une perspective non seulement décorative mais aussi constructive, s'inscrivent dans les recherches contemporaines de René Lalique, dont les avancées techniques au cours des années 1910 participent de la même volonté de renouvellement esthétique. Fervent catholique, c'est en fréquentant l'église de son village, ornée de vitraux de la Renaissance, que lui vient, dans les années 1930, l'idée d'appliquer sa technique à l'art du vitrail. François Décorchemont met alors au point une technique unique pour concevoir des vitraux non pas en verre peint mais en camaïeu coloré dans la masse. Sa nouvelle activité débute avec la construction de l'église Sainte-Odile à Paris pour laquelle il réalise les 300 m2 de fenêtres. Au sortir de la guerre, il travaille surtout dans l'Eure, où il pose pas moins de 130 vitraux dans une trentaine d'églises, dont les remarquables ensembles de Beuzeville, Étrépagny ou Ménesqueville. François Décorchemont est également intervenu à l'abbaye de Saint-Wandrille-Rançon (Seine-Maritime), à l'ancien couvent de la Folie Couvrechef à Caen et à l'église paroissiale de Fontaine-Henri (Calvados). Très discret et peu communicant, François Décorchemont garde le secret sur ses découvertes et ses techniques. Peintre, céramiste, verrier, il réalise toutes ses œuvres, dessin, moule, finition. Son travail se caractérisait par un design épuré, des lignes simples et la luminosité, la transparence et l'éclat des couleurs. Ses créations n'avaient aucune valeur fonctionnelle mais seulement esthétique en raison de leur fragilité et de leur coût de production. Il a édité ses œuvres en petites séries et n'a pas cherché la performance mais l'esthétique.

Créateur:
François Décorchemont (1880 - 1971, Français)
Année de création:
1912
Dimensions:
Hauteur : 11,6 cm (4,57 po)Diamètre : 12,8 cm (5,04 po)
Support:
Verre
Mouvement et style:
Art déco
Période:
1910-1919
État:
Adresse de la galerie:
PARIS, FR
Numéro de référence:
Vendeur : N.67011stDibs : LU2514216202792

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