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Theodore DeckAssiette "Louis XI"vers 1880
vers 1880
À propos de cet article
Assiette "Louis XI"
par Théodore DECK (1823-1891)
Céramique émaillée polychrome
Signé au dos par le peintre " I.L.A. "
et estampillé au verso
Louis XI
France
vers 1880
diamètre 30 cm
Biographie :
Théodore Deck (1823-1891) est un céramiste français né à Guebwiller en Alsace. Il est passionné de chimie et de physique. En 1841, il entre en apprentissage chez le maître poêlier Hugelin père à Strasbourg. En deux ans, elle a appris l'héritage des méthodes du XVIe siècle, comme l'incrustation de pâtes colorées à la manière de Saint-Porchaire. Cet apprentissage ne l'empêche pas d'occuper son temps libre à dessiner ou à modeler l'argile dans le Studio du sculpteur André Friederich. Échappant au service militaire, il fait le tour de l'Allemagne comme il est de tradition chez les potiers de Stove Fitting, des compagnons alsaciens. La qualité de son travail lui permet d'obtenir d'importantes commandes en Autriche pour les châteaux des provinces et les palais impériaux, dont celui de Schönbrunn. Il se rend ensuite en Hongrie, à Pest Prague, puis remonte vers le nord en passant par Dresde, Leipzig, Berlin et Hambourg. Fort de ses connaissances, il arrive à Paris en 1847. Recommandé par Hugelin, il s'agit des poêles de la fabrique bavaroise Vogt, située rue de la Roquette. La révolution de 1848 interrompt la production et Deck décide de retourner dans sa ville natale. Sa famille lui conseille de monter un petit atelier de terre cuite : elle réalise ainsi quelques bustes, statuettes, vases, lampes et copies antiques célèbres. Conscient que cette situation ne lui permet pas de subvenir correctement à ses besoins, il retourne à Paris en 1851 où il est employé par la veuve Dumas, fille du potier Vogt pour lequel il avait travaillé. Engagé comme contremaître, il fournit des conceptions aux ouvriers, tout en travaillant la terre elle-même.
L'année suivante, il décide de s'installer près de son ancien employeur au 20, rue de la Fontaine au Roi, probablement en utilisant leurs fours. Son frère Xavier Deck l'a rejoint. C'est officiellement en 1858 que les frères Deck créent leur entreprise et s'installent à Paris au 46 boulevard Saint-Jacques. Au début, les frères se rendent compte que les revêtements des casseroles. Mais l'affaire marche si bien qu'à peine un an après l'installation, ils veulent diversifier leur production et se lancer dans le revêtement céramique de bâtiments et sous forme de pièces de monnaie. Deck s'intéresse à la politique. En 1870, il opte pour la nationalité française. Sympathisant du Parti radical, il est élu adjoint au maire dans le 15e arrondissement de Paris.
En 1861, au Salon des Arts et de l'Industrie de Paris qui se tient sur les Champs Elysées, Théodore Deck expose pour la première fois ses réalisations : ces pièces à décor de marqueterie dites " Heldly " et d'autres parties recouvertes d'un émail bleu turquoise ou d'un décor dans le style des céramiques d'Iznik. S'il remporte une médaille d'argent, les critiques sont toutefois mitigées. L'année suivante, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1862 à Londres, il conquiert la clientèle anglaise. Elle surprend en présentant comme l'année précédente le vase d'A&M aux dimensions exceptionnelles (1,36 m de haut et 2,25 m de circonférence) qui est acheté par le South Kensington Museum quelques années plus tard. Lors de la même exposition, on remarque cependant les nombreuses craquelures de l'émail et la mauvaise adhérence à la pâte. À l'Exposition des arts industriels de 1864, Deck parvient à présenter des pièces non recouvertes d'émaux transparents craquelés.
Théodore Deck explique la fabrication et les propriétés de ces émaux transparents en 1887 lors de la publication de son traité La faïence. Un an plus tard, il fait les premiers essais d'émaux transparents en relief. Il n'abandonnera jamais cette technique qui sera également reprise par de nombreuses grandes usines. Dessinant des pastiches de céramiques islamiques, égyptiennes, chinoises, japonaises ou majoliques, il a fait évoluer personnages, oiseaux, fleurs, ornements de toutes sortes dans une glaçure turquoise, verte, jaune ou manganèse. C'est surtout un bleu caractéristique que le public retient de cette technique : une teinte turquoise brillante qu'il adopte immédiatement sous le nom de Blue Deck ou Pont bleu.
Théodore Deck enchaîne les innovations. A l'occasion de l'Exposition universelle de 1867, l'usine reçoit une médaille d'argent grâce, entre autres, aux reflets métalliques qu'elle obtient sur certaines pièces. Si ces expositions deviennent le moteur de ces avancées techniques, elles n'en représentent pas moins des dépenses considérables.
En 1869, Théodore Deck ouvre un magasin de détail rue Halevy dans le quartier de l'Opéra à Paris, la direction étant assurée par sa sœur.
À l'occasion de l'exposition universelle de 1873 à Vienne, il dispose d'un jardin spectaculaire de deux mètres de large, adossé à un panneau de près de quatre mètres de haut. L'ensemble, conservé au Musée de l'Ariana à Genève, a été réalisé sur des dessins d'Emile-Auguste Reiber.
Théodore Deck est nommé en 1875 à la tête du Comité de développement de la Manufacture de Sèvres. Dès l'installation, les frères Deck se réunissent chez leurs amis artistes et mettent en place un principe de collaboration. Suivant ce principe, Deck réalise des assiettes, des carreaux ou des plats (rarement des vases) qui donnent à peindre des artistes qui pour beaucoup ont déjà fait leurs preuves au salon. Les gains de vente sont divisés en deux parts équitables. Deck forme également des apprentis qui seront à leur tour scolarisés. Le plus célèbre d'entre eux, Edmond Lachenal, poursuivra l'œuvre du grand céramiste en développant son art dans l'esprit de l'Art nouveau. Auteur d'un traité magistral sur la faïence, il devient en 1887 - reconnaissance suprême - directeur de la Manufacture nationale de Sèvres et laisse à son frère Xavier, à Richard et à son neveu, la direction de leur entreprise. La porcelaine tendre et l'amélioration de la technologie de production parviendront à donner des dimensions grandioses, en recouvrant ses émaux de céladon et de turquoise.
Théodore Deck installé depuis 1891 à Paris au cimetière du Montparnasse. C'est son ami Auguste Bartholdi qui a réalisé le monument gravé de la phrase : "Il a arraché le feu du ciel". Les ateliers fermeront Deck quelques années après sa mort.
- Créateur:Theodore Deck (1820 - 1891, Américain)
- Année de création:vers 1880
- Dimensions:Hauteur : 2 cm (0,79 po)Diamètre : 30 cm (11,82 po)
- Support:
- Mouvement et style:
- Période:
- État:
- Adresse de la galerie:PARIS, FR
- Numéro de référence:Vendeur : N.68711stDibs : LU2514216440212
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5,0
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sur un socle en marbre gris foncé
signé sur le bras avec le monogramme "MG" pour Marcel Gimond
portant le monogramme "GS" pour Georges Serré
estampillé par la galerie Rouard
France
1927
hauteur totale 50 cm
largeur 20,5 cm
profondeur 20 cm
D'après un modèle de Marcel Gimond, ce buste a été réalisé en 1927 par Georges Serré à la Manufacture de Sèvres, vendu en exclusivité par la galerie Rouard et exposé la même année au Salon d'Automne.
Reproduit dans "Sculpteurs nouveaux, Marcel Gimond", Paul Fierens, Nrf, 1930, couverture.
Biographies :
Marcel Gimond (1894-1961) était un sculpteur français. Il étudie à Lyon, puis à l'École des beaux-arts de Lyon où il obtient son diplôme en 1917. Il arrive enfin à Paris la même année et s'installe à Marli-Le-Roi. Élève d'Aristide Maillol, il rencontre également Raoul Dufy et Auguste Renoir. Gimond travaille avec Maillol jusqu'en 1920, puis le quitte pour s'installer à Paris et retrouver son indépendance. Il s'installe ensuite dans l'ancien Studio de Renoir, mis à sa disposition par Jean Renoir. Il expose au Salon des Indépendants et au Salon d'Automne en 1922. En 1940, Gimond quitte Paris pour s'installer dans la zone sud, à Lyon, puis à Aix en Provence. Il passe ses étés à Saint-Félicien, chez le poète Charles Forot.
A la Libération, en 1944, il regagne Paris et son atelier rue Ordener, qu'il ne quittera que quelques mois avant sa mort. De 1946 à 1960, il dirige un atelier à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Marcel Gimond était connu pour ses bustes de personnalités politiques et artistiques. On lui doit également deux bas-reliefs situés dans le hall du journal "L'Humanité", en hommage à Marcel Cachin et Gabriel Péri.
Georges Serré (1889-1956) était un céramiste français. Il travaille à la manufacture de Sèvres jusqu'en 1914, date à laquelle il est mobilisé pour partir à la guerre. Il se rend ensuite en Indochine où il enseigne la céramique à l'école d'art de Bien-hoa pendant cinq ans. De retour en France, il s'installe à Sèvres, rue Brongniart, mais rencontre des difficultés dans la réalisation de ses œuvres, jusqu'à l'intervention du céramiste Emile Decoeur qui lui obtient l'aide pour construire un four pour la cuisson de ses céramiques. C'est Georges Rouard et sa galerie située avenue de l'Opéra à Paris, qui l'avait remarqué à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de 1925, qui l'a présenté lors de ses "expositions d'artisans français contemporains".
Le goût de Georges Serré pour ces grès lui est venu, entre autres, des sculptures khmères, dont une tête de Bouddha qu'il avait ramenée de Saigon et qui l'avait tant séduit en Indochine. Il a aimé le ton chaud autant que la consistance rugueuse le poussant à créer un matériau qui s'en rapprocherait. C'est à la demande de Rouard qu'il réalise des reproductions de sculptures modernes, dont ce buste de Marcel Gimond.
Georges Rouard (1874-1929), grand amateur d'art, est en 1900 directeur de l'hôtel des ventes "A la Paix", fondé vingt ans plus tôt par Jules Mabut et situé au 34 avenue de l'Opéra à Paris. Depuis 1914, il promeut les arts décoratifs modernes, diffuse les œuvres d'artistes décorateurs, de verriers, d'orfèvres et de céramistes et fonde le groupe des "Artisans français contemporains". Chacun présente 15 à 20 pièces, deux fois par an pour les expositions d'automne et de printemps ; en contrepartie, Rouard demande aux exposants de le "considérer comme le seul marchand de Paris".
La première exposition intitulée "Les Artisans Français Contemporains chez Géo Rouard" a lieu en mai 1914 avec la participation de René Lalique, Clément Mère, Franz Waldraff, Georges Bastard, Jacques Lenoble, Emile Decoeur et Jean Dunand. L'expérience étant concluante, elle fut renouvelée chaque année jusqu'en 1935 avec également les céramistes René Buthaud, Auguste Delaherche, Pierre Lebasque...
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Hauteur : 55 pouces (86,25 cm)
Largeur : 55 pouces (140 cm)
Provenance
Châte...
Catégorie
XVIIIe siècle, École française, Plus d'Art
Matériaux
Marbre