Il s'agit d'un magnifique plateau ou saloir en argent sterling William IV anglais ancien, réalisé par l'orfèvre de renommée mondiale Paul Storr.
Il porte des poinçons clairs de Londres 1820 et la marque de Paul Storr.
Elle est typique de son travail avec sa forme octafoil et ses cannelures aux détails exquis. Il repose sur quatre charmants pieds en forme de rinceaux et de feuillages.
Le centre est gravé d'un blason en forme d'écu que j'ai fait rechercher.
Les armes matrimoniales de Knollis et Hallifax
Les armoiries gravées sur ce grand saloir à pied en argent sterling George IV de Paul Storr, poinçonné à Londres en 1820, sont celles de la famille de Knollis, avec Hallifax en prétexte. Ces armoiries désignent la mise en place d'un blason marital montrant les armes du mari sur toute la surface de l'écu, tandis que les armes de la femme (en tant qu'héritière héraldique) sont placées sur un petit écu (connu sous le nom d'écusson de prétention) au centre des armes du mari.
Ils peuvent être blasonnés comme suit :
Les bras :
Écartelé aux 1 et 4 d'azur à une croix molaire vidée d'or (pour Molin) aux 2 et 3 de gueules au chevron d'argent chargé de trois roses du champ barbées au naturel (pour Molin) sur le tout un écusson de prétention d'or à une pile engrillagée de sable accostée de deux fontaines burelé-ondées de six pièces d'argent et d'azur à trois croix du premier (pour Hallifax).
Crête :
Un éléphant d'argent [différencié par une étoile1 ] (pour Knollys).
Devise :
In utrumque paratus [Préparé pour l'un ou l'autre] (pour Knollys)
Ces armoiries commémorent sans doute le mariage de l'honorable et révérend Francis Knollis2 (baptisé le 3 janvier 1743 et décédé le 27 février 1826),
1 Marque de cadence pour le troisième fils d'une famille. 2 François semble avoir préféré cette orthographe du nom de sa famille. Il s'écrit comme il se prononce.
de Burford dans le comté d'Oxfordshire et de Eastleach Martin dans le comté de Gloucestershire et Mary Hallifax (baptisée le 5 mars 1753 et enterrée le 18 décembre 1830). Francis et Mary se sont mariés à l'église paroissiale de St Mary, à Ewell, dans le comté de Surrey, le 9 juin 1772. Francis était le troisième fils de Charles Knollys (5e comte titulaire de Banbury) et de son épouse, Martha Hughes, tandis que Mary était la fille du révérend James Hallifax, d'Ewell susmentionné, et de son épouse, Elizabeth Chardavoyn.
3 Le père de Francis prétendait être le 5e comte de Banbury. Cette revendication a été maintenue par la famille jusqu'à ce que William Earle, 8e comte de Banbury (né en 1763 et décédé en 1834), soit contraint de cesser de l'utiliser à la suite d'une résolution de la Chambre des Lords qui a rejeté ses prétentions au titre de comte en 1813.
Le cimier est surmonté d'une dédicace détaillée :
Cette plaque a été offerte à l'honorable révérend Townes par les habitants de la ville et des environs immédiats de Townes, à l'occasion de son cinquantième anniversaire en tant que vicaire de Townes.
En témoignage de leur grand respect 11 avril 1821
Sa qualité et son design uniques ne font aucun doute, ce qui en fera une pièce précieuse pour tout collectionneur averti.
Condit :
En excellent état, avec des poinçons clairs et sans bosses ni signes de réparation. Veuillez voir les photos pour confirmation.
Dimensions en cm :
Hauteur 3 x Largeur 36 x Profondeur 36
Poids 1.52 kg
Dimensions en pouces :
Hauteur 1 pouce x Largeur 1 pied, 2 pouces x Profondeur 1 pied, 2 pouces
Poids 49 onces troy
Paul Storr
né à Londres en Angleterre en 1771, allait devenir l'un des orfèvres les plus talentueux du XIXe siècle. Après avoir suivi un apprentissage de sept ans à partir de l'âge de 14 ans, il a commencé sa carrière en 1792 en s'associant brièvement avec William Frisbee. Cela n'a pas duré et, en 1793, une nouvelle marque (ses initiales "P S") a été introduite. Au début du XIXe siècle, il s'est imposé comme l'un des meilleurs orfèvres de Londres, réalisant notamment des commandes pour la royauté.
En 1801, il épouse Elizabeth Susanna Beyer, avec qui il aura dix enfants. En 1807, Paul Storr a commencé à travailler avec Philip Rundell et, en 1811, il était associé et dirigeait les ateliers de Rundell, Bridge & Rundell.
Pendant cette période, il a gardé ses propres marques et son propre atelier. Cependant, c'est grâce à Rundell, Bridge & Rundell, qui ont été nommés orfèvres ordinaires de George III en 1804, que sa réputation de maître orfèvre s'est développée. Son talent réside dans sa capacité à transformer les idées et les dessins des concepteurs de Rundell, Bridge & Rundell,
William Theed...