Jardinière française en argent , Odiot , fin du 19ème siècle

Fondée en 1690 par l'orfèvre Jean-Baptiste Gaspard Odiot, la maison Odiot s'est rapidement imposée comme l'un des meilleurs ateliers d'orfèvrerie de France, spécialisé dans les objets décoratifs et la coutellerie.

L'entreprise a trouvé très tôt les faveurs de la cour du roi de France régnant Louis XV, ce qui a jeté les bases d'un succès ultérieur. Odiot acquiert une notoriété encore plus grande sous l'impulsion du petit-fils de Jean-Baptiste Gaspard, Jean-Baptiste Claude Odiot, qui reprend l'entreprise familiale en tant que maître en 1785. L'empereur Napoléon Bonaparte confie à Odiot des commandes importantes, qui se traduisent par d'autres commandes passées par d'autres familles royales à travers l'Europe.

En 1827, Jean-Baptiste Claude transmet l'entreprise à son fils, Charles Nicolas Odiot, qui sera le fournisseur officiel du roi Louis-Philippe Ier et de la famille royale d'Orléans. Charles Nicolas s'est spécialisé dans l'argenterie de style rococo . Le maître Odiot de la génération suivante, Jean-Baptiste Gustave Odiot, devient le fournisseur officiel d'argenterie du tsar de Russie et gère la plus grosse commande de la maison à ce jour : un service de vaisselle en or massif de 3 000 pièces pour Sa'id Pacha, le vice-roi d'Égypte.

Aujourd'hui, Odiot continue de produire des pièces d'orfèvrerie exemplaires, des objets décoratifs aux couverts, en respectant les critères de qualité de la marque séculaire. Les œuvres d'Odiot figurent dans les collections de musées du monde entier, notamment au Metropolitan Museum of Art à New York et au Louvre à Paris.

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