Construction de murs par Charles Arnoldi

Charles Arnoldi est né en 1946 à Dayton, dans l'Ohio. Il est devenu un artiste californien populaire, surtout connu pour ses peintures abstraites aux couleurs vives et ses gravures qui intègrent l'utilisation du bois comme moyen d'expression, souvent en utilisant des branches d'arbres et des brindilles. Arnoldi vit à Malibu et a connu un succès financier considérable ainsi que l'attention des célébrités.

Arnoldi est arrivé en Californie du Sud en 1965 et a passé deux ans au Ventura Junior College avant de recevoir une bourse complète pour l'école Art Center à Los Angeles. Il n'a tenu que deux semaines dans sa nouvelle école avant de se sentir frustré par les limites qui lui étaient imposées en tant qu'illustrateur. Gaines s'est rapidement inscrit au Chouinard Art Institute et a été immédiatement reconnu pour ses compétences lorsqu'il a reçu un prix du talent du Los Angeles County Museum of Art.

Arnoldi a expérimenté diverses techniques de peinture et s'est efforcé de trouver une interprétation solide de sa vision artistique. Il a commencé à utiliser des branches et des brindilles pour créer des lignes dans ses peintures - "construisant" une peinture avec elles. Ses premières œuvres étaient presque classiques par leur simplicité et leur forme, ressemblant à des paniers en bois tressé délicatement équilibrés. Arnoldi s'est concentré sur sa peinture sur brindilles pendant huit ans, construisant de nombreuses formes différentes, des structures autoportantes, des bâtons et de la ficelle, des brindilles scotchées ensemble de manière dense ou ouverte.

En 1977, Arnoldi fait réaliser en bronze une de ses petites structures en forme de bâton. Il s'agit de sa première sculpture en métal, et il trouve que le métal confère une certaine permanence à ses structures en bois. Dans les années 1980, Arnoldi accorde de plus en plus d'importance à la couleur et utilise des pigments vifs pour donner encore plus de définition à ses œuvres tridimensionnelles. Il a également commencé à peindre sur toile, en reprenant toujours les éléments de ses peintures sur bois.

En 1980, Arnoldi a peint son interprétation de l'embouteillage qui s'est produit à la suite de l'éruption du volcan Mount St. Helens ( ). Il a juxtaposé sa toile aux tons de terre à une peinture similaire réalisée entièrement avec des bâtons, imitant ainsi l'image sur la toile peinte. Il redéfinit constamment ses approches artistiques et, à la fin des années 1980, il commence à travailler avec de grandes feuilles de contreplaqué. Il a collé les feuilles superposées, a déconstruit la pièce à l'aide d'une tronçonneuse pour découper des cicatrices dentelées dans le bois, puis l'a peinte. Il était désormais impliqué dans un nouveau processus de construction et de démolition. Son style en constante évolution a pris une autre direction lorsqu'il a commencé à utiliser de lourds blocs de bois peints de couleurs vives et fixés au mur. Il a veillé à préserver l'intégrité du bois en ne ponçant pas les veines apparentes.

Dans les années 1990, Arnoldi s'éloigne de la rigidité de ses créations en bois en peignant sur toile. Ses peintures de cette période sont principalement en noir et blanc et présentent des formes organiques fluides telles que des torsions et des boucles avec un sens du mouvement jamais vu auparavant dans son travail.

Le travail d'Arnoldi a été exposé tout au long de sa carrière dans de nombreuses expositions individuelles et collectives. Sa première exposition individuelle a eu lieu à la Riko Mizuno Gallery de Los Angeles en 1971. D'autres expositions individuelles ont suivi à la James Corcoran Gallery de Los Angeles (1980-85) et au Arts Club of Chicago, Illinois (1986). Ses expositions collectives comprennent le Los Angeles County Museum of Art (1983), le Brooklyn Museum (1986) et le Museum of Contemporary Art Los Angeles (1992).

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(Biographie fournie par Joseph GROSSMAN FINE ART)